Vous êtes plus de 92.000 à suivre les actualités du mouvement. Certains d’entre vous ressentent le besoin de rencontrer d’autres colibris près de chez eux, et d’agir sur leur territoire. Aujourd’hui Colibris est un réseau de 55 groupes locaux, animés par des citoyens bénévoles. Ces groupes participent activement à la vie et à la gouvernance de Colibris, et portent localement les valeurs et les messages du mouvement. La plupart ont organisé des événements tout au long de la (R)évolution des colibris, et ont offert une résonnance forte aux actions que nous menons ensemble. Chaque groupe local développe aussi ses propres projets, qui participent à amplifier la transition, la coopération et l’action collective.
Quelques exemples d’initiatives portées par les groupes locaux colibris :
une école à pédagogie coopérative, La Marelle, en Dordogne une monnaie locale, le Stuck, à Strasbourg une grainothèque à Aubagne des potagers urbains à La Ciotat …
N’hésitez pas à prendre contact avec les colibris près de chez vous, pour en savoir plus sur leurs actions et leur actualité !
Groupes locaux Colibris
Colibris 26 Val de Drôme Contact : François MICHEL Email : valdedrome@colibris-lemouvement.org Sur le réseau social des colibris
Colibris 38 Grenoble Contact : Angélique MICHAUT Email : grenoble@colibris-lemouvement.org Sur le réseau social des colibris Site Internet : colibris38grenoble.org
Colibris 42 Bassin stéphanois Contact : Elisabeth JULLIEN Email : bassinstephanois@colibris-lemouvement.org Sur le réseau social des colibris
Colibris 69 Lyon Contacts : Alice DUCORNET et Michel TURQUIN Email : lyon@colibris-lemouvement.org Site Internet : colibris69lyon.org Sur le réseau social des colibris Sur Facebook
Colibris 73 Chambéry Email : chambery@colibris-lemouvement.org Sur le réseau social des colibris
Colibris 74 Annecy Contact : Béatrice LAUR et Céline HEMON Email : annecy@colibris-lemouvement.org Sur le réseau social des colibris Sur Facebook
Colibris 01 Pays de Gex Contact : Valérie LOUBET Email : paysdegex@colibris-lemouvement.org Sur le réseau social des colibris
Colibris a également développé des outils pour permettre aux colibris de trouver et partager les ressources nécessaires à la construction d’un projet et faciliter la pollinisation des initiatives novatrices. Nous vous invitons à les consulter !
Le réseau social des colibris L’annuaire des acteurs près de chez vous, pour trouver où manger bio, local et de saison, construire une maison plus écologique, trouver ou créer une AMAP… Les fiches pratiques Colibris, élaborées à partir de témoignages de porteurs de projets, qui sont autant de sources d’inspiration pour l’émergence de nouvelles démarches locales. Pour se donner les moyens de peser davantage sur les orientations des territoires et démultiplier la portée des actions citoyennes, agissons ensemble !
Anne-Laure, Cyrille, et toute l’équipe de Colibris
L'Agence Info Libre est allé à la rencontre d'Étienne CHOUARD ce mardi 4 novembre 2014.
vendredi 28 novembre 2014
"Nous
sommes devant un combat entre deux puissances opposées: la
détérioration de la planète (…) et les projets de restauration de la
planète"
"Ce sont deux forces opposées qui croissent toutes les deux"
"La question qu’on se pose aujourd’hui, c’est qui va l’emporte
AFP
- L'astrophysicien Hubert Reeves a estimé jeudi, à l'ouverture de la
3eme conférence environnementale, qu'il fallait "empêcher que la planète
devienne...
« Je vous en supplie », après Nicolas Hulot, David Suzuki appelle à la Désobéissance Civile On ne présente plus le Dr David Suzuki,
généticien, journaliste de renommée internationale et animateur de la
populaire série « The Nature of Things ». A 78 ans, il est Prix Nobel,
titulaire de 22 doctorats honorifiques et détenteur de nombreuses
distinctions comme le Prix Scientifique UNESCO. Le Dr David Suzuki est une des figures écologistes les plus importantes au niveau international.
Novembre 2014, le petit-fils du Dr Suzuki est arrêté lors d’une manifestation contre un projet de pipeline
de la compagnie Kinder Morgan, au sein de la zone de conservation de la
«Barnaby Mountain» au Canada. Dans la même lignée que son grand-père,
Tamo promeut l’écologie et les droits de l’Homme à travers son
association. David Suzuki va réagir vivement à cette privation de
liberté par une lettre ouverte où il appelle les gens à la Désobéissance
Civile pour protéger l’environnement.
« Une Lettre de mon grand-père »
A tous ceux que cela concerne
Texte traduit par Lona Harmaan
« Tamo Campos est mon petit-fils et je
suis très fier de lui. Il fait ce que j’aurais moi-même fait si ce
n’était pas un risque pour mon poste de présentateur de « The Nature of
Things » (La nature des choses) sur CBS.
Le monde est en conflit contre les
éléments qui nous maintiennent en vie et en bonne santé – l’air, l’eau,
la terre et la diversité des espèces. Les multinationales,
particulièrement celles dont le siège est à l’étranger, dans un autre
coin du monde, n’ont que faire des écosystèmes ou des communautés
locales, tant qu’ils n’interfèrent pas avec la maximisation du profit
des actionnaires. Elles ne sont absolument pas obligées de protéger les
écosystèmes ou les communautés locales. Leur unique but est d’engranger
autant de profit que possible.
Dans le monde entier, des citoyens et
des communautés se soulèvent pour protéger leur patrimoine écologique,
social et économique contre ces entités envahissantes qui se comportent
comme des bandits, qui intimident à l’aide de procès de « Poursuite
Stratégique Contre la Mobilisation Publique » et d’autres outils
légaux ; n’importe quoi pour continuer sur leur voie destructrice tout
en occultant les problèmes importants comme le changement climatique et
les risques de déversements [de pétrole] mis en avant par les
manifestants.
Si j’explique tout ça c’est pour
remettre les actions de Tamo et d’autres dans leur contexte. Tamo se bat
pour le monde que nous allons laisser à sa génération. Je crois que ce
que Kinder Morgan et d’autres entreprises du même acabit sont
en train de faire, c’est commettre un crime intergénérationnel, mais
aucun précédent juridique n’existe à ce sujet, impossible donc de les
poursuivre en justice sur cette accusation.
Avant que les entreprises ne deviennent
aussi puissantes, chaque génération œuvrait pour un avenir meilleur à
laisser à leurs enfants. Ce n’est pas l’objectif de ces multinationales.
Je vous en supplie, considérez le fait qu’il y ait peu de voix légales
pour protester contre ce que je considère être les activités criminelles
des compagnies comme Kinder Morgan, par conséquent les
citoyens n’ont d’autre choix que la désobéissance civile. Sommes-nous si
aveuglés par le pouvoir et l’influence des multinationales, que leurs
visions à court terme nous semblent plus importantes que leurs
conséquences potentiellement catastrophiques en termes écologiques et
sociales?
Mon petit-fils joue un rôle important
dans la lutte pour la protection des droits humains, de la justice
sociale et de l’environnement, il n’est pas un criminel. Il a fait cela
sans même essayer de profiter de ma renommée. Il est un exemple pour
tous les jeunes d’aujourd’hui, il les pousse à s’impliquer, à se battre
pour leur avenir. J’espère que la cour sera consciente de cela. »
David Suzuki, professeur émérite, UBC.
Bonus
Souvenez-vous ! A 12 ans, une de ses filles va faire
un discours bouleversant lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992.
Discours qui ne cesse d’être partagé encore aujourd’hui pour alarmer sur
la situation environnementale de notre bonne vieille planète.
C'est
le moment ou jamais ! Il faut diffuser cette vidéo et parler autour de
soit de ce qui se passe en Islande. Ce qui se passe est historique et
j'espère q...
« Ayez de l’audace ! », ce jeune qui remet François Hollande à sa place
« Ayez de l’audace ! », ce jeune qui remet François Hollande à sa place
« Un
jeune de mon âge a été assassiné. », William est un tout jeune
volontaire en service civique de Toulouse. Il était présent
aux rassemblements Toulousains contre les violences policières et pour
la justice pour Rémi. Il livre aujourd’hui un message à François
Hollande, son « ras le bol » contre l’immobilisme, juge-t-il, du
Président de la République. Voici ses mots pour que vous puissiez juger
par vous même.
Monsieur le Président de la République, J’ai voté pour vous au second tour des élections présidentielles,
j’ai voté pour votre programme, j’ai voté pour les idées que vous
représentez ; les idées de la gauche, de Jaurès, du progrès social et de
l’égalité. Aujourd’hui, que reste-t-il de ces valeurs, que reste-t-il
de ces idées ?
VOULEZ-VOUS LAISSER CE MONDE À VOS ENFANTS ?
Vous voilà confronté à deux défis fondamentaux : celui de la crise
économique, et celui de la crise écologique. La France compte maintenant
huit millions de pauvres. Le terme pauvre n’est pas qu’un mot, pas
qu’un chiffre, mais une réalité concrète : ce sont des personnes qui
doivent tenter de vivre avec moins de 993 euros par mois, c’est-à-dire
survivre.
Comme vous le savez, car vous avez certainement du lire le dernier rapport du GIEC,
si d’ici vingt à trente ans nous ne réduisons pas considérablement nos
émissions de gaz à effet de serre, nous courrons droit à la catastrophe.
Un cercle vicieux menace notre civilisation, notre espèce ainsi que
tous les êtres vivant sur Terre. Ces mots cachent toutes les morts que
le dérèglement climatique va engendrer, toutes les tensions et les
possibles guerres. Voulez-vous laisser ce monde à vos enfants, Monsieur le Président ?
« Ayez de l’audace ! », ce jeune qui remet François Hollande à sa place « Un
jeune de mon âge a été assassiné. », William est un tout jeune
volontaire en service civique de Toulouse. Il était présent
aux rassemblements Toulousains contre les violences policières et pour
la justice pour Rémi. Il livre aujourd’hui un message à François
Hollande, son « ras le bol » contre l’immobilisme, juge-t-il, du
Président de la République. Voici ses mots pour que vous puissiez juger
par vous même.
Monsieur le Président de la République, J’ai voté pour vous au second tour des élections présidentielles,
j’ai voté pour votre programme, j’ai voté pour les idées que vous
représentez ; les idées de la gauche, de Jaurès, du progrès social et de
l’égalité. Aujourd’hui, que reste-t-il de ces valeurs, que reste-t-il
de ces idées ?
VOULEZ-VOUS LAISSER CE MONDE À VOS ENFANTS ?
Vous voilà confronté à deux défis fondamentaux : celui de la crise
économique, et celui de la crise écologique. La France compte maintenant
huit millions de pauvres. Le terme pauvre n’est pas qu’un mot, pas
qu’un chiffre, mais une réalité concrète : ce sont des personnes qui
doivent tenter de vivre avec moins de 993 euros par mois, c’est-à-dire
survivre.
Comme vous le savez, car vous avez certainement du lire le dernier rapport du GIEC,
si d’ici vingt à trente ans nous ne réduisons pas considérablement nos
émissions de gaz à effet de serre, nous courrons droit à la catastrophe.
Un cercle vicieux menace notre civilisation, notre espèce ainsi que
tous les êtres vivant sur Terre. Ces mots cachent toutes les morts que
le dérèglement climatique va engendrer, toutes les tensions et les
possibles guerres. Voulez-vous laisser ce monde à vos enfants, Monsieur le Président ?
QU’AVEZ-VOUS FAIT DURANT CETTE PREMIÈRE MOITIÉ DE MANDAT ?
En tant que Président de la République, vous avez l’entière
responsabilité de vos actes ou plutôt de votre inaction face à ces
crises. Vous avez en main le pouvoir de changer les choses. Ce
pouvoir, nous vous l’avons donné, nous, le peuple de gauche, nous les
progressistes.Qu’avez vous fait durant cette première moitié de
mandat ? Quelles sont vos réponses à ces deux défis ? Vous avez cédé
par manque d’audace. Cédé à une classe dominante en menant une politique
d’austérité. Vous avez volé des droits que nous avions acquis. Par
exemple, celui du repos, de la retraite à laquelle vous avez pris quatre
précieuses années. Vous avez taxé non pas les fortunés mais les
pauvres, les personnes les plus fragiles, ces pauvres travailleurs qui
se battent déjà pour survivre. Tout cela pour rembourser une dette dont
ils ne sont en rien responsables, créée par des banquiers cupides, que
votre prédécesseur a renfloués avec des sommes astronomiques et sans
contrepartie.
LA FRANCE N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI RICHE
Vous le savez Monsieur, mais la richesse est très inégalement répartie.
Comment pouvez-vous accepter, en tant qu’homme de gauche, que huit
millions de personnes souffrent de la pauvreté alors que les 10 % les
plus aisés de France possèdent 48 % des richesses ?
Comment pouvez vous accepter que des personnes comme Bernard Arnaud,
PDG de LVMH, possèdent un patrimoine de 27 milliards d’euros, soit
presque deux millions d’années de SMIC ? A-t-il vraiment mérité ces 27
milliards ? De tels revenus sont-ils nécessaires ? D’où vient cette
richesse, sinon du travail de ses employés sous-payés qui eux, se
battent pour survivre? Comment pouvez vous accepter, en tant que garant de la
République et de ses valeurs d’égalité, que les patrons les mieux
rémunérés de France touchent entre 400 et 1110 années de SMIC par an
alors que juste sur l’année 2013, quatre cent cinquante trois SDF sont
morts de faim dont vingt-huit enfants ? Ces enfants, Monsieur,
auraient pu être votre progéniture. Si vous êtes un homme de gauche,
vous devez certainement avoir la conviction que leur situation ne relève
pas de leur volonté mais de la contingence de leur naissance et donc
admettre que c’est cette même contingence qui fait que vous êtes
Président de la République, qui, finalement, a différencié leur destin
du vôtre.
UN PEU D’AUDACE !
Sachez Monsieur, que vous avez plusieurs moyens d’action à votre
disposition, pour cesser toutes ces injustices. Il vous suffirait de
taxer ne serait-ce qu’une partie supplémentaire de ces richesses issues
du capital et de l’évasion fiscale, estimées à 600 milliards d’euros,
afin de mieux la redistribuer. Il suffirait, par exemple, de seulement
13 milliards par an, selon le PNUD (Programme des Nations Unies pour le
Développement) afin que tout citoyen français puisse ne plus souffrir ni
de la faim ni de la soif. Il ne s’agit pas par là de détruire le capitalisme. Encore
moins de changer totalement le monde, mais d’avoir l’audace d’apporter
une justice, et permettre à des personnes de pouvoir vivre dignement.
SIVENS ET NOTRE-DAME-DES-LANDES, DES SYMBOLES
Quelles ont été vos réponses face au grand défi du changement
climatique ? Au lieu de lancer de grands projets et de grands
investissements dans les énergies renouvelables, d’orienter le pays vers
la croissance verte, vous réagissez violemment avec comme objectif la
défense, coûte que coûte, des projets inutiles et destructeurs. Sivens comme Notre Dame des Landes ne sont pas que de simples
projets mais des symboles. Les maux de ce monde, de ce vieux monde, qui
est sur le point de mourir. Ce monde consumériste qui ne prend
pas conscience de la relation vitale que l’homme doit avoir avec la
nature, un système qui en moins d’un siècle nous amène déjà au bord du
précipice.
Il y a maintenant deux semaines, un jeune de mon âge a été assassiné.
C’était un jeune homme militant qui ne croyait absolument pas en la
violence et au pouvoir de la haine.
FACE AUX ABUS POLICIERS
Je me trouvais, hier, au rassemblement organisé à Toulouse,
accompagné d’autres militants, dont une très large majorité était
également pacifiste, afin d’exprimer notre refus et notre désarroi face
aux abus policiers. Abus policiers démontrés par l’utilisation d’armes
létales dont l’usage fut grandement abusif (flashball, grenade
assourdissante ou offensive). Nous avons été pris en étaux par la
Police, qui luttait contre des casseurs, groupe dont la démarche
violente n’est pas acceptable. Possédez-vous donc cette sagesse d’esprit, Monsieur, de ne
pas opérer d’amalgame entre ceux dont le mécontentement est animé par la
haine, et ceux qui, a contrario, s’indignent de manière pacifique ?
Un cordon de CRS nous a empêchés de quitter cette manifestation, qui
s’est transforme progressivement en émeute. Alors que nous scandions
notre pacifisme, tout en exhibant les paumes de nos mains, nous étions
enfermés sur ces allées Jean Jaurès, triste théâtre des affrontements.
Les forces de l’ordre, anciennement « gardiens de la paix », ont bafoué
notre liberté de circulation, droit fondamental figurant dans un des
textes régissant l’intégralité de la justice : la Déclaration des Droits
de l’Homme et du Citoyen édicté en 1789. Déclaration intégrée dans
notre Constitution, dont l’exécutif, a le devoir de veiller à son
respect en vertu de l’article 5 de la Constitution.
« Ayez de l’audace ! », ce jeune qui remet François Hollande à sa place « Un
jeune de mon âge a été assassiné. », William est un tout jeune
volontaire en service civique de Toulouse. Il était présent
aux rassemblements Toulousains contre les violences policières et pour
la justice pour Rémi. Il livre aujourd’hui un message à François
Hollande, son « ras le bol » contre l’immobilisme, juge-t-il, du
Président de la République. Voici ses mots pour que vous puissiez juger
par vous même.
Monsieur le Président de la République, J’ai voté pour vous au second tour des élections présidentielles,
j’ai voté pour votre programme, j’ai voté pour les idées que vous
représentez ; les idées de la gauche, de Jaurès, du progrès social et de
l’égalité. Aujourd’hui, que reste-t-il de ces valeurs, que reste-t-il
de ces idées ?
VOULEZ-VOUS LAISSER CE MONDE À VOS ENFANTS ?
Vous voilà confronté à deux défis fondamentaux : celui de la crise
économique, et celui de la crise écologique. La France compte maintenant
huit millions de pauvres. Le terme pauvre n’est pas qu’un mot, pas
qu’un chiffre, mais une réalité concrète : ce sont des personnes qui
doivent tenter de vivre avec moins de 993 euros par mois, c’est-à-dire
survivre.
Comme vous le savez, car vous avez certainement du lire le dernier rapport du GIEC,
si d’ici vingt à trente ans nous ne réduisons pas considérablement nos
émissions de gaz à effet de serre, nous courrons droit à la catastrophe.
Un cercle vicieux menace notre civilisation, notre espèce ainsi que
tous les êtres vivant sur Terre. Ces mots cachent toutes les morts que
le dérèglement climatique va engendrer, toutes les tensions et les
possibles guerres. Voulez-vous laisser ce monde à vos enfants, Monsieur le Président ?
QU’AVEZ-VOUS FAIT DURANT CETTE PREMIÈRE MOITIÉ DE MANDAT ?
En tant que Président de la République, vous avez l’entière
responsabilité de vos actes ou plutôt de votre inaction face à ces
crises. Vous avez en main le pouvoir de changer les choses. Ce
pouvoir, nous vous l’avons donné, nous, le peuple de gauche, nous les
progressistes.Qu’avez vous fait durant cette première moitié de
mandat ? Quelles sont vos réponses à ces deux défis ? Vous avez cédé
par manque d’audace. Cédé à une classe dominante en menant une politique
d’austérité. Vous avez volé des droits que nous avions acquis. Par
exemple, celui du repos, de la retraite à laquelle vous avez pris quatre
précieuses années. Vous avez taxé non pas les fortunés mais les
pauvres, les personnes les plus fragiles, ces pauvres travailleurs qui
se battent déjà pour survivre. Tout cela pour rembourser une dette dont
ils ne sont en rien responsables, créée par des banquiers cupides, que
votre prédécesseur a renfloués avec des sommes astronomiques et sans
contrepartie.
LA FRANCE N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI RICHE
Vous le savez Monsieur, mais la richesse est très inégalement répartie.
Comment pouvez-vous accepter, en tant qu’homme de gauche, que huit
millions de personnes souffrent de la pauvreté alors que les 10 % les
plus aisés de France possèdent 48 % des richesses ?
Comment pouvez vous accepter que des personnes comme Bernard Arnaud,
PDG de LVMH, possèdent un patrimoine de 27 milliards d’euros, soit
presque deux millions d’années de SMIC ? A-t-il vraiment mérité ces 27
milliards ? De tels revenus sont-ils nécessaires ? D’où vient cette
richesse, sinon du travail de ses employés sous-payés qui eux, se
battent pour survivre? Comment pouvez vous accepter, en tant que garant de la
République et de ses valeurs d’égalité, que les patrons les mieux
rémunérés de France touchent entre 400 et 1110 années de SMIC par an
alors que juste sur l’année 2013, quatre cent cinquante trois SDF sont
morts de faim dont vingt-huit enfants ? Ces enfants, Monsieur,
auraient pu être votre progéniture. Si vous êtes un homme de gauche,
vous devez certainement avoir la conviction que leur situation ne relève
pas de leur volonté mais de la contingence de leur naissance et donc
admettre que c’est cette même contingence qui fait que vous êtes
Président de la République, qui, finalement, a différencié leur destin
du vôtre.
Sachez Monsieur, que vous avez plusieurs moyens d’action à votre
disposition, pour cesser toutes ces injustices. Il vous suffirait de
taxer ne serait-ce qu’une partie supplémentaire de ces richesses issues
du capital et de l’évasion fiscale, estimées à 600 milliards d’euros,
afin de mieux la redistribuer. Il suffirait, par exemple, de seulement
13 milliards par an, selon le PNUD (Programme des Nations Unies pour le
Développement) afin que tout citoyen français puisse ne plus souffrir ni
de la faim ni de la soif. Il ne s’agit pas par là de détruire le capitalisme. Encore
moins de changer totalement le monde, mais d’avoir l’audace d’apporter
une justice, et permettre à des personnes de pouvoir vivre dignement.
SIVENS ET NOTRE-DAME-DES-LANDES, DES SYMBOLES
Quelles ont été vos réponses face au grand défi du changement
climatique ? Au lieu de lancer de grands projets et de grands
investissements dans les énergies renouvelables, d’orienter le pays vers
la croissance verte, vous réagissez violemment avec comme objectif la
défense, coûte que coûte, des projets inutiles et destructeurs. Sivens comme Notre Dame des Landes ne sont pas que de simples
projets mais des symboles. Les maux de ce monde, de ce vieux monde, qui
est sur le point de mourir. Ce monde consumériste qui ne prend
pas conscience de la relation vitale que l’homme doit avoir avec la
nature, un système qui en moins d’un siècle nous amène déjà au bord du
précipice.
Il y a maintenant deux semaines, un jeune de mon âge a été assassiné.
C’était un jeune homme militant qui ne croyait absolument pas en la
violence et au pouvoir de la haine.
FACE AUX ABUS POLICIERS
Je me trouvais, hier, au rassemblement organisé à Toulouse,
accompagné d’autres militants, dont une très large majorité était
également pacifiste, afin d’exprimer notre refus et notre désarroi face
aux abus policiers. Abus policiers démontrés par l’utilisation d’armes
létales dont l’usage fut grandement abusif (flashball, grenade
assourdissante ou offensive). Nous avons été pris en étaux par la
Police, qui luttait contre des casseurs, groupe dont la démarche
violente n’est pas acceptable. Possédez-vous donc cette sagesse d’esprit, Monsieur, de ne
pas opérer d’amalgame entre ceux dont le mécontentement est animé par la
haine, et ceux qui, a contrario, s’indignent de manière pacifique ?
Un cordon de CRS nous a empêchés de quitter cette manifestation, qui
s’est transforme progressivement en émeute. Alors que nous scandions
notre pacifisme, tout en exhibant les paumes de nos mains, nous étions
enfermés sur ces allées Jean Jaurès, triste théâtre des affrontements.
Les forces de l’ordre, anciennement « gardiens de la paix », ont bafoué
notre liberté de circulation, droit fondamental figurant dans un des
textes régissant l’intégralité de la justice : la Déclaration des Droits
de l’Homme et du Citoyen édicté en 1789. Déclaration intégrée dans
notre Constitution, dont l’exécutif, a le devoir de veiller à son
respect en vertu de l’article 5 de la Constitution.
Enfin, nous avons pu sortir de ce guet-apens en passant par une
résidence privée. Nous avions d’ailleurs été parmi les dernières
personnes à pouvoir fuir cet enfer. Car par la suite, un CRS a bloqué la
porte par laquelle nous avions pu fuir, violant ainsi un domicile sans
autorisation. Cet infâme individu empêchait les habitants de la
résidence de rentrer à leur domicile. Enfin, seulement ceux qui
n’avaient pas « la couleur de peau appropriée ».
En effet, une famille « ne rentrant pas dans sa norme », qui par
ailleurs n’avait rien à voir avec la manifestation a souhaité regagner
son domicile, accompagnée d’un enfant en bas âge. Ils voulaient juste
rentrer chez eux, fuir cette guérilla urbaine. Le CRS leur a refusé
l’accès à leur propre demeure, alors que plus tard, une personne
correspondant plus à l’idéal du bon français vu par le CRS, se vit
autoriser l’accès à son domicile.
LA RÉPUBLIQUE A BESOIN DE LA CONFIANCE POUR VIVRE
Vous avez une part de responsabilité dans ces violations, vous êtes
le garant du contrat social Monsieur, de ces règles et de ces droits qui
régissent la bonne entente entre les citoyens. Ce sont ces droits, ces devoirs constamment violés, cette
rupture avec les intérêts du peuple et ce piétinement des valeurs
fondamentales créent un véritable chaos dans la société. Une violence, Monsieur, qui peut nous mener aux pires atrocités, et mettre en danger notre République.
Si je vous écris cette lettre Monsieur, c’est pour vous adresser mon
inquiétude quant à l’état actuel de notre pays qui est de plus en plus
divisé, et dont l’avenir semble trouble. Je sais pertinemment que cette
lettre ne va strictement rien changer à votre politique, mais cela peut
être au moins un moyen de vous ramener à quelques unes de vos valeurs
énoncées lors de votre campagne électorale : celles de la gauche et de
la République.
Jaurès, qui est normalement un exemple pour tout homme de gauche, disait : »La République c’est la confiance et l’audace. »
Si vous n’avez pas l’audace de relever les grands défis auxquels nous
sommes confrontés, la confiance ne régnera jamais. Et je ne parle pas
seulement de vous Monsieur, de vos intérêts égoïstes qui pourraient être
l’envie d’être réélu, l’envie de voir votre cote de popularité
augmenter ou tout autre abject artifice, mais de la République qui a
besoin de cette confiance pour vivre. Agissez, ayez de l’audace
avant que la confiance des Français en leur République ne disparaisse
pour toujours et que renaissent les monstres du fascisme, de la haine.
Avec le peu de confiance qui me reste en votre audace.
lundi 24 novembre 2014
ZAD DU TESTET - interview d’un zadiste (l’école de la lutte)
Attention : les films produits par Tv Bruits -
et seulement ceux-ci - sont libres de droits pour diffusion dans un
cadre non commercial et si nous en sommes avisés.
A l’écoute des dernières infos il semblerait que la mort de Rémi
rende le projet encore plus tendu. LE projet de Barrage se casse la
gueule et c’est ce qu’on voulait.
petite info au passage : Je pense que Les ZAPATISTES ont beaucoup à nous
apprendre sur l’importance des "martyres" dans le cadre de la lutte des
classes, utilise ton "google" ;)
Le Zadiste qu’on entend ici nous exprime l’importance de ce qui s’est
passé, se passe et se passera encore dans des environnements de luttes
comme Sivens, Notre dâme des landes, Turrin, Lyon et sur tous les fronts
de lutte des projets inutiles, consuméristes et anti-démocratiques.
Dans ces espaces se mettent en place des alternatives de comportement,
de rapport à l’autre, d’économie réelle installant un rapport différent
au monde. ça passe par la nourriture produite et mangée ensemble, le
logement construit et défendu puis avec le temps par la transmission du
savoir, les réalisations ensemble ou solo et la vie tout simplement.
L’établissement longue et consensuelle de ce qui doit être se met en
place pas à pas. On voit des modèles fonctionner et d’autres afficher
leurs travers, en tâtonnant et en faisant des erreurs on avance.
(...)Comme un enfant apprenant à marcher, avec ses débordements et ses
excès, l’écriture et la réalisation d’un nouveau modèle de démocratie ne
peut aboutir sans douleurs, ce serait un leurre bien commun que d’y
croire. Les débordements (Bavures Policières) que nous venons de vivre
en font partie intégrante
En cet Hiver 2014, Nous somme entrain de réaliser quelque chose de
profondément sérieux et conscient dans ces ZADS : les forces vives de la
résistance se fédèrent et apprennent à lutter de façon non-offensive en
participant à la création d’un nouveau mouvement de conscience
collective, citoyen et décroissant n’hésitant plus à contester
l’injustice et à découdre physiquement.
Une ÉCOLE DE LA RÉSISTANCE EST ENTRAIN DE NAITRE AU CŒUR DES Tranchés
ou l’action est menée par des cœurs Anarchistes guidés par l’amour de
la vie face au esclaves de l’économie libérale.
Il n’est plus temps d’attendre car c’est entrain de se passer sous
nos yeux , RIP Zied et Bouna (27 oct 2005), Timothée Lake (17 oct
2014), Rémi Fraisse (26 oct 2014) et de toutes les victimes du SHEITAN ,
LA LUTTE CONTINUE !!! MAIN OUVERTE ET POING LEVé bien haut !!!
ps : faites attentions au Bombes les copain(e)s on à besoin de vous entiers et libres pour sauver le monde... ;)
LOVE IS THE WAY !!!!
vendredi 21 novembre 2014
L'Islande annule (encore une fois) une partie des emprunts immobiliers des ménages
La mesure, appelée « Leidréttingin »
(‘correction’), permettra aux foyers qui avaient souscrit des emprunts
hypothécaires indexés sur l’inflation avant 2008 de bénéficier d’une
annulation d’une partie de leur dette, à concurrence de 4 millions de
couronnes islandaises (25 800 euros). Depuis le mois de juillet, 69 000
familles islandaises ont sollicité de pouvoir profiter de cette mesure.
Celle-ci leur permettra de réduire leurs mensualités de 13 à 14% en
moyenne, soit une réduction individuelle de 95 à 130 euros.
Le gouvernement a prévu de financer
cette mesure, qui devrait lui coûter l’équivalent de 4,3% du PIB du
pays, par une augmentation des taxes sur les actifs des banques mises en
liquidation en 2008.
En février 2012, le gouvernement islandais avait déjà annulé l’équivalent de 13% du PIB en prêts hypothécaires.
Plus d’un quart des ménages islandais avainent été concernés par cette
mesure. A l’époque, il avait signé un accord avec les banques
partiellement nationalisées, pour annuler la part de l’endettement des
ménages qui dépassait 110% de la valeur de leur propriété. De plus, en
Juin 2010, un jugement rendu par la Cour Suprême islandaise avait statué
que les prêts indexés sur des devises étrangères étaient illégaux et
que les familles n'étaient plus tenues de rembourser la part qui
correspondait aux pertes de change de la couronne islandaise.
En 2013, il avait également incité les
citoyens à accélérer le remboursement de leur prêt immobilier en
réduisant la taxation des cotisations versées à leur fonds de pension,
lorsque celles-ci étaient utilisées pour anticiper le remboursement de
leur emprunt.
Ainsi, l’endettement des Islandais
devrait se réduire, pour ne plus représenter que 94% du PIB, contre 105%
aujourd’hui. Le gouvernement compte également sur cette mesure pour
stimuler la consommation et la croissance.
Landsbanki, Glitnir, et Kaupthing
étaient les 3 plus grosses banques de l’Islande. Elles s’étaient lancées
dans une frénésie d’acquisitions, orchestrées par des hommes d’affaires
islandais basés à l’étranger. En automne 2008, elles avaient accumulé
l’équivalent du décuple du PIB du pays, lorsqu’elles se sont effondrées,
ruinant le pays.
Ces condamnations illustrent l’approche
différente adoptée par l’Islande par rapport au reste de la zone euro
pour faire face à la crise financière. Contrairement à celle-ci, le pays
n’a pas porté secours à ses banques en difficulté, mais il les a
laissées faire faillite. Ce sont donc les créanciers de ces banques, et
non les contribuables, qui ont subi les pertes correspondantes.
L'Islande est quasiment le seul pays du
monde occidental à avoir lancé des poursuites au pénal contre les
dirigeants de banques pour leur rôle dans la crise financière.
11/11/2014
11 nov 2014 Les fascistes, les vrais ennemis du peuple, ce sont les
ultra-privilégiés, les 1 %, par Etienne Chouard Mots-clefs : Etienne
Chouard...
A l’image d’Astérix défendant un petit bout périphérique de Bretagne face à un immense empire, les opposants au barrage de Sivens semblent mener une résistance dérisoire à une énorme machine bulldozerisante qui ravage la planète animée par la soif effrénée du gain. Ils luttent pour garder un territoire vivant, empêcher la machine d’installer l’agriculture industrialisée du maïs, conserver leur terroir, leur zone boisée, sauver une oasis alors que se déchaîne la désertification monoculturelle avec ses engrais tueurs de sols, tueurs de vie, où plus un ver de terre ne se tortille ou plus un oiseau ne chante.
Cette machine croit détruire
un passé arriéré, elle détruit par contre une alternative humaine
d’avenir. Elle a détruit la paysannerie, l’exploitation fermière à
dimension humaine. Elle veut répandre partout l’agriculture et l’élevage à grande échelle. Elle veut empêcher l’agro-écologie pionnière. Elle a la bénédiction de l’Etat, du gouvernement, de la classe politique. Elle ne sait pas que l’agro-écologie crée les premiers bourgeons d’un futur social qui veut naître, elle ne sait pas que les « écolos » défendent le « vouloir vivre ensemble ».
Elle ne sait pas que les îlots de résistance sont des îlots d’espérance. Les tenants de l’économie libérale, de l’entreprise über alles,
de la compétitivité, de l’hyper-rentabilité, se croient réalistes alors
que le calcul qui est leur instrument de connaissance les aveugle sur
les vraies et incalculables réalités des vies humaines, joie, peine,
bonheur, malheur, amour et amitié.
Le caractère abstrait, anonyme et anonymisant de cette machine énorme, lourdement armée pour défendre
son barrage, a déclenché le meurtre d’un jeune homme bien concret, bien
pacifique, animé par le respect de la vie et l’aspiration à une autre
vie.
Nouvel avenir
A part les violents
se disant anarchistes, enragés et inconscients saboteurs, les
protestataires, habitants locaux et écologistes venus de diverses
régions de France, étaient, en résistant à l’énorme machine, les porteurs et porteuses d’un nouvel avenir.
Le problème du barrage de Sivens est apparemment mineur, local. Mais par l’entêtement à vouloirimposer ce barrage sans tenir compte des réserves et critiques, par l’entêtement de l’Etat à vouloir le défendre par ses forces armées, allant jusqu’à utiliser
les grenades, par l’entêtement des opposants de la cause du barrage
dans une petite vallée d’une petite région, la guerre du barrage de
Sivens est devenue le symbole et le microcosme de la vraie guerre de
civilisation qui se mène dans le pays et plus largement sur la planète.
L’eau,
qui, comme le soleil, était un bien commun à tous les humains, est
devenue objet marchand sur notre planète. Les eaux sont appropriées et
captées par des puissances financières et/ou colonisatrices, dérobées
aux communautés locales pour bénéficier à des multinationales agricoles ou minières. Partout, au Brésil, au Pérou, au Canada, en Chine…
les indigènes et régionaux sont dépouillés de leurs eaux et de leurs
terres par la machine infernale, le bulldozer nommé croissance.
Dans
le Tarn, une majorité d’élus, aveuglée par la vulgate économique des
possédants adoptée par le gouvernement, croient œuvrer pour la
prospérité de leur territoire sans savoir qu’ils contribuent à sa désertification humaine et biologique. Et il est accablant que le gouvernement puisse aujourd’hui combattre avec une détermination impavide une juste rébellion de bonnes volontés issue de la société civile.
Pire,
il a fait silence officiel embarrassé sur la mort d’un jeune homme de
21 ans, amoureux de la vie, communiste candide, solidaire des victimes
de la terrible machine, venu en témoin et non en combattant. Quoi, pas
une émotion, pas un désarroi ? Il faut attendre une semaine l’oraison funèbre du président de la République pour lui laisserchoisir
des mots bien mesurés et équilibrés alors que la force de la machine
est démesurée et que la situation est déséquilibrée en défaveur des
lésés et des victimes.
Ce ne sont pas les lancers de pavés et les
vitres brisées qui exprimeront la cause non violente de la civilisation
écologisée dont la mort de Rémi Fraisse est devenue le symbole,
l’emblème et le martyre. C’est avec une grande prise de conscience,
capable de relier toutes les initiatives alternatives au productivisme aveugle, qu’un véritable hommage peut être rendu à Rémi Fraisse.
lundi 3 novembre 2014
Espagne : Podemos donné en tête dans un sondage pour la première fois
Romaric Godin
|
-
755
mots
Le parti issu du mouvement des indignados, Podemos, est crédité de
27,7 % des intentions de vote dans un sondage publié par El Pais ce
dimanche. Un tremblement de terre politique de l'autre côté des
Pyrénées.
C'est un véritable tremblement de terre qui,
s'il se confirme pourrait redessiner la politique espagnole issue de la
transition démocratique voici 40 ans. Dans un sondage publié ce dimanche 2 ooctobre par El Pais et
réalisé par l'institut Metroscopia, le parti Podemos, âgé de huit mois
seulement et issu du mouvement des Indignados, mouvement de lutte contre
les mesures d'austérité prises en 2011 et 2012, obtient 27,7 % des
intentions de vote. C'est 13,9 points de plus que voici un mois et 17
points de plus qu'en septembre, premier mois où ce parti a été intégré à
ce sondage.
Déroute des grands partis traditionnels
Cette
percée inédite se fait principalement au détriment des deux grands
partis traditionnels espagnols. Le parti socialiste (PSOE) perd 4,7
points en un mois avec 26,7 % d'intentions de vote. Mais cette chute
demeure limitée au regard de la dégringolade du Parti populaire (PP), du
premier ministre Mariano Rajoy, frappé par ailleurs ce mois-ci par de
nouveaux scandales de corruption. Le PP qui, jusqu'ici, malgré la
politique d'austérité, avait limité les dégâts, n'est plus désormais
crédité que de 20,7 % des intentions de vote contre 30,2 % voici un
mois. En 2011, le PP avait obtenu 44,6 % des voix.
La poussée de Podemos
Podemos
avait obtenu le 25 mai dernier, lors des élections européennes, 7,97 %
des voix et cinq députés européens qui, depuis, ont rejoint le groupe de
la Gauche Unie européenne. Le parti a réuni voici quelques semaines sa
première convention. Son caractère participatif et anti-establishment,
ainsi que son programme opposé violemment à la politique d'austérité du
gouvernement Rajoy et à la corruption, a rencontré un vrai écho dans la
société espagnole.
Une « colère citoyenne » ?
Selon
El Pais, qui comme la plupart de la presse madrilène, n'a cessé de
sous-estimer et de combattre Podemos, ce sondage ne reflète pas des
intentions de vote, mais une « colère citoyenne » liée aux scandales de
corruption qui ont secoué le Parti Populaire. Le sondage aurait en effet
été réalisé durant la semaine où les révélations de pots-de-vin au sein
du PP ont secoué l'Espagne.
Les effets de l'austérité
Certes,
il est encore un peu tôt pour voir en Podemos une force centrale de la
politique espagnole. Mais la tendance de ce parti à progresser dans
l'opinion est désormais une évidence. Elle tranche avec l'optimisme béat
des partisans de l'austérité qui veulent faire de l'Espagne un modèle.
Certes, la croissance espagnole est repartie depuis la fin de 2013. Au
troisième trimestre de cette année, le PIB espagnol a progressé de 0,5
%, ce qui est sans aucun doute une bonne performance au niveau européen.
Mais ce n'est guère un effet de l'austérité : les exportations
espagnoles semblent à bout de souffle et c'est la demande intérieure,
principalement la consommation qui progresse, en raison de la pause dans
l'austérité salariale. C'est donc la fin de l'austérité qui soutient la
croissance espagnole. L'effet de la baisse du coût du travail est loin
d'être encore positif.
Elections en novembre 2015
Surtout,
les effets de l'austérité dans la société demeurent immenses. Le
chômage baisse, mais il est encore proche de 24 % de la population
active. Le PIB est encore en recul de près de 9 % par rapport à son
niveau de 2008. La faiblesse des salaires et l'appauvrissement général a
conduit à un mécontentement qui rend la corruption encore plus
insupportable. Indéniablement, l'Espagne est une nouvelle victime
politique de l'austérité. Les élections de novembre 2015 s'annoncent
incertaines. Le pays risque d'être difficile à gouverner. L'alliance
entre PP et PSOE paraît difficile. Mais le PSOE acceptera-t-il de
s'allier avec Podemos ? Rien n'est moins sûr.
Phénomène européen
L'Espagne
s'inscrit ainsi dans une longue série en Europe. En Irlande, là aussi
pourtant un « modèle » pour les observateurs, l'austérité a fait
émerger le Sinn Fein, nationalistes de gauche, qui représentent
désormais un quart de l'électorat selon les sondages. En Italie, le
Mouvement 5 Etoiles de Beppe Grillo réussit à capter entre 20 et 25 %
des électeurs. En Grèce enfin, Syriza est donné en tête avec près de 30 %
des intentions de vote. Sans compter bien sûr, les déroutes des partis
traditionnels dans d'autres pays qui ont pratiqué l'austérité comme les
Pays-Bas ou la France. La BCE est parvenue en 2012 à contenir la crise
financière. Mais les crises économiques et politiques demeurent plus que
jamais d'actualité.
vendredi 31 octobre 2014
Le scandale de la création d'entreprise: ce qu'on ne vous dit
pas
Avez-vous une
idée du nombre d'entreprises crées qui passent en procédure collective? (
la procédure collective inclut liquidations, redressements - dont 97%
en France finissent en liquidations- et plans de sauvegarde)
Si la vérité était exposée lors des stages de création d'entreprise,
bon nombre de créateurs garderaient leur emploi de salariés ou
resteraient sagement au chômage voire même au RSA.
De janvier 2014 à mars 2014:
- 17 427 créations d'entreprise en France
- 15 220 procédures collectives
cela représente environ 87.5% d'entreprises en difficultés en un trimestre par rapport à la création dans la même période.
En lisant entre les lignes des statistiques officielles des greffes
de France, on constatera que la liquidation "simplifiée" bat toutes les
autres formes de procédures.
Que faut-il comprendre?
La liquidation simplifiée concerne les entreprises avec un chiffre
d'affaire de moins de 3000 000 €, 0 ou 1 salarié, et pas de biens
immobiliers , entre d'autres mots les micro entreprises, les toutes
petites TPE.
Qui sont ces créateurs de très petites TPE?
Pôle Emlpoi déclare sur son site que :
"Une entreprise sur deux est créée par un demandeur d'emploi."
Il est facile de comprendre qu'une création d'entreprise sur deux est
sans doute le fruit d'un "accident" de la vie et non d'une formation et
d'une préparation longuement réfléchie et murie. Bien sur , certains
passent volontairement par le chômage afin de bénéficier des aides à la
création, mais qui est assez fou pour se faire licencier et quitter la
sécurité pour se jeter volontairement dans un secteur qui connait une
crise sans précédents?
Ces créateurs n'ont donc pas de capitaux sociaux élevés,
n'investissent pas dans de grands projets, et doivent compter sur leurs
allocations pour se lancer dans l'aventure incertaine de la création
d'entreprise. Ils n'ont AUCUNE préparation en gestion.
Cette catégorie d'individu, quelque soit le choix de sa forme
juridique , n'est en réalité représentée que par des pauvres bougres qui
ne devront compter que sur eux-mêmes pour tenter de" gagner leur vie".
Les banques le savent bien , et donc ne prêtent que sur cautions
personnelles ou ne prêtent pas du tout. C'est le début de la fin, car
l'autofinancement est un mythe en cette période de crise profonde.
Il y a donc ceux qui ne possèdent rien, et qui en théorie ne risquent rien .
(C'est totalement faux. Pour ceux qui ne possèdent rien, il faut
savoir qu'avec une liquidation sur le dos, qui reste inscrite et qui se
trouve facilement via internet , ils ne possèderont rien pendant encore
très très longtemps: pas d'accès aux crédits quelle qu'en soit la forme,
car il existe un fichage internes des banques et d'assurances, des
cotations de gérant qui vous suivront à vie ou une grande partie de
votre vie. Vous deviendrez moins fiable qu'un chômeur avec
allocations.)
Il y a ceux qui cautionneront avec des garanties réelles : leur bien
immobilier, leurs comptes épargne par exemple. Il ne seront en rien
protégés par le choix de la "responsabilité limité" de l'entreprise si
l'activité ne se développe pas comme prévu (prévisionnel généralement
"arrangés" par les réseaux de création d'entreprise, totalement irréels ,
mais destinés à faire "passer" le projet de création dans le cadre des
dossiers ACCRE.
Ces joyeux lurons-patrons , pleins d'espoir, enviés
par le ex-collègues pour être passés du côté des "patrons", flattés par
une cohorte de sangsues qui leur expliquent que sans tel ou tel
investissement ils ne seront pas crédibles dans le monde de l'
entrepreneuriat deviennent en 24h les meilleurs clients d'un marché consolidé par de grosses entreprises!
[un cabinet d'expert-comptable renommé, la carte de visite haute
qualité, l'imprimante laser qui "doit durer" dans le temps (souvent plus
longtemps que l'entreprise), la machine à café pour les clients, le
service secrétariat externe " qui fait sérieux", la panoplie
marketing/pub indispensable pour trouver/fidéliser les clients, les
offres télécoms qui coutent un bras parce que réservées aux "pros"
(quand il suffit de pratiquer le remboursement de frais) , les
leasing/crédit bail auto afin d'offrir une image impeccable de
l'entreprise, le site internet "qui a lui tout seul garantit le succès",
la page professionnelle facebook qui ne sert à rien, et ces fameux
logiciels de gestion, hyper couteux , qui sont sensés gérer à votre
place mais que vous n'aurez jamais le temps d'exploiter pleinement,
etc...]
Comment s'explique un tel échec? et surtout quelles sont les véritables conséquences de ces échecs?
"ON" (j'expliquerai ce choix volontaire de "on" plus
en avant) leur avait dit que le "RSI coute moins cher que l'URSSAF" ,
47% de cotisations contre 54%: c'est tout ce qu'ils ont retenu! Les néo
patrons-ex salariés ne connaissent que la CPAM et un beau jour on leur
parle ( après la création bien souvent) du RSI. Le" mot" RSI est passé à
la trappe et ils ne s’intéresseront à son fonctionnement que lors de
conflits.
"ON" ne leur a pas dit qu'en cas de non-rémunération
(ah la jolie surprise: les prévisionnels qu'"on" nous a fait pour nous
"aider" mentent!!!), il fallait quand même payer ses cotisations..tôt
ou tard (lire "le coup du lapin du RSI")
"ON" ne leur pas dit qu'en cas de faillite du
projet, le RSI ne fait pas partie de la "responsabilité limité qui
n'engage que le capital de départ" , le fameux 1€ qui permet aujourd'hui
de créer une entreprise sur le net en un clic de souris, ce qui aurait
été le cas avec les URSSAF. Alors oui le RSI ne prend "que" 47%, mais ce
sont vos 47% même en cas de faillite et les canailles sont autorisées
par l'état à faire des saisies "préventives" ( en d'autres mots dans
votre dos, sans vous avertir) sur vos comptes bancaires même si
alimentés par le RSA (quitte à vous le rendre plus tard après que vous
ayez engagé les justes procédures), enlever votre véhicule , nantir vos
parts de SCI, ou inscrire une hypothèque sur vos biens immobiliers....
"ON" ne vous expliquera pas durant ces stages
(payants) comment récupérer judiciairement vos crédits clients
vous-même avec seulement 39 euros de frais (on vous vendra un service à
la place).
"ON" ne vous expliquera pas comment saisir la
justice pour dénoncer un expert-comptable incompétent, un avocat
laxiste, une banque lâcheuse et des clients plus fourbes et rodés que
vous ( certains sont des pro des associations de consommateurs et savent
comment ne pas vous payer) .
"ON" ne vous expliquera pas les joies des
prud'hommes, à vous , si fiers d'embaucher vos premiers salariés, qui
bénéficieront d'une aide gratuite contre vous, dans la mouise et qui
aurez du mal à payer votre avocat.
"ON" ne vous expliquera pas , que même en cas de difficultés extrêmes, une personne morale ne peut bénéficier d'une aide juridique gratuite
contrairement à une personne physique ( on vous aura vendu au mieux
l'adhésion à une corporation, un patronat, etc), il vous sera donc
impossible d'attaquer ce "ON" avant de cesser d'être une personne morale.
Ce qu'il restera de vous , quand vous serez redevenue une personne
physique, après une liquidation souvent désastreuse, sans revenus, sans
crédibilité professionnelle, financière et même juridique, ne sera
plus en mesure psychologiquement de lutter contre qui que ce soit.
Les "ON" continueront tranquillement de sévir, comme
ils le font depuis des années avec cette phrase que j'entends
régulièrement dans les tribunaux, partant du principe que la "loi
n'admet pas l'ignorance":
"Cesser de vous plaindre et de rejeter la faute sur les autres,
personne ne vous a contraint à devenir chef d'entreprise, vous êtes le
seul responsable de votre échec; si vous n'étiez pas capable , il ne
fallait pas se lancer dans entrepreneuriat".
Voilà le couperet tombe. Vous êtes coupable. En tant
que chef d'entreprise vous ne pourrez plus faire valoir vos droits, vos
arguments. Il est trop tard, "vous avez gâché cette chance inouïe qu' "ON" vous avait offerte.
Vous croyez que c'est la fin de vos déboires?
C'est à partir de ce moment là que la spirale infernale se
met en route. La procédure collective n'est pas une fin en soi , mais le
début de votre cauchemar, où il faudra apprendre et comprendre par
absurde , tout ce qui aurait pu vous sauver auparavant. Vous ferez votre véritable formation d'entrepreneur quand il sera trop tard.
"ON" ( d'un autre genre cette fois, que j’appellerai version 2) vous demandera des comptes.
- des comptes comptables , tout d'abord, que vous ne pourrez fournir
au Tribunal de Commerce faute d'avoir réglé la dernière facture de
votre expert-comptable ( si gentil lorsqu'il vous a été conseillé par la
Chambre de Commerce ou Métiers). Et là zut, vous regrettez d'avoir payé
sur mission et non facture après facture détaillée, car en effet, le
dernier bilan, celui dont vous avez besoin , il vous le devait. Sauf
qu'il le prend en otage afin de percevoir son solde pour l'année en
cours, qui n'aboutira jamais à un bilan. A savoir que le Tribunal ne
peut obliger votre expert à fournir ces comptes et manque bol, un autre
expert, par déontologie ne peut vous prendre sans que vous ayez réglé la
totalité des honoraires de son confrère..........vous ne l'aviez pas vu
venir celle-là. Vous serez donc coupable.
Naturellement, étant donné que votre expert-comptable était votre
conseiller précieux , se substituant à vous dans votre gestion à
laquelle vous ne compreniez rien ou presque, vous n'avez pas osé le
mettre en demeure de vous rendre vos écritures, vos dossiers, quand il
était encore temps....vous n'avez pas osé mettre fin à votre
collaboration dès le début vos difficultés financières.......mais "ON"
ne vous avait rien dit à ce sujet ( et il y a beaucoup à dire pour ne
jamais se retrouver dans cette situation et à moindre coût)
- des décomptes précis entre ce que vous devez et ce que l'on vous
doit: vous découvrirez à cet instant précis que vous n'en savez rien et
vous vous sentirez coupables; "ON" se servira ce cette
culpabilité contre vous et vous vous sentirez "minables". Minables et
incapables. Laxistes ( un mot que vous entendrez souvent après votre
échec).
Vous oublierez vos nuits courtes à vous demander comment faire
rentrer de l'argent , payer vos cotisations bien plus élevées que
prévues et vos fournisseurs dont avez cru avoir besoin . Vous oublierez
vos 72 heures en moyenne de travail par semaine pour un salaire que vous
n'aurez pas et des aides que vous n'avez plus. Vos recherches des
heures durant pour trouver les réponses aux questions que vous auriez du
vous poser "avant" .Mais avant quoi? Avant "quand" .Avant que vous
n'aviez même pas la moindre idée de la réalité de l’entrepreneuriat?
"ON , version 1" ne vous avait RIEN dit avant que "ON, version 2 " vous dise TOUT quand il est trop tard : " Vous auriez du faire, dire, écouter..."
Aujourd'hui, parias de la société, ratés de la vie, coupable pour tous, VOUS
SAVEZ. Vous étiez innocents, mais comme toute victime de viol, vous
aviez peur, encore une fois, que l'on se demande si vous n'avez pas
provoqué votre agresseur.
Vous avez subi l'abandon de votre conjoint, le mépris de votre
famille et de vos amis , l'arrogance ou indifférence de petits
fonctionnaires bien au chaud et à l'abri derrière leurs numéros de
téléphone à 4 chiffres. Vous avez frappé à toutes les portes que vous connaissiez lorsque vous étiez encore respectable, mais bizarrement , personne "ne peut rien pour vous ", ce n'est pas de leur ressort.
Les forces vous ont abandonné; la honte, le désespoir, les envie
suicides, non pas d'avoir perdu des biens matériels, mais de ne pas
être écoutés, et si vous l'êtes , de visiblement ne pas être crus, vous
étouffent. Ceux qui semblent faire preuve d'empathie font en fait
preuve de pitié méprisante.
Vous êtes SEULS. Et là je vous le confirme. Ce n'est pas un sentiment , c'est un fait . "ON" ne vous l'a pas (pré)dit
Mais si vous êtes SEULS et si vous le restez, c'est maintenant de votre faute. Votre réelle culpabilité n'est pas d'avoir cru et subi les "ON", c'est de ne rien faire pour les dénoncer. C'est de préférer mourir en silence que d'accepter votre état de victime et d'en parler dans une groupe de "ON", celui
qui s'opposera à ces "ON" qui d’abord sont les coupables de défaut de
conseil et de ces "ON" qui vous jugent ensuite , sans avoir la moindre
idée du gouffre sans issue dans lequel ils vous jettent, avec la
conscience tranquille de ceux qui appliquent les lois.
Il ne faut pas seulement chercher des associations d'aide aux
victimes, il faut, malgré la douleur et le désespoir , en être la
lymphe.
Votre désir de "réhabilitation" comme m'en parle une
de ces victimes, ne peut se réaliser que lorsque VOUS définirez
vous-même, d'abord en votre fort intérieur et ensuite à voix haute et
claire, à l'unisson, avec tous ceux ,et ils sont si nombreux, qui savent
qui sont ces "on".
Je vous avais promis de vous expliquer ce choix de "ON". En fait ,
c'est l inverse: à vous d'énoncer , un par un , qui sont ces "ON" qui
vous ont mené en enfer.
Je ne peux pas empêcher tous les suicides d'entrepreneurs (
statistiques cachées dans celles des RMIstes et chômeurs, étant donné
qu'il n'y pas de statistiques "ex-entrepreneurs"),
mais si vous décidez de mettre fin à vos jours, vous , les deux patrons par jour qui vous vous suicidez(voir lien)
revendiquez
au moins votre droit au suicide assisté comme
un droit à l'euthanasie pour causes de souffrances inhumaines, votre droit de mourir dans la dignité, car peu le savent (personne en fait sauf ceux qui le vivent et se taisent) mais "l' entrepreneur liquidé" est bien "sans
issue et fait état d'une souffrance physique ou psychique constante et
insupportable qui ne peut être apaisée", parce quelle est la situation
de ceux qui perdent leur entreprise involontairement, selon la définition ( laissons
le chapitre des experts récidivistes de la liquidation comme moyen de
s'enrichir, en dehors de cette description, mêmes si j'invite vivement à
prendre connaissance, et apprendre, de la réalité turque du bâtiment
jusqu'à quelques années, pour en citer un et que je ne condamne même pas étant donné la réalité des liquidations non orchestrées)
Sinon rejoignez ceux qui se sont donnés pour mission de révéler les
coulisses de la création d'entreprise : une mort lente et inéluctable ,
d'abord sociale et ensuite physique, provoquée par un aveuglement
volontaire et coupable d'un gouvernement laxiste considérant les
ex-entrepreneurs comme "des citoyens de seconde zone" pour reprendre une
expression d'une victime qui se reconnaitra sans doute.
Je n'incite pas à vous ruer dans la rue en criant. On ne vous
écoutera pas et au mieux les plus compatissants penseront de vous que
vous l'avez"quand même un peu cherché au fond" en voulant "devenir aussi
gros qu'un bœuf alors que vous étiez tout petit"....
Plutôt que de mourir "pour rien" , je vous invite à mener une action en justice, en toute légalité, , seuls ou en action collective, en dénonçant l'absence d'accès gratuit d' une aide juridictionnelle , sous certaines conditions, pour les personnes morales et les effets démesurés
d'une peine par rapport au délit commis et demander , outre que le
droit à l’assistance juridique, une réhabilitation sociale , économique
et professionnelle.
LE SCANDALE DE LA CRÉATION D'ENTREPRISE C'EST DE VOUS DONNER
UN PERMIS DE CONDUIRE AU COUT BRADE ET ATTRACTIF DE 1 EURO SANS
VÉRIFIER QUE VOUS SACHIEZ CONDUIRE ET SANS VOUS OBLIGER A PRENDRE UNE
ASSURANCE OBLIGATOIRE.
Ce que vous ne savez peut-être pas , c'est que les
professions libérales ont l'obligation de cotiser pour une assurance qui
LES PRENDRA EN CHARGE MÊME S' ILS ONT TORT.
Si "ON" vous obligeait à souscrire en phase de création une
telle assurance, si "ON" vous obligeait avant de vous installer à suivre
des années d'études en gestion de l'entreprise, "ON" ne pourrait pas
profiter de 95% d'entreprises à traire.
Le drame , c'est qu'à VOUS, SANS PRÉPARATION AUCUNE à la gestion
d'entreprise, s'appliquent les mêmes lois et les mêmes sanctions qu'un
patron issu de HEC, Haute École de Commerce pour ceux qui ignorent ce
terme ( et oui, on en est là, j'aide souvent des entrepreneurs
incapables de comprendre les courriers qu'on leur envoie). Lui , par
contre, saura anticiper et même retourner la situation en sa faveur,
peut-être en l'escroc que vous ne le serez jamais.
Je pense à Monsieur Thomas Fabius par exemple qui a utilisé un plaider-coupable [La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), dite "plaider-coupable",
a pour objet d'éviter un procès à condition que l'intéressé reconnaisse
sa culpabilité et accepte la ou les peines proposées.] pour se sortir
d'une affaire d'abus de confiance avec seulement 15 000 euros. ( c'est
quoi ça? beaucoup auraient aimé le savoir en temps et en heure avant
d'être condamnés à des peines de plusieurs milliers voire millions
d'euros). (voir lien)
En attendant ,que de moutons vous deveniez lions, et pour les urgences, nous continuons de répondre présents.