Habitat

C’est la maison en rond faite de ballots de paille par Matthew, en France. Il construira une seconde maison en rond, à Cornwall, en Angleterre en ce mois de septembre. Les détails du chantier participatif sont, étapes par étapes, mentionnés dans cet article : http://naturalhomes.org/step-by-step-roundhouse.htm .


https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gENrutTpgeQ

Construction : Les briques de chanvre pourraient changer notre façon de tout construire.

Quand il s’agit de nouvelles idées de logement durable, on a toujours l’impression que c’est pour construire une maison éconergétique en termes d’isolation, d’éclairage, d’électricité, etc. On veut vous faire croire que les grandes entreprises et les projets gouvernementaux travaillent avec la meilleure technologie possible pour proposer des solutions efficaces et qui seront excellentes pour l’environnement. Si c’était vraiment le cas, je peux vous garantir que le monde entier serait en train d’utiliser les briques de chanvre en ce moment. Vous n’en avez pas entendu parler ? Je ne suis pas trop surpris.
briques de chanvre
Tout d’abord, qu’est-ce que la brique de chanvre ?
La brique de chanvre est un matériau de construction dans lequel on incorpore du chanvre. La brique de chanvre est très polyvalente car elle peut servir d’isolant pour les murs, les sols, la toiture, et plus encore. C’est ignifuge, imperméable et imputrescible tant qu’elle est hors sol/ au-dessus du sol. La brique de chanvre est fabriquée à partir de matière de rebut ou de la tige intérieure de la plante de chanvre et est ensuite mélangée à un liant à base de chaux pour créer le matériau de construction.
Ce mélange crée une empreinte carbone négative pour ceux qui se préoccupent de l’empreinte carbone. Le béton de chanvre est beaucoup plus polyvalent, plus facile à travailler et plus souple que le béton. En fait, les tremblements de terre ne peuvent pas fissurer ces structures car elles sont 3 fois plus résistantes que le béton ordinaire.
Comme la chaux est le liant, les constructeurs n’ont pas besoin de chauffer la chaux comme devrait le faire un fournisseur pour la création industrielle de béton.
Il en résulte une grande économie d’énergie lors de la construction de béton de chanvre contrairement au béton traditionnel. Pour en revenir à l’aspect carbone, la brique de chanvre retient (cache ou enferme) le carbone car elle est très riche en cellulose. Grâce à son cycle de vie croissant, elle enferme de grandes quantités de carbone qui sert ensuite à construire la maison ou le bâtiment, on l’utilise pour construire. Cela permet à l’atome de carbone de ne pas se libérer dans l’atmosphère. Une maison peut économiser environ 9 000 kilos de carbone lorsqu’on la construit avec des briques de chanvre.
briques de chanvre
La brique de chanvre est un bien meilleur matériau de construction car il est très résistant, léger, et imperméable à l’air.
Lorsqu’on l’utilise pour les murs extérieurs, elle laisse l’eau entrer sans faire pourrir ni endommager le matériel. Sur le plan pratique, au lieu d’avoir à construire des maisons avec un espace entre les murs extérieurs, que l’on remplit ensuite avec un isolant, vous pouvez simplement utiliser un mur en briques de chanvre. Comme la chaux est enveloppée dans la cellulose, la chaux met un peu plus de temps à se pétrifier mais elle est encore incroyablement solide. Au fil du temps, la chaux cherche à revenir à l’état de rocher, de sorte que le matériau devient de plus en plus solide jusqu’à se pétrifier complètement.
Cela signifie que le mur va durer des milliers d’années comparé aux matériaux de construction actuels qui durent entre 40 et 100 ans. Par ailleurs, si vous mélangez trop la brique de chanvre pendant la construction, vous pouvez l’utiliser comme engrais pour votre potager. Comme le chanvre pousse
en seulement 14 semaines, c’est une solution très puissante, polyvalente, économique et durable.
briques de chanvre
Autre point intéressant, le chanvre ne nécessite aucun engrais, désherbant, pesticide ni fongicide pour être cultivé. La graine de chanvre peut être récoltée comme un aliment nutritif riche en huile oméga-3, acides aminés, protéines et fibres. Elle est considérée comme un « super aliment ». On peut utiliser les fibres externes pour faire des vêtements, du papier et de nombreux articles du quotidien.
On pourrait penser que si le gouvernement et les entreprises s’inquiétaient vraiment du changement climatique et de ses effets désastreux sur la planète, ils commenceraient à mettre en œuvre cette solution très rapidement. Mais cela ne semble pas être le cas. Exagèrent-ils sur le changement climatique et à quel point NOTRE carbone l’affecte-t-il ? Ou est-ce parce qu’ils sont préoccupés par leur système qu’ils ont peur de changer les choses ? Quoi qu’il en soit, il se passe quelque chose de pas très clair.




Les gens sont en train de construire leurs propres maisons "dômes en terre". Voulez-vous savoir ce que c'est ? Découvrez les images et la vidéo ci-dessous.
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Article : https://mrmondialisation.org/tiny-house-asiatique-de-26m/
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Cette incroyable micro-maison à la signature asiatique ne fait que 26 mètres carrés ! Small is beautiful again ? Article : https://mrmondialisation.org/tiny-house-asiatiq...
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Enfin une belle idée pour sortir du système!!! Enfin un projet intéressant!!! Maintenant, si des personnes connaissent des lieux abandonnés qui ne demandent qu’à revivre, on attend vos propositions!
Mahamo : Qui n’a jamais eu envie de tout plaquer et de partir loin ?    seriez vous prêts à franchir le pas?  Vivre en Harmonie avec la nature, retrouver les vraies valeurs loin du stress et de la pollution . Qu’en pensez vous? peut on vraiment sortir du système ?            

Dans le jardin de Uli-Alto
Uli-Alto est un village des Pyrénées espagnoles occupé depuis 4 ans par trois permanents français. Ils ont roulé leurs bosses, sont encore dans la première moitié de leur vie et relèvent chaque jour le pari fou de redonner vit à un village abandonné.
Perché en haut de la vallée, c’est tout un monde qui vit là haut. Les gens de passage se suivent, se croisent, se ressemblent parfois et alimentent constamment ce manège aussi vital que l’eau qui coule dans la rivière en contrebas. En bon lieu ouvert, Uli s’enrichit de ses visiteurs et compense ainsi son isolement (13km de pistes de montagne pour atteindre la première route goudronnée). Six villages sont occupés dans la vallée, le plus grand compte une cinquantaine de personnes et existe depuis trente ans, le plus petit compte deux personnes qui entament sa restauration. Il y a aussi une fille qui se construit son habitat en partant de zéro.
Une grande diversité qui m’a un peu perdu dans mon exploration des modes de vies alternatifs. Nés de préoccupations semblables, ces villages ont de nombreux points communs. A contrario, les différences de fonctionnement sont considérables.
Occuper l’inoccupé
L’Espagne a connu un exode rural plus tardif qu’en France, particulièrement dans les années 70, laissant à l’abandon de nombreux villages. Sur ma route, j’ai d’ailleurs croisé plusieurs villes fantômes. La vallée ne fait pas exception et son isolement conférait une place de choix pour ceux qui souhaitaient reconstruire un vivre autrement.

Lakabe est le premier village de la zone à avoir été investi au bénéfice d’une tolérance par les autorités. Cela fait plus de 30 ans que la communauté survit au fil des départs et des arrivées d’habitants. Aritzkuren, un hameau enfoui dans la forêt, est occupé depuis 16 ans. Uli-Alto n’en est pas à sa première occupation, le groupe actuel le reconstruit depuis 4 ans.

Un soir à Uli-Alto, un habitant originaire d’un squat de Barcelone
Ce n’est pas un hasard si un nombre substantiel d’habitants de la vallée est issu de la mouvance « squat ». En France comme ailleurs, les squats citadins sont de plus en plus menacés et même rasés par les autorités. Ils tiennent pourtant un rôle de passerelle entre la société dominante et les sociétés alternatives.
Les villes perdent la pluralité nécessaire à une évolution saine et les occupants se voient privés des commodités pour une transition en douceur, le vieux dicton « Pour vivre heureux, vivons cachés » prend ici aussi du sens. Dans la vallée, les occupants vivent dans le statu-quo avec les autorités.


Une des places du village de Lakabé

En ville, on détruit des quartiers charmants pour construire des bâtiments plus « efficaces » en terme d’accueil ou de consommation (sans prendre en compte le coût écologique de fabrication). À quand des projets de développement rural pouvant concurrencer les projets de développement urbain ? Il y aurait possibilité de restaurer des espaces immenses et abandonnés en créant des emplois pour revaloriser les plus démunis.
Des dépendances à la société variées pour un même objectif
Loin d’un rejet tout entier de la société, l’envie de s’ouvrir est permanente. À Uli, ils ouvrent leur porte à qui le veut en ayant été jusqu’à prendre le risque de s’exposer publiquement via leur site web. À Lakabé, ils vendent du pain et de la bière, paient des impôts et inscrivent leurs enfants à l’école. Ça c’est pour la partie redistribution vers l’extérieur. La présence de la société dominante au sein des villages est plus contrastée.
Dans la vallée, on s’accorde sur l’impressionnante vitesse à laquelle Uli s’est développé. Tandis qu’à Ulo-Si, plus récente reconversion en date, ils construisent sans électricité, le groupe de Uli est arrivé chargé de groupes électrogènes et d’une quantité de matériel à faire pâlir n’importe quel bricoleur du dimanche. Pour la nourriture, l’indépendance alimentaire est encore très lointaine. Les vaches et chevaux qui vivent dans la vallée obligent à protéger chaque jardin. Au passage, ces animaux n’ont rien de sauvage et leur propriétaire profitent simplement de la grande zone de pâturage officiellement abandonnée. Beaucoup ont perdu leur récolte pour avoir négligé la robustesse de leur clôture, le sujet prête régulièrement à l’auto-dérision.


Le jardin de Uli-Alto
En attendant de se nourrir majoritairement de sa production, Uli se nourrit de ce que « Babylon » considère comme jetable. Ils font de la « récup’ » et ont même développé des liens amicaux sur le grand marché aux légumes de Pampelune. Régulièrement, ils ont le droit à des petits cadeaux. La nourriture abonde et Uli est même devenu une des meilleurs tables du coin !
Une autre manière de considérer l’espace commun et son utilisation, un regard plus utilitaire sur les produits de la société, une clé pour s’ouvrir un peu plus. Le mouvement « Occupy » gagnerait peut être à s’inspirer de ces anonymes qui construisent ailleurs et laissent les convaincus avec leur jouets dangereux et usés. L’énergie qu’ils ne gaspillent pas en s’opposant est directement au service de leur avenir.

Les bâtiments de demain seront en paille: http://info.arte.tv/fr/energie-hlm-de-demain

Alors que le débat sur la transition énergétique se poursuit, un immeuble HLM construit en début d'année permet d'imaginer ce que pourrait être le logement social de l'avenir.
info.arte.tv


Des télécabines en ville 20 ans que l'on demande aux élus d'Annemasse...


Cet épisode de «Le dessous des cartes» s’intéresse au futur des villes 




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Ne pas avoir une chambre d’amis ou un toboggan juste chez soi mais les mutualiser avec ses voisins? - Région - La Voix du Nord
lavoixdunord.fr|Par La Voix du Nord


Source : http://www.toutvert.fr/eco-village-un-mode-de-vie-qui-se-d…/
Infos & Débats | Mr Mondialisation

Partout dans le monde, fleurissent des éco-villages où les « éco-habitants » en plus des bénéfices écologiques, recherchent les avantages de la vie en communauté. L’Argentine est un des pionniers en matière d’éco-villages et voit se développer...
toutvert.fr


De l’album : Creative Gardening
De Green Renaissance
Botanical apartment therapy in Phuket, Thailand.

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