Julie
Depuis,
plusieurs mois, maintenant, je peste, je râle mais je ne fais rien pour
que cela change en France. A l'image de ce dormeur du Val, le sang
s'écoule de mon côté droit. Le 12 avril
2014, je suis tombée comme le héros d'Arthur. La pression de l'Etat, de
la crise économique, de la malveillance ont eu raison de mon corps et
d'un de nos restaurants. Toutes les semaines, depuis huit ans, mon
concubin et moi, nous avons travaillé sept jours sur sept. Nous avons
respecté la tradition de la gastronomie française en ne travaillant que
le produit frais mais surtout nous avons faits vivre une passion, notre
passion de la convivialité et de la bonne cuisine. Pourquoi au juste?
Pour rien. Pas de salaires, pas de sécurité sociale, pas de vacances,
rien, pas de vie du tout. Et puis le reste, le harcèlement des
huissiers, de l'Ursaff, du RSI et des banques. Nous avons connu et nous
connaissons encore aujourd'hui toutes ces pressions injustifiées, nous
qui prenons le risque de faire vivre une entreprises, des hommes et des
femmes. Alors quand je suis tombée d'épuisement, j'ai écrit ce que nous
avons traversé et surtout raconté la triste de réalité que tous les
patrons rencontrent au quotidien. Pas de blabla, pas de flonflon, pas de
plaintes "victimatoires", juste une réalité de faits pour rappeler à
nos politiciens qu'il soit de droite ou de gauche qu'il est temps d'agir
et de se reconnecté à la réalité France.Tel l'ange de la colère du graveur Gustave Doré, je livre ici un de mes derniers combats, la lutte contre le despotisme de nos énarques
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