jeudi 2 octobre 2014

Julie
Depuis, plusieurs mois, maintenant, je peste, je râle mais je ne fais rien pour que cela change en France. A l'image de ce dormeur du Val, le sang s'écoule de mon côté droit. Le 12 avril 2014, je suis tombée comme le héros d'Arthur. La pression de l'Etat, de la crise économique, de la malveillance ont eu raison de mon corps et d'un de nos restaurants. Toutes les semaines, depuis huit ans, mon concubin et moi, nous avons travaillé sept jours sur sept. Nous avons respecté la tradition de la gastronomie française en ne travaillant que le produit frais mais surtout nous avons faits vivre une passion, notre passion de la convivialité et de la bonne cuisine. Pourquoi au juste? Pour rien. Pas de salaires, pas de sécurité sociale, pas de vacances, rien, pas de vie du tout. Et puis le reste, le harcèlement des huissiers, de l'Ursaff, du RSI et des banques. Nous avons connu et nous connaissons encore aujourd'hui toutes ces pressions injustifiées, nous qui prenons le risque de faire vivre une entreprises, des hommes et des femmes. Alors quand je suis tombée d'épuisement, j'ai écrit ce que nous avons traversé et surtout raconté la triste de réalité que tous les patrons rencontrent au quotidien. Pas de blabla, pas de flonflon, pas de plaintes "victimatoires", juste une réalité de faits pour rappeler à nos politiciens qu'il soit de droite ou de gauche qu'il est temps d'agir et de se reconnecté à la réalité France.
Tel l'ange de la colère du graveur Gustave Doré, je livre ici un de mes derniers combats, la lutte contre le despotisme de nos énarques

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