mardi 25 février 2014

Bien arrivé

Je suis bien arrivé à Bagneux, à quelques encablures de Paris.
Je fais une pause, pour réfléchir, organiser mes pensées et mes mots. Denis

Journal EBULLITIONS


A lire Ebullitions
Journal de l'AIN , canard ain-pertinent
n°111 février 2014

dimanche 23 février 2014

Courrier à M. Nicolas Hulot


A l’attention de Nicolas Hulot,
Bonjour Nicolas,
je me permets de vous écrire ce mail, pour vous signaler que je traverse une partie de la France à pied pour rencontrer nos politiques.
Je suis un petit colibri qui souhaite ajouter sa goutte d'eau pour éteindre le brasier, pour reprendre la métaphore de Pierre Rabhi. Je serai à Paris à la fin de ce mois, entre le 25 Février et le 3 Mars. Pourrions-nous nous rencontrer? Mon action va dans le sens de la sobriété heureuse comme le dit Pierre Rabhi.
Je demande aussi à rencontrer certains de nos ministres.
Si à l’origine, j’ai décidé cette marche pour des raisons économiques, celles-ci me paraissent aujourd’hui secondaires. J'aimerais également rencontrer le président pour lui parler de cette montée de conscience en nous citoyens, de ce désir d’une vie simple, sobre, respectueuse de la terre et des êtres vivants, ce désir de partage et d’authenticité qui fait que nous ne voulons plus de leurs vieux modèles.
En tant que citoyen, je voudrais lui parler de ces valeurs qui viennent d'une conscience bien plus large, bien plus profonde, bien plus haute...
Je serais heureux de vous rencontrer et de dialoguer avec vous sur divers sujets.
Merci de me répondre sur le mail de ma compagne

Denis Cheneau

Courrier à Daniel Mermet


Bonjour Daniel Mermet,
Mon non est Denis Cheneau, vous avez diffusé mon message concernant ma marche vers Paris il y a environ un mois. Voilà je me rapproche doucement mais surement de la capitale.
Je souhaiterais vous rencontrer, afin de m’exprimer au sujet de ma dé-marche et du message que finalement nous sommes nombreux à vouloir faire passer. Je sais, je ressemble au colibri (métaphore de Pierre Rabhi). De l'indignation je passe à l’acte et mon action est une goutte d'eau sur nos ministres et notre président.

Une goutte d'eau chargée de la souffrance de ne pas être écouté par  "les bien pensants", une goutte chargée de tous les témoignages reçus  pendant cette marche, une goutte pleine des solutions et pensées en marge de la société, Une goutte d'eau chargée des efforts de ma marche. 
Une goutte d'eau chargée d'espoir car je suis surpris d'avoir rencontré autant de gens qui sont en train d'ouvrir les yeux, autant de gens qui ne veulent plus de cette manière de vivre ou plutôt de non vivre, autant de gens solidaires.
Tous ces gens qui m'ont accueilli avec leur cœur.
Cette goutte d'eau chargée de détresse, au départ de ma marche, s’est transformée en goutte d'eau limpide. En goutte d'eau d'espoir.
La conscience semble émerger partout. Ce monde révolu agonise et pourrait bien laisser la place à une société plus mûre, plus sobre, plus solidaire.
Voila Daniel, j'ai besoin de vous afin que d'autres gouttes d'eau puissent rejoindre tous ces petits cours d'eau, toutes ces sources créées par Pierre Rabhi, René Dumont et sa clairvoyance, Théodore Monod, Edgar Morin… et bien d’autres porteurs d’un message de partage et de sobriété heureuse.
Merci de l’intérêt que vous porterez à ce message.
Denis Cheneau

PARIS en vue !

Paris : encore 40 km.  Je marche.
Le bruit, la saleté dans les fossés, cannettes et déchets dans les ruisseaux, près d'un champ, ou dans une forêt...
Notre terre est sacrée.
ASSEZ !
C'est notre responsabilité, et notre responsabilité c'est notre pouvoir.

L'HORREUR ECONOMIQUE DE VIVIANE FORRESTER (1996)

Que de gens visionnaires ... article de France Culture
"Nous vivons au sein d'un leurre magistral, d'un monde disparu que des politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou prétend se jouer) n'ont plus de substance: des millions de vies sont ravagés, des destins sont anéantis par cet anachronisme. L'imposture générale continue d'imposer les systèmes d'une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions. L'extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l'Histoire, l'ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l'économie et détient le pouvoir. Nous découvrons qu'au-delà de l'exploitation des hommes, il y avait pire, et que, devant le fait de n'être plus même exploitable, la foule des hommes tenus pour superflus peut trembler, et chaque homme dans cette foule." De l'exploitation à l'exclusion, de l'exclusion à l'élimination...? Sur un ton totalement neuf, Viviane Forrester, dans une analyse très documentée, dénonce les discours habituels, qui masquent les signaux d'un monde réduit à n'être plus qu'économique, et dont nous devenons, ils nous en avertissent, la dépense superflue.
- Présentation de l'éditeur -
Prix Médicis essai 1996.
  • Disparition de Viviane Forrester

    Disparition de Viviane Forrester audio

    L'écrivain Viviane Forrester, célèbre auteure d'une oeuvre partagée entre littérature et essais, est morte "des suites d’une longue maladie" ce mardi 30 avril, dans son appartement parisien. Elle avait 87 ans. Née de parents juifs aisés en 1925 – sa famille avait dû fuir en Espagne sous l’Occupation -, Viviane Forrester se fait d'abord connaître grâce à quelques romans : Ainsi des exilés ...
AuteurViviane Forrester
EditionFayard
Année

A LIRE OU A RELIRE

Du trop de réalité, d’Annie Le Brun

Ecologie de l’imaginaire

« Avec le naturel des saisons qui reviennent, chaque matin des enfants se glissent entre leurs rêves. La réalité qui les attend, ils savent encore la replier comme un mouchoir. Rien ne leur est moins lointain que le ciel dans les flaques d’eau. Alors, pourquoi n’y aurait-il plus d’adolescents assez sauvages pour refuser d’instinct le sinistre avenir qu’on leur prépare ? Pourquoi n’y aurait-il plus assez de jeunes gens assez passionnés pour déserter les perspectives balisées qu’on veut leur faire prendre pour la vie ? Pourquoi n’y aurait-il plus d’êtres assez déterminés pour s’opposer par tous les moyens au système de crétinisation dans lequel l’époque puise sa force consensuelle ? »

vendredi 21 février 2014

En marche


pOèMe

Je hais les haies

Je hais les haies
Qui sont des murs.
Je hais les haies
Et les mûriers
Qui font la haie
Le long des murs.
Je hais les haies
Qui sont de houx.
Je hais les haies
Qu’elles soient de mûres
Qu’elles soient de houx !
Je hais les murs
Qu’ils soient en dur
Qu’ils soient en mou !
Je hais les haies
Qui nous emmurent.
Je hais les murs
Qui sont en nous.

Raymond Devos


LES CITOYENS AU COEUR DE LA DÉMOCRATIE ?

Les citoyens doivent être au cœur de la démocratie

Christian MAUREL Sociologue et cofondateur du collectif national Education populaire et transformation sociale 18 février 2014


Alors que la confiance des Français en leurs représentants est au plus bas, certains citoyens s'engagent et montrent q'une autre façon de «faire de la politique» est possible.

Selon une enquête du CEVIPOF de fin 2013, le «baromètre de la confiance politique» est au plus bas. Un seul chiffre : 87% des sondés jugent que les responsables politiques ne se préoccupent pas de ce qu’ils pensent. Comment ne pas s’inquiéter de cette anormalité de notre fonctionnement démocratique ?
Sur le même sujet
Les citoyens doivent être au cœur de la démocratie

Par Christian Maurel
Tribune
Rouvrir la question démocratique

Par Manuel Cervera-Marzal
Tribune
Revitaliser la démocratie par l’engagement des citoyens dans la politique de la ville

Par François Lamy
Si comme le disait Sieyès en 1789, «le peuple ne peut parler et ne peut agir que par ses représentants», où est donc aujourd’hui le peuple quand bon nombre de nos concitoyens ne se reconnaissent plus dans leurs représentants même quand ils ont contribué à les faire élire ?
La situation est grave. Ayons l’audace, la clairvoyance et l’intelligence de donner la parole aux Français, d’organiser des Etats généraux de la transformation sociale et politique appuyés sur des cahiers de doléances et de propositions qui déboucheraient sur une assemblée constituante. Le monde ne peut rester longtemps en l’état. Il est urgent que les hommes et les femmes reprennent leur destin en main et s’engagent dans une démocratie contributive et délibérative qui nous ferait sortir des errements d’une démocratie élective à bout de souffle.
«Un million de révolutions tranquilles»

Certains citoyens n’ont pas attendu. Ils sont déjà au travail sur ce que pourrait être la société de demain, et ce dans tous les domaines : production et partage de la richesse, élaboration des lois et des politiques publiques, éducation initiale, permanente et populaire, environnement, participation à la vie sociale et associative… Pour le dire avec les mots de Bénédicte Manier, ne passons pas à côté de ce «million de révolutions tranquilles» qui indiquent qu’un monde nouveau est en train de naître dans l’ancien. A titre d’exemple, l’Université Populaire du Pays d’Aix-en-Provence conduit un travail de réflexion qui devrait aboutir à une écriture collective autour de deux questions d’une grande actualité : quelle(s) alternative(s) démocratique(s) à la délégation de pouvoir ? A quelles conditions les Hommes peuvent-ils construire leur devenir et faire l’Histoire ?
Que des citoyens «ordinaires» mais riches de leur expérience s’autorisent, sans se laisser faire la leçon par des experts, à penser le monde et à le construire, indique qu’il y a d’autres manières de «faire de la politique». Que proposent-ils ?
Ils proposent précisément de mettre en mouvement les différentes composantes du corps social par ce processus d’Etats généraux conduisant à une constituante qui redéfinirait les droits humains et civiques fondamentaux et rendrait caduques les procédures qui ont fait la preuve de leurs limites, voire de leur perversion. L’acte démocratique (décision après expression, analyse, débat contradictoire, délibération et arbitrage) porterait sur l’élaboration, par les citoyens, des orientations politiques, des programmes et des projets de lois qui feraient l’objet de votes. S’agissant des personnes mandatées, elles pourraient être choisies par le tirage au sort parmi les personnes volontaires impliquées dans l’élaboration et le vote des orientations, programmes et lois. Les mandats seraient courts, sans cumul, respecteraient strictement la parité hommes/femmes et seraient assortis de procédures de révocation respectueuses des individus et du droit.
Esprit critique

En faisant porter l’acte démocratique sur l’essentiel, à savoir l’élaboration et la validation citoyenne des projets de lois et des programmes, les individus ne se dessaisissent pas de leur puissance d’agir. Nous aboutissons ainsi à une proposition inverse à celle de la pratique délégataire actuelle par laquelle le peuple est amené à aliéner sa souveraineté à des élus qui bien souvent ne représentent que 20% de l’électorat mais qui, malgré cela, s’autorisent de cette faible légitimité pour décider sans contrôle. Ainsi, ces propositions non violentes sont plus révolutionnaires qu’il n’y paraît. Elles donnent des missions nouvelles à l’Ecole, celles d’une formation et d’une émancipation politiques, également, aux associations de jeunesse et d’éducation populaire qui seraient appelées à devenir des laboratoires d’expérimentation de la pratique démocratique. Les syndicats, mouvements sociaux et partis politiques auraient pour tâche d’alimenter la réflexion des citoyens, salariés et usagers, d’aiguiser leur esprit critique et de leur permettre d’agir dans l’espace public pour y défendre leurs droits et en créer de nouveaux.
Affirmons-le haut et fort : rien ne sera possible sans les citoyens ni sans leurs approches souvent discordantes et contradictoires mais dont toute l’intelligence collective sera de savoir les fertiliser. C’est dans l’arbitrage délibéré des conflits que se construiront un nouvel imaginaire social et une conception de la démocratie qui, loin de se limiter à un mode de gouvernement parmi d’autres, devra être pensée et pratiquée comme l’engagement d’individus devenus enfin des sujets politiques venant déborder, subvertir et transformer les logiques sociales en place.
On peut taxer ces propositions d’utopiques et les juger inadaptées aux urgences socio-économiques générées par la crise. Cependant, elles nous mettent devant un choix : gérer au mieux les contradictions d’intérêts du moment en pacifiant leurs effets potentiellement destructeurs, ou regarder, à la fois au plus près et au plus loin, et entendre tous ces bruissements du social porteurs d’aspirations nouvelles. C’est pour n’avoir pas eu cette oreille attentive et avoir trop et trop longtemps écouté ses courtisans que Louis XVI se trouva fort dépourvu quand la bise fut venue.

"Vous leur direz là-haut..."


Un grand merci à Cassandre et Pierre Alexandre pour leur hospitalité,  à Amandine, Julien et Jean Sébastien, leur belle énergie !
Merci à Catherine et Christophe ainsi que leurs deux filles, apothéose de la Liberté. Une joie émane de cette famille, cette joie qui change le monde.
Merci aussi à toutes ces personnes que je rencontre, qui prennent un peu de temps, qui osent un détour, un partage, et qui livrent un peu d’eux-mêmes.

Et oui le monde est beau !
je marche et voilà qu'un homme fait demi tour simplement pour me rencontrer. Il  propose de m’emmener en dehors de la zone industrielle de Sens. Je le recroise quelques temps plus tard dans son village. Là, il m'offre le repas en compagnie de sa femme. Après des moments de partage très riches, ils décident de m'accompagner un bout de chemin. Merci Dominique et Michel.
Je remercie aussi le fournil de Brannaysien qui m'a offert un sandwich. Cela montre simplement que bon nombre de gens sur mon passage sont solidaires et le communiquent par de petits gestes. Des encouragements. Un espoir. Je ne suis pas tout seul sur cette voie.
Souvent, les personnes que je rencontre me disent : « vous leur direz là haut ... »

jeudi 20 février 2014

TEMOIGNAGE


Voilà encore un témoignage qui m’a touché. Une restauratrice réputée dans sa région, faisant tout maison, entourée de cinq personnes dont un apprenti, 70 couverts par jour, faisant un très bon chiffre, se voit contrainte de fermer. Quand elle a tout payé, elle n’arrive pas à se payer décemment.
Elle travaille non stop, dans le stress, à s’en rendre malade. Cette personne particulièrement professionnelle, ne s'en sort pas messieurs les politiques. Elle décide d'arrêter. Son désir de bien recevoir les gens ne suffit plus. Elle est épuisée.
Franchement, mesdames, messieurs les politiques est-ce normal ?

Changer et changer le monde...



Ce mot pour vous annoncer la sortie du film : « Changer et changer le Monde ».

réalisation... Jean-Claude Decourt
musique... Trio Zéphyr
durée... 74 mn

Notre agitation menace le Monde.

Le constat de nos sottises est fait.
Cela suffit-il pour que nous changions ?

Et si nous essayions de comprendre
pourquoi nous en sommes arrivés là ?

Et si explorer les causes profondes de nos comportements
était une étape inévitable pour changer de niveau de conscience ?


Pour plus d'infos, cliquez ici:
http://www.utopimages.org/spip.php?article22

http://www.utopimages.org/

Amitiés croissantes

--
UTOPIMAGES
04 67 95 43 84
contact@utopimages.org
http://www.utopimages.org


"Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale
que d'être parfaitement intégré dans une société  profondément malade"
Krishnamurti

Qu'attendons nous ?


Voila, bientôt un mois que je marche. 
Quels bons moments, quelle joie de rencontrer autant de gens ouverts. Des gens solidaires, des gens qui ouvrent leur porte, s'en avoir peur de l'autre.
Des échanges parfois impensables, des rencontres enrichissantes. 
Hier, j’ai fait la connaissance d’un infirmier qui venait de prendre conscience de la futilité du matériel qu’il avait acquis. Il venait de prendre conscience qu'une réalité supérieure existait. Et ceci grâce au comportement de nos politiques. La manière dont on est manipulé, anesthésié. Ce manque de conscience qui se fait de plus en plus criant parmi nos dirigeants. 
J'ai aussi rencontré un épicier qui a décidé de travailler avec les locaux, le plus possible en bio. Et bien pour l'instant, pas de salaire ! Que doit-il faire pour gagner de quoi subsister? Vendre du bas de gamme? Ne pas déclarer tout son chiffre? Tricher avec sa balance?
Quelle horreur, toutes ces lois qui détournent les êtres humains du bien commun…  Des lois, des taxes qui acculent les gens à tricher, à biaiser ! Il faut dire que nos politiques sont un bon exemple dans ce domaine.

Et puis ça suffit de dérouler le tapis rouge à des multinationales, destructrices de notre terre  et de mettre des bâtons dans les roues de ceux qui veulent simplement vivre heureux, généreux, reliés à la nature, à tous les êtres vivants !   


Des milliers, des millions de gens semblent s'éveiller d'une longue somnolence. Bien sûr, le chemin semble encore long et pourtant, nous n'avons plus beaucoup de temps pour changer nos comportements. De vrais changements profonds. Il faudrait plusieurs générations, mais nous n'avons plus ce temps devant nous.

C'est pour cela que j'invite tous les citoyens conscients, tous ceux qui sentent que ce monde ne peut plus durer sur ces vieilles bases,  à venir s'assoir devant tous les bâtiments qui symbolisent le pouvoir. Nous avons besoin de femmes et d'hommes politiques qui ne cherchent pas le pouvoir, nous avons besoin de femmes et d’hommes qui sont portés par le peuple, et qui se mettent au service des citoyens et de la terre.

dimanche 16 février 2014

Un encouragement de Mado

Voici un témoignage et encouragement de Mado Guéret. Mado peint et expose. Actuellement une partie de ses toiles sont au restaurant le Bergerac. Elle écrit:
"Bonjour, si tous les français se donnaient  la peine et le courage comme toi, peut être qu'on arriverait à se faire comprendre. Beaucoup de personnes se plaignent mais ne bougent pas. C'est quand les lois sont votées, qu'ils réagissent : trop tard. Merci au nom des français,  bon courage, accroche toi!
Mado, une retraitée qui vit avec 850€; bravo"

chemins






chemins,  parfois sans issue... mais pas sans raison, toujours une belle rencontre !

vendredi 14 février 2014

Question à M.Hollande


Monsieur Hollande,
Vous avez déclaré, lors de votre discours à San Francisco qu'il fallait changer la manière de produire et de consommer et… parvenir à un monde meilleur.

Alors voici mes questions :
Qu'avez-vous changé dans votre propre vie ? Qu'avez-vous changé à l'Elysée, qu’avez-vous changé dans le fonctionnement du gouvernement dans ce domaine ?
 Comment la France va-t-elle contribuer à créer un monde meilleur?
 Quelle est donc cette prise de conscience ? Des mots,  ou un vrai tournant bienveillant ?
A quand un vrai changement de direction où l’argent et l’économie ne sont plus mis en avant au détriment de l’être humain ?

Monsieur Hollande, levez-vous et marchez avec tous ceux qui osent chercher un chemin plus juste.

Denis Cheneau

MERCI !


Merci à tous ceux que je croise sur le chemin, merci pour leur hospitalité et leur spontanéité : un repas offert au gîte de Monétreuil (saône et loire), merci à Henri qui m’a mis en relation avec M. Koffe, journaliste.
Merci à Marie Blanche à Chalons sur Saône, nous avons commencé par une bonne bière ! Le lendemain, elle m’a aidé en me mettant sur le bon chemin !
Merci à cette dame qui m’a donné des gants, elle m’a confié que sa fille allait donné sa démission à la poste à cause des condition de travail.
J'ai fait aussi une halte à l'hôtel « Clair de lune » et après discussion avec le patron, sa femme m’a offert un pain d'épices maison qui fut mon repas de la journée.
Merci à Fanny et Philippe qui m’ont aussi accueilli avec beaucoup de sympathie et une très bonne bière, qu'il fait lui même. Extraordinaire de voir des gens qui sont portés par leur passions.
Merci  aux frères du monastère de la Pierre qui vire. Quel bonheur de se ressourcer dans un tel lieu. Quelle richesse, quelle humilité, quelle paix !
Merci aux agriculteurs qui confient leur épuisement, leur détresse : marre de la législation dans tous les domaines, les normes, la réglementation, les lois sur tout (les stagiaires, les contrôles… la méfiance).
 Merci à Richard du Sucré Salé qui m’a offert le repas, quand je lui ai parlé de ma dé-marche, un accueil chaleureux dans cette ville, j’avais l’impression d’être entouré de sourires.
Merci à La famille Pron, à Pontaubert, une famille unie, soudée, avec un vraie bon sens et quelle hospitalité !
Merci à l’Expâtisserie à Arcy sur cure, un accueil attentionné, une écoute , un partage…
Je n'ai pas encore remercié Jean Paul qui tient « le bout en train » à Condal en Saône et Loire qui m’a offert un chocolat au passage. Cet homme tient son restaurant tout seul. Et la je lui tire mon chapeau. Comment faire autrement ? Toujours pareil, le coût du travail ! C'est hallucinant !
Tout est sclérosé, ça coince de partout ! Ceux qui pondent ces lois sans réellement connaître le terrain et le quotidien des personnes concernées se rendent-ils compte que cela va finalement à l'encontre de la Liberté, à l’encontre de l’imagination et la créativité humaine, à l’encontre de toutes motivations et toute spontanéité,
bref, à l'encontre de la Vie.