« Ayez de l’audace ! », ce jeune qui remet François Hollande à sa place
« Ayez de l’audace ! », ce jeune qui remet François Hollande à sa place
« Un
jeune de mon âge a été assassiné. », William est un tout jeune
volontaire en service civique de Toulouse. Il était présent
aux rassemblements Toulousains contre les violences policières et pour
la justice pour Rémi. Il livre aujourd’hui un message à François
Hollande, son « ras le bol » contre l’immobilisme, juge-t-il, du
Président de la République. Voici ses mots pour que vous puissiez juger
par vous même.
Monsieur le Président de la République,
J’ai voté pour vous au second tour des élections présidentielles,
j’ai voté pour votre programme, j’ai voté pour les idées que vous
représentez ; les idées de la gauche, de Jaurès, du progrès social et de
l’égalité. Aujourd’hui, que reste-t-il de ces valeurs, que reste-t-il
de ces idées ?
VOULEZ-VOUS LAISSER CE MONDE À VOS ENFANTS ?
Vous voilà confronté à deux défis fondamentaux : celui de la crise
économique, et celui de la crise écologique. La France compte maintenant
huit millions de pauvres. Le terme pauvre n’est pas qu’un mot, pas
qu’un chiffre, mais une réalité concrète : ce sont des personnes qui
doivent tenter de vivre avec moins de 993 euros par mois, c’est-à-dire
survivre.
Comme vous le savez, car vous avez certainement du lire le dernier
rapport du GIEC,
si d’ici vingt à trente ans nous ne réduisons pas considérablement nos
émissions de gaz à effet de serre, nous courrons droit à la catastrophe.
Un cercle vicieux menace notre civilisation, notre espèce ainsi que
tous les êtres vivant sur Terre. Ces mots cachent toutes les morts que
le dérèglement climatique va engendrer, toutes les tensions et les
possibles guerres.
Voulez-vous laisser ce monde à vos enfants, Monsieur le Président ?
« Ayez de l’audace ! », ce jeune qui remet François Hollande à sa place« Un
jeune de mon âge a été assassiné. », William est un tout jeune
volontaire en service civique de Toulouse. Il était présent
aux rassemblements Toulousains contre les violences policières et pour
la justice pour Rémi. Il livre aujourd’hui un message à François
Hollande, son « ras le bol » contre l’immobilisme, juge-t-il, du
Président de la République. Voici ses mots pour que vous puissiez juger
par vous même.
Monsieur le Président de la République,
J’ai voté pour vous au second tour des élections présidentielles,
j’ai voté pour votre programme, j’ai voté pour les idées que vous
représentez ; les idées de la gauche, de Jaurès, du progrès social et de
l’égalité. Aujourd’hui, que reste-t-il de ces valeurs, que reste-t-il
de ces idées ?
VOULEZ-VOUS LAISSER CE MONDE À VOS ENFANTS ?
Vous voilà confronté à deux défis fondamentaux : celui de la crise
économique, et celui de la crise écologique. La France compte maintenant
huit millions de pauvres. Le terme pauvre n’est pas qu’un mot, pas
qu’un chiffre, mais une réalité concrète : ce sont des personnes qui
doivent tenter de vivre avec moins de 993 euros par mois, c’est-à-dire
survivre.
Comme vous le savez, car vous avez certainement du lire le dernier
rapport du GIEC,
si d’ici vingt à trente ans nous ne réduisons pas considérablement nos
émissions de gaz à effet de serre, nous courrons droit à la catastrophe.
Un cercle vicieux menace notre civilisation, notre espèce ainsi que
tous les êtres vivant sur Terre. Ces mots cachent toutes les morts que
le dérèglement climatique va engendrer, toutes les tensions et les
possibles guerres.
Voulez-vous laisser ce monde à vos enfants, Monsieur le Président ?
QU’AVEZ-VOUS FAIT DURANT CETTE PREMIÈRE MOITIÉ DE MANDAT ?
En tant que Président de la République, vous avez l’entière
responsabilité de vos actes ou plutôt de votre inaction face à ces
crises.
Vous avez en main le pouvoir de changer les choses. Ce
pouvoir, nous vous l’avons donné, nous, le peuple de gauche, nous les
progressistes.Qu’avez vous fait durant cette première moitié de
mandat ? Quelles sont vos réponses à ces deux défis ? Vous avez cédé
par manque d’audace. Cédé à une classe dominante en menant une politique
d’austérité. Vous avez volé des droits que nous avions acquis. Par
exemple, celui du repos, de la retraite à laquelle vous avez pris quatre
précieuses années. Vous avez taxé non pas les fortunés mais les
pauvres, les personnes les plus fragiles, ces pauvres travailleurs qui
se battent déjà pour survivre. Tout cela pour rembourser une dette dont
ils ne sont en rien responsables, créée par des banquiers cupides, que
votre prédécesseur a renfloués avec des sommes astronomiques et sans
contrepartie.
LA FRANCE N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI RICHE
Vous le savez Monsieur, mais la richesse est très inégalement répartie.
Comment pouvez-vous accepter, en tant qu’homme de gauche, que huit
millions de personnes souffrent de la pauvreté alors que les 10 % les
plus aisés de France possèdent 48 % des richesses ?
Comment pouvez vous accepter que des personnes comme Bernard Arnaud,
PDG de LVMH, possèdent un patrimoine de 27 milliards d’euros, soit
presque deux millions d’années de SMIC ? A-t-il vraiment mérité ces 27
milliards ? De tels revenus sont-ils nécessaires ? D’où vient cette
richesse, sinon du travail de ses employés sous-payés qui eux, se
battent pour survivre?
Comment pouvez vous accepter, en tant que garant de la
République et de ses valeurs d’égalité, que les patrons les mieux
rémunérés de France touchent entre 400 et 1110 années de SMIC par an
alors que juste sur l’année 2013, quatre cent cinquante trois SDF sont
morts de faim dont vingt-huit enfants ? Ces enfants, Monsieur,
auraient pu être votre progéniture. Si vous êtes un homme de gauche,
vous devez certainement avoir la conviction que leur situation ne relève
pas de leur volonté mais de la contingence de leur naissance et donc
admettre que c’est cette même contingence qui fait que vous êtes
Président de la République, qui, finalement, a différencié leur destin
du vôtre.
UN PEU D’AUDACE !
Sachez Monsieur, que vous avez plusieurs moyens d’action à votre
disposition, pour cesser toutes ces injustices. Il vous suffirait de
taxer ne serait-ce qu’une partie supplémentaire de ces richesses issues
du capital et de l’évasion fiscale, estimées à 600 milliards d’euros,
afin de mieux la redistribuer. Il suffirait, par exemple, de seulement
13 milliards par an, selon le PNUD (Programme des Nations Unies pour le
Développement) afin que tout citoyen français puisse ne plus souffrir ni
de la faim ni de la soif.
Il ne s’agit pas par là de détruire le capitalisme. Encore
moins de changer totalement le monde, mais d’avoir l’audace d’apporter
une justice, et permettre à des personnes de pouvoir vivre dignement.
SIVENS ET NOTRE-DAME-DES-LANDES, DES SYMBOLES
Quelles ont été vos réponses face au grand défi du changement
climatique ? Au lieu de lancer de grands projets et de grands
investissements dans les énergies renouvelables, d’orienter le pays vers
la croissance verte, vous réagissez violemment avec comme objectif la
défense, coûte que coûte, des projets inutiles et destructeurs.
Sivens comme Notre Dame des Landes ne sont pas que de simples
projets mais des symboles. Les maux de ce monde, de ce vieux monde, qui
est sur le point de mourir. Ce monde consumériste qui ne prend
pas conscience de la relation vitale que l’homme doit avoir avec la
nature, un système qui en moins d’un siècle nous amène déjà au bord du
précipice.
Il y a maintenant deux semaines, un jeune de mon âge a été assassiné.
C’était un jeune homme militant qui ne croyait absolument pas en la
violence et au pouvoir de la haine.
FACE AUX ABUS POLICIERS
Je me trouvais, hier, au rassemblement organisé à Toulouse,
accompagné d’autres militants, dont une très large majorité était
également pacifiste, afin d’exprimer notre refus et notre désarroi face
aux abus policiers. Abus policiers démontrés par l’utilisation d’armes
létales dont l’usage fut grandement abusif (flashball, grenade
assourdissante ou offensive). Nous avons été pris en étaux par la
Police, qui luttait contre des casseurs, groupe dont la démarche
violente n’est pas acceptable.
Possédez-vous donc cette sagesse d’esprit, Monsieur, de ne
pas opérer d’amalgame entre ceux dont le mécontentement est animé par la
haine, et ceux qui, a contrario, s’indignent de manière pacifique ?
Un cordon de CRS nous a empêchés de quitter cette manifestation, qui
s’est transforme progressivement en émeute. Alors que nous scandions
notre pacifisme, tout en exhibant les paumes de nos mains, nous étions
enfermés sur ces allées Jean Jaurès, triste théâtre des affrontements.
Les forces de l’ordre, anciennement « gardiens de la paix », ont bafoué
notre liberté de circulation, droit fondamental figurant dans un des
textes régissant l’intégralité de la justice : la Déclaration des Droits
de l’Homme et du Citoyen édicté en 1789. Déclaration intégrée dans
notre Constitution, dont l’exécutif, a le devoir de veiller à son
respect en vertu de l’article 5 de la Constitution.
« Ayez de l’audace ! », ce jeune qui remet François Hollande à sa place« Un
jeune de mon âge a été assassiné. », William est un tout jeune
volontaire en service civique de Toulouse. Il était présent
aux rassemblements Toulousains contre les violences policières et pour
la justice pour Rémi. Il livre aujourd’hui un message à François
Hollande, son « ras le bol » contre l’immobilisme, juge-t-il, du
Président de la République. Voici ses mots pour que vous puissiez juger
par vous même.
Monsieur le Président de la République,
J’ai voté pour vous au second tour des élections présidentielles,
j’ai voté pour votre programme, j’ai voté pour les idées que vous
représentez ; les idées de la gauche, de Jaurès, du progrès social et de
l’égalité. Aujourd’hui, que reste-t-il de ces valeurs, que reste-t-il
de ces idées ?
VOULEZ-VOUS LAISSER CE MONDE À VOS ENFANTS ?
Vous voilà confronté à deux défis fondamentaux : celui de la crise
économique, et celui de la crise écologique. La France compte maintenant
huit millions de pauvres. Le terme pauvre n’est pas qu’un mot, pas
qu’un chiffre, mais une réalité concrète : ce sont des personnes qui
doivent tenter de vivre avec moins de 993 euros par mois, c’est-à-dire
survivre.
Comme vous le savez, car vous avez certainement du lire le dernier
rapport du GIEC,
si d’ici vingt à trente ans nous ne réduisons pas considérablement nos
émissions de gaz à effet de serre, nous courrons droit à la catastrophe.
Un cercle vicieux menace notre civilisation, notre espèce ainsi que
tous les êtres vivant sur Terre. Ces mots cachent toutes les morts que
le dérèglement climatique va engendrer, toutes les tensions et les
possibles guerres.
Voulez-vous laisser ce monde à vos enfants, Monsieur le Président ?
QU’AVEZ-VOUS FAIT DURANT CETTE PREMIÈRE MOITIÉ DE MANDAT ?
En tant que Président de la République, vous avez l’entière
responsabilité de vos actes ou plutôt de votre inaction face à ces
crises.
Vous avez en main le pouvoir de changer les choses. Ce
pouvoir, nous vous l’avons donné, nous, le peuple de gauche, nous les
progressistes.Qu’avez vous fait durant cette première moitié de
mandat ? Quelles sont vos réponses à ces deux défis ? Vous avez cédé
par manque d’audace. Cédé à une classe dominante en menant une politique
d’austérité. Vous avez volé des droits que nous avions acquis. Par
exemple, celui du repos, de la retraite à laquelle vous avez pris quatre
précieuses années. Vous avez taxé non pas les fortunés mais les
pauvres, les personnes les plus fragiles, ces pauvres travailleurs qui
se battent déjà pour survivre. Tout cela pour rembourser une dette dont
ils ne sont en rien responsables, créée par des banquiers cupides, que
votre prédécesseur a renfloués avec des sommes astronomiques et sans
contrepartie.
LA FRANCE N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI RICHE
Vous le savez Monsieur, mais la richesse est très inégalement répartie.
Comment pouvez-vous accepter, en tant qu’homme de gauche, que huit
millions de personnes souffrent de la pauvreté alors que les 10 % les
plus aisés de France possèdent 48 % des richesses ?
Comment pouvez vous accepter que des personnes comme Bernard Arnaud,
PDG de LVMH, possèdent un patrimoine de 27 milliards d’euros, soit
presque deux millions d’années de SMIC ? A-t-il vraiment mérité ces 27
milliards ? De tels revenus sont-ils nécessaires ? D’où vient cette
richesse, sinon du travail de ses employés sous-payés qui eux, se
battent pour survivre?
Comment pouvez vous accepter, en tant que garant de la
République et de ses valeurs d’égalité, que les patrons les mieux
rémunérés de France touchent entre 400 et 1110 années de SMIC par an
alors que juste sur l’année 2013, quatre cent cinquante trois SDF sont
morts de faim dont vingt-huit enfants ? Ces enfants, Monsieur,
auraient pu être votre progéniture. Si vous êtes un homme de gauche,
vous devez certainement avoir la conviction que leur situation ne relève
pas de leur volonté mais de la contingence de leur naissance et donc
admettre que c’est cette même contingence qui fait que vous êtes
Président de la République, qui, finalement, a différencié leur destin
du vôtre.
UN PEU D’AUDACE !
Sachez Monsieur, que vous avez plusieurs moyens d’action à votre
disposition, pour cesser toutes ces injustices. Il vous suffirait de
taxer ne serait-ce qu’une partie supplémentaire de ces richesses issues
du capital et de l’évasion fiscale, estimées à 600 milliards d’euros,
afin de mieux la redistribuer. Il suffirait, par exemple, de seulement
13 milliards par an, selon le PNUD (Programme des Nations Unies pour le
Développement) afin que tout citoyen français puisse ne plus souffrir ni
de la faim ni de la soif.
Il ne s’agit pas par là de détruire le capitalisme. Encore
moins de changer totalement le monde, mais d’avoir l’audace d’apporter
une justice, et permettre à des personnes de pouvoir vivre dignement.
SIVENS ET NOTRE-DAME-DES-LANDES, DES SYMBOLES
Quelles ont été vos réponses face au grand défi du changement
climatique ? Au lieu de lancer de grands projets et de grands
investissements dans les énergies renouvelables, d’orienter le pays vers
la croissance verte, vous réagissez violemment avec comme objectif la
défense, coûte que coûte, des projets inutiles et destructeurs.
Sivens comme Notre Dame des Landes ne sont pas que de simples
projets mais des symboles. Les maux de ce monde, de ce vieux monde, qui
est sur le point de mourir. Ce monde consumériste qui ne prend
pas conscience de la relation vitale que l’homme doit avoir avec la
nature, un système qui en moins d’un siècle nous amène déjà au bord du
précipice.
Il y a maintenant deux semaines, un jeune de mon âge a été assassiné.
C’était un jeune homme militant qui ne croyait absolument pas en la
violence et au pouvoir de la haine.
FACE AUX ABUS POLICIERS
Je me trouvais, hier, au rassemblement organisé à Toulouse,
accompagné d’autres militants, dont une très large majorité était
également pacifiste, afin d’exprimer notre refus et notre désarroi face
aux abus policiers. Abus policiers démontrés par l’utilisation d’armes
létales dont l’usage fut grandement abusif (flashball, grenade
assourdissante ou offensive). Nous avons été pris en étaux par la
Police, qui luttait contre des casseurs, groupe dont la démarche
violente n’est pas acceptable.
Possédez-vous donc cette sagesse d’esprit, Monsieur, de ne
pas opérer d’amalgame entre ceux dont le mécontentement est animé par la
haine, et ceux qui, a contrario, s’indignent de manière pacifique ?
Un cordon de CRS nous a empêchés de quitter cette manifestation, qui
s’est transforme progressivement en émeute. Alors que nous scandions
notre pacifisme, tout en exhibant les paumes de nos mains, nous étions
enfermés sur ces allées Jean Jaurès, triste théâtre des affrontements.
Les forces de l’ordre, anciennement « gardiens de la paix », ont bafoué
notre liberté de circulation, droit fondamental figurant dans un des
textes régissant l’intégralité de la justice : la Déclaration des Droits
de l’Homme et du Citoyen édicté en 1789. Déclaration intégrée dans
notre Constitution, dont l’exécutif, a le devoir de veiller à son
respect en vertu de l’article 5 de la Constitution.
Enfin, nous avons pu sortir de ce guet-apens en passant par une
résidence privée. Nous avions d’ailleurs été parmi les dernières
personnes à pouvoir fuir cet enfer. Car par la suite, un CRS a bloqué la
porte par laquelle nous avions pu fuir, violant ainsi un domicile sans
autorisation. Cet infâme individu empêchait les habitants de la
résidence de rentrer à leur domicile. Enfin, seulement ceux qui
n’avaient pas « la couleur de peau appropriée ».
En effet, une famille « ne rentrant pas dans sa norme », qui par
ailleurs n’avait rien à voir avec la manifestation a souhaité regagner
son domicile, accompagnée d’un enfant en bas âge. Ils voulaient juste
rentrer chez eux, fuir cette guérilla urbaine. Le CRS leur a refusé
l’accès à leur propre demeure, alors que plus tard, une personne
correspondant plus à l’idéal du bon français vu par le CRS, se vit
autoriser l’accès à son domicile.
LA RÉPUBLIQUE A BESOIN DE LA CONFIANCE POUR VIVRE
Vous avez une part de responsabilité dans ces violations, vous êtes
le garant du contrat social Monsieur, de ces règles et de ces droits qui
régissent la bonne entente entre les citoyens.
Ce sont ces droits, ces devoirs constamment violés, cette
rupture avec les intérêts du peuple et ce piétinement des valeurs
fondamentales créent un véritable chaos dans la société. Une violence, Monsieur, qui peut nous mener aux pires atrocités, et mettre en danger notre République.
Si je vous écris cette lettre Monsieur, c’est pour vous adresser mon
inquiétude quant à l’état actuel de notre pays qui est de plus en plus
divisé, et dont l’avenir semble trouble. Je sais pertinemment que cette
lettre ne va strictement rien changer à votre politique, mais cela peut
être au moins un moyen de vous ramener à quelques unes de vos valeurs
énoncées lors de votre campagne électorale : celles de la gauche et de
la République.
Jaurès, qui est normalement un exemple pour tout homme de gauche, disait : »La République c’est la confiance et l’audace. »
Si vous n’avez pas l’audace de relever les grands défis auxquels nous
sommes confrontés, la confiance ne régnera jamais. Et je ne parle pas
seulement de vous Monsieur, de vos intérêts égoïstes qui pourraient être
l’envie d’être réélu, l’envie de voir votre cote de popularité
augmenter ou tout autre abject artifice, mais de la République qui a
besoin de cette confiance pour vivre. A
gissez, ayez de l’audace
avant que la confiance des Français en leur République ne disparaisse
pour toujours et que renaissent les monstres du fascisme, de la haine.
Avec le peu de confiance qui me reste en votre audace.