Voici un homme qui semble absolument rien comprendre. Qui n’écoute pas ce que disent les plus humbles. Et qui prônent un vieux monde obsolète Je parle "du" Sapin
Voilà ce que dit cet homme :
Il a ensuite dressé le portrait d'"un chef d'entreprise, permettez-(lui) de dire un vrai"; celui qui n'est pas en situation de revendication dans la rue, mais celui qui est à son bureau, qui recherche des marchés, qui recherche à rendre plus efficace son entreprise, qui recherche à faire du bénéfice, parce qu'il faut faire du bénéfice, et de l'investissement et de l'emploi". "Ceux-là, je les rencontre. (...) C'est ceux-là qui m'intéressent. Parce que ceux-là, je sais que leur seul objectif, c'est de faire réussir leur entreprise, et donc de faire réussir leur pays, la France. Il ne faut pas qu'ils oublient de temps en temps qu'ils sont aussi français", a-t-il ajouté.
Il parle de vrai chef d’entreprise, à ces yeux il y a des faux. Tous ceux qui par exemple osent lui dire que sa politique fait fausse route, ne valent rien. Le bon c’est celui qui est dans son bureau qui ferme sa gueule et qui bosse, recherche des marchés, il parle d’efficacité de l’entreprise ce discoure fou a mes yeux qui amène cette société a la stupidité. Faire du bénéfice il faut faire du bénéfice, si si il faut investir et créer de l’emploie. Le seule objectif écouter bien le seule objectif d’une entreprise aux yeux de Monsieur Sapin c’est de faire réussir son entreprise et donc la France Voilà l’objectif n’est pas d’être heureux créer du lien en respectant notre belle planète non non, faire du chiffre le seule objectif. Nous sommes gouverné non pas temps par des incompétent, mais bien par un manque de conscience ces politiques devrait être accusée de crime contre l’humanité en faisant l’apologie de leurs doctrines qui ne fait que tuer tout en profitant de la sueur des plus petits en ce payant et s’octroyant des droit faisant des lois a leurs avantages.
Denis Cheneau
Sapin : "Ce sont les vrais chefs d'entreprise qui m'intéressent"
Le Point
- Publié le
Pour le ministre des Finances, les sifflets entendus à Lyon contre la politique du gouvernement "ne sont pas à la hauteur du débat".
Il a ensuite dressé le portrait d'"un chef d'entreprise, permettez-(lui) de dire un vrai"; celui qui n'est pas en situation de revendication dans la rue, mais celui qui est à son bureau, qui recherche des marchés, qui recherche à rendre plus efficace son entreprise, qui recherche à faire du bénéfice, parce qu'il faut faire du bénéfice, et de l'investissement et de l'emploi". "Ceux-là, je les rencontre. (...) C'est ceux-là qui m'intéressent. Parce que ceux-là, je sais que leur seul objectif, c'est de faire réussir leur entreprise, et donc de faire réussir leur pays, la France. Il ne faut pas qu'ils oublient de temps en temps qu'ils sont aussi français", a-t-il ajouté.
Une semaine de mobilisation
Les organisations patronales ont appelé depuis lundi à une semaine de mobilisation pour protester contre la fiscalité des entreprises, la durée minimale de travail de 24 heures hebdomadaires pour les nouveaux contrats à temps partiel, l'obligation d'informer les salariés en cas de cession de l'entreprise et l'entrée en vigueur du compte personnel de prévention de la pénibilité à partir du 1er janvier 2015.Mercredi, la CGPME, le Medef et l'UPA organisaient un rassemblement à Lyon, où les quelque 3 000 participants se sont vu distribuer des sifflets, pour protester contre le gouvernement et sa politique économique. Lundi, la CGPME avait manifesté à Toulouse et à Paris, installant de nombreux cadenas aux alentours du ministère de l'Économie et des Finances, pour symboliser trente ans d'une politique qui a, selon eux, "bridé" l'économie.
À Lima, l’homme qui avait touché le monde entier est écarté de la négociation climatique
Malika Peyraut (Les Amis de la Terre)
mercredi 3 décembre 2014
L’ouverture
de la Conférence de Lima pour le climat est marquée par le limogeage de
Yeb Sano. Ce négociateur philippin avait marqué le monde en exhortant
en larmes les pays les plus riches à agir. Il avait entamé un jeûne pour
la justice climatique.
Alors que s’ouvre la 20e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Lima (COP20), au Pérou, l’absence de Yeb Sano, ce négociateur philipin qui avait marqué la COP19 de Varsovie en exhortant en larmes les pays les plus riches à prendre les mesures adéquates pour répondre à l’urgence climatique, est lourde de sens.
Le rôle des Etats-Unis et de l’Europe dans ce limogeage reflète les réticences des responsables historiques du changement climatique à s’orienter vers un accord le plus juste et ambitieux possible pour le climat.
Evincé pour vouloir sauver le climat
Au sein des négociations sur le climat, les Etats négocient en « blocs » de pays répondant à des intérêts communs. Les Philippines faisaient jusque-là partie du Like-minded group of developing countries (LMDC, ou Groupe de pays en développement partageant les mêmes vues), groupe de pays en développement comprenant une vingtaine de pays dont le Vénézuela, l’Algérie, l’Argentine, Cuba, l’Inde, la Chine, le Mali ou encore l’Arabie Saoudite, et dont l’influence dans les négociations s’est faite croissante au cours des dernières années.
C’est pour cela que la présence des Philippines, voix icônique des pays affectés par les changements climatiques, et défenseurs d’un accord équitable qui ferait peser sur les pays du Nord la majorité des efforts au vu de leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre, n’allait pas sans froisser un certain nombre de pays développés, et notamment les Etats Unis et l’Union européenne. Une pression qui a porté ses fruits, puisqu’à Lima les Philippines sont désormais exclues du LMDC.
Mais c’est également l’absence de l’emblématique Yeb Sano au sein de la délégation philippine qui marque l’ouverture de cette COP à Lima. L’année dernière, à Varsovie, le négociateur philippin avait frappé les esprits lors de son discours où, en larmes, il implorait les pays les plus riches à prendre les mesures nécessaires pour enrayer les changements climatiques.
- La vidéo du discours de Yeb Sano -
En effet, le typhon Haiyan qui avait frappé les Philippines au début de la COP avait provoqué des dégâts considérables et la mort de plus de 7 000 personnes. Yeb Sano, appuyé par la société civile et notamment Young Friends of the Earth (les Jeunes Amis de la Terre Europe), avait alors initié un jeûne pour le climat.
L’influence des Etats-Unis et de l’Union européenne
Les Etats-Unis et l’Union européenne ne sont pas étrangers à cet éviction. L’année dernière à Varsovie, c’est l’action de Yeb Sano et les prises de position des Philippines en faveur de la justice climatique, qui avaient permis l’ouverture du dialogue sur les mécanismes de pertes et dommages, afin d’établir qui paiera pour les pertes et dommages dus au changement climatique.
Farouchement opposés, les Etats-Unis avaient finalement dû se plier à l’ouverture de ces discussions. Quant à l’Europe, le rôle progressiste des Philippines affaiblissaient son jeu d’alliance. Avant Varsovie, l’UE pouvait encore compter sur la proximité avec les Etats parmi les moins développés et les petits Etats insulaires.
- Vue aérienne de Tacloban, Philippines, après le passage du typhon Haiyan. -
Cependant, les demandes des Philippines pour que soient conservés le principe de responsabilité historique mais différenciée des Etats et le principe d’équité dans le prochain accord qui devra être signé à Paris en 2015, ont émoussé cette alliance.
Ce n’est pas la première fois que, dans l’enceinte des négociations sur le climat, des pressions de la sorte s’exercent. Déjà, en 2009 à Copenhague, le chef de file du groupe africain, l’algérien Kamel Djemouai, s’était vu limogé sur intervention de la France après avoir orchestré la sortie des pays africains dénonçant la volonté des pays riches de vouloir « tuer le protocole de Kyoto ».
L’année dernière à Varsovie, des jeunes militants de Young Friends of the Earth Europe s’étaient vus privés de badge officiel après avoir manifesté leur soutien aux Philippines en brandissant des pancartes au sein des négociations.
Pour Asad Rehman, responsable climat aux Amis de la Terre Royaume-Uni : « C’est de plus en plus monnaie courante que les défenseurs de l’environnement, qui ne cherchent qu’à protéger les communautés et la planète, soient la cible des plus puissants. C’est dramatique que ce phénomène se répercute aussi au sein des négociations sur le climat, où l’absence de l’un des défenseurs les plus connus des besoins des peuples affectés est particulièrement criante. »
LA SOCIÉTÉ CIVILE MOBILISÉE : « JE JEÛNE POUR QUE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE SE RETIRE D’ALPHA COAL »
Dans la lignée du mouvement initié par Yeb Sano, des membres de différentes organisations de la société civile observent une journée de jeûne pour le climat, tous les premiers de chaque mois. Lundi à Lima, ils étaient une vingtaine de tous les continents à jeûner au sein de l’espace des négociations, à côté du restaurant central. Tour à tour, ils ont exposé les raisons de leur geste :
« Je suis Marcha, je viens des Etats-Unis et je jeûne pour montrer ma solidarité avec les communautés affectées par le changement climatique. »
« Je suis Mohamed, je viens du Kenya, et je jeûne en solidarité avec ceux qui n’ont pas le choix, qui souffrent et affrontent seuls les changements climatiques. Je jeûne pour qu’on puisse stopper ce processus. »
« Je suis Mathilda, je viens de Suède et je jeûne parce que j’ai besoin de justice climatique. »
Parmi eux, des militants basques de l’association Bizi ! qui jeûnaient en solidarité avec les activistes occupant des agences de la Société générale en France pour dénoncer le soutien de la banque au projet charbonnier Alpha Coal en Australie.
A Pau et à Paris, des militants des Amis de la Terre, Bizi ! et Attac ont ainsi mené des actions similaires. En s’appuyant sur l’exemple de la Société générale, ils cherchent ainsi à mettre la lumière sur les responsables identifiés des changements climatiques : acteurs financiers privés et publiques, entreprises, lobbyistes.
Source et photo : Courriel à Reporterre de Malika Peyraut (Les Amis de la Terre)
. Typhon : Wikipedia (CC BY 2.0/Russel Watkins)
. Yeb Sano : capture d’écran
Lire aussi : Climat : à Lima, les pays du monde entier décollent pour la COP21 de Paris, en 2015
Via le mur de Patricia Brebant.
Une tribu africaine possède une très belle manière de punir ceux qui agissent mal.
Quand une personne fait une mauvaise action, ils l'amènent au centre du village et toute la tribu l'entoure.
Durant deux journées, les membres de la tribu vont dire à cette
personne toutes les bonnes choses qu'elle a accomplies jusqu'à présent.
Cette tribu croit que tous les êtres humains qui viennent sur terre sont bons et que nous désirons tous la sécurité, le bonheur, l'amour et la paix.
En essayant de chercher le bonheur, nous faisons parfois une erreur et cette communauté perçoit l'erreur comme un appel à l'aide.
Ils s'unissent ensemble pour le bien-être de cet individu, pour l'aider à se reconnecter avec sa vraie nature, pour l'aider à se rappeler qu'il est fondamentalement bon jusqu'à ce qu'il se souvienne de sa bonté dont il a été déconnecté.
Cette tribu croit que tous les êtres humains qui viennent sur terre sont bons et que nous désirons tous la sécurité, le bonheur, l'amour et la paix.
En essayant de chercher le bonheur, nous faisons parfois une erreur et cette communauté perçoit l'erreur comme un appel à l'aide.
Ils s'unissent ensemble pour le bien-être de cet individu, pour l'aider à se reconnecter avec sa vraie nature, pour l'aider à se rappeler qu'il est fondamentalement bon jusqu'à ce qu'il se souvienne de sa bonté dont il a été déconnecté.
BRAVO
Le Top Facebook
Sur son blog, Ann-Laure dénonce
Ann-Laure tient un blog sur lequel elle décrit ses séances de
ramassage. Photos à l'appui, elle montre les déchets trouvés sur son
chemin. Ses articles sont en français et en néerlandais. Vous pouvez
suivre son travail en cliquant sur ce lien. Ann-Laure a ramassé 7 tonnes de déchets: "Chômeuse longue durée, je suis à 100% pour le travail d'utilité publique"
Depuis 2 ans, Ann-Laure agit dans l'ombre. Cet ange gardien ramasse, trie et recycle bénévolement les milliers de kilos de déchets abandonnés par des riverains peu scrupuleux ou inconscients dans les Brabants wallon et flamand. Cette activité l'a sortie de la déprime: "Je fais de l'exercice, je fume moins, j'ai gagné en dignité et j'ai trouvé l'amour", se réjouit-elle. Cette quadragénaire au chômage, plaide en faveur des travaux d'intérêt public pour les demandeurs d'emploi de longue durée. De leur côté, les autorités l'applaudissent: "C'est un exemple de bonté et de civisme".
"Je reviens de la Dyle, c'est l'horreur", nous
dit Ann-Laure, par téléphone. Soucieuse de préserver le cadre de vie
d'un maximum de Belges, cette habitante de Huldenberg, dans le Brabant
flamand, parcourt quotidiennement sa région et celle du Brabant wallon
pour y ramasser les déchets. Ce matin encore, elle a trouvé des kilos de
crasse polluante dans la vallée de la Dyle. "En plus des cannettes et bouteilles, en général, on trouve de tout, raconte-t-elle, après nous avoir joints via notre page Alertez-Nous. Des
bidons remplis d'huile à moteur, des médicaments, des extincteurs, des
clés USB, des Gsm, des cartes de banque dont les voleurs se débarrassent
probablement, des jouets cassés, etc."
"En octobre, j'ai ramassé 22 kg de cannettes, mais le pire, c'est la frigolite!"
Cette
amoureuse de la nature ne supporte pas que des déchets portent atteinte
aux paysages, aux chemins de promenade, mais aussi qu'ils salissent les
berges ou s'amoncellent le long des routes. Ann-Laure est au chômage
depuis 2 ans, alors chaque matin, elle enfile ses chaussures de marche
et traque les déchets pendant une demi-journée. Elle les dispose dans
des charriots que certains ont abandonnés en rue et les remplit de
bouteilles en plastique, mais aussi de cannettes en fer ou en aluminium.
"Au total, sur le mois d'octobre, j'ai ramassé 22,5kg de canettes en fer et aluminium sur 16 km de voirie, assure Ann-Laure. On a fait le Pisselet récemment (une rivière à Grez-Doiceau, ndlr). Sur les 200 derniers mètres, on a ramassé 200 kg de déchets".
Le pire qu'elle ait trouvé lors de ces séances de ramassage? "Des centaines de pot de fleurs, une demi Citroën, des tubes d'aération d'une plantation de cannabis en réserve naturelle, des emballages de snacks dont la date de péremption indiquait 1983. Mais le pire de tout, c'est la frigolite. Il y en a énormément. Chaque fois qu'il y a un arbre qui penche dans la Dyle, ça retient tous les déchets flottants. Là on se rend compte des dégâts. Lorsque la frigolite est jetée n'importe comment et que les vents l'amènent dans les rivières, elle se désolidarise. Du coup, chaque petite boule se sépare des autres et ça donne une vraie soupe de frigolite…", déplore-t-elle. Une soupe ingérée mortellement par les poissons.
Ann-Laure trie les cannettes de fer et d'aluminium à l'aide d'un aimant
"Je le fais du lundi au vendredi, poursuit-elle. Cela me demande autant de travail qu'un temps plein". Et pour cause: l'activité d'Ann-Laure ne se limite pas au ramassage. "Ensuite, tout est pesé et trié". Lorsqu'elle rentre chez elle, la voiture remplie de sacs réutilisables gonflés de déchets, elle entame un tri minutieux. "Je déverse le sac sur le trottoir, je me mets accroupie, décrit-elle. Je prends mon aimant, il attire les cannettes en fer, et en 15 minutes, tout est trié".
Un aimant: voilà l'une des astuces d'Ann-Laure. Bien entendu, elle n'en a pas acheté. Comme pour tout le reste, elle l'a trouvé dans la nature: "On trouve des aimants très facilement, dans les disques durs, les ordis, les télés, les baffles, … Ils sont très puissants", révèle-t-elle.
Elle revend les cannettes chez un ferrailleur certifié: "80 cents le kg pour celles en aluminium"
Lorsqu'Ann-Laure a trié les cannettes, elle poursuit le processus écologique et fait en sorte de leur donner une seconde vie. "Vous savez, dans la nature, on trouve énormément de fer, de zinc, de plomb, de cuivre jaune et rouge. Moi, je trie tout et les fais recycler. Je revends cela chez un ferrailleur en Flandre, certifié Ovam (l'agence publique flamande de gestion des déchets, ndlr). Pour les cannettes en fer, c'est 15 à 17 cents du kg en fer et 70 cents du kg pour celles en aluminium". Autant dire pas grand-chose. Mais c'est par idéalisme qu'Ann-Laure effectue cet immense travail, et non pour l'appât du gain.
Ensuite, l'infatigable ange gardien rassemble les déchets non recyclables dans des sacs offerts par la commune et prévient les autorités qui viennent les ramasser. "Les bouteilles en verre, je les dépose dans les bulles, bien sûr. J'obtiens d'excellents résultats", se réjouit-elle.
Ann-Laure a eu un déclic devant un reportage sur le plastique
Cette quadragénaire, mère de deux enfants, a eu un déclic devant sa télévision. "Je regarde beaucoup Arte et j'ai vu les documentaires Addicted to plastic (voir le documentaire, en anglais), se souvient-elle. J'ai pris conscience de ce 7e continent qui flotte dans l'océan, il est fait de plastique. 10% de ces déchets proviennent de l'industrie marine, 10 autres des plages et 80% proviennent des continents! J'ai regardé par ma fenêtre et j'ai vu… J'ai commencé par nettoyer ma route. Et petit à petit, j'ai nettoyé plus ou moins 10 ans de déchets sur ma commune".
Au total, sur les onze derniers mois, Ann-Laure assure avoir ramassé l'équivalent de 7 tonnes de déchets. Selon les professionnels du milieu, ce chiffre est tout à fait crédible. "Lors d'un nettoyage de rivière avec des bénévoles, on a ramassé des quantités phénoménales sur un petit tronçon, reconnait Bénédicte Maréchal éco-conseillère à la commune de Jodoigne. En une matinée, nous avions atteint 5 mètres cube de déchets, soit un camion complet de plus d'une tonne". "On peut difficilement remettre ces chiffres en cause, renchérit Raphaël Lateur, chargé de communication à l'Intercommunale du Brabant wallon. Au niveau provincial, on récupère près de 200 tonnes par an de déchets disposés autour des bulles à verre. Les dépôts clandestins sont un gros problème".
Les dépôts clandestins aux abords des bulles à verre peuvent d'ailleurs frôler l'absurde. Sur ces photos, Ann-Laure dénonce: "Vous pourriez croire que j’ai pris mes courses alimentaires en photo, dit la légende. Eh bien non: ce ne sont que des emballages non ouverts de nourriture pour une valeur de 250 à 300 € date de péremption de 2012 à 2014 déposés à la bulle à verres de Sint-Agatha-Rode. No comment".
Les autorités ne doutent pas d'Ann-Laure. "Je lui fais entièrement confiance pour les chiffres, assure Isabelle Delgoffe, responsable de la cellule de Coordination Contrat de rivière Dyle-Gette asbl. En mars dernier, suite à son repérage de terrain à Wavre, elle nous a informés de la formation d’un "bouchon" sur la Dyle. Nous avons fait intervenir une grue afin de dégager les arbres écroulés sur la rivière. Un barrage flottant a été placé en aval pour récolter les déchets qui ont approximativement atteint une tonne".
Son bénévolat l'a sortie de la déprime liée au chômage et lui a permis de trouver l'amour
Ann-Laure insiste: "Physiquement et moralement, c'est génial. Lorsque j'ai perdu mon emploi de secrétaire commerciale il y a 2 ans, j'ai connu une période de dépression. J'ai un peu zoné pendant quelque temps", confie-t-elle. Aujourd'hui, grâce à son activité bénévole, elle fait de l'exercice tous les jours "sans débourser 1€ en salle de sport". "Je fume moins, j'ai gagné en dignité. Je n'ai plus besoin de voir mon psy et j'ai trouvé l'amour après 7 ans de célibat", se réjouit-elle. En effet, après un an de ramassage, Ann-Laure s'est rapprochée du chef d'équipe des ouvriers des espaces verts de sa commune. "On est allé boire un verre, on a papoté. Aujourd'hui, il partage ma vie et me soutient à 200%. Depuis qu'on est ensemble, mon action en faveur de l'environnement a amplifié".
"Il faudrait proposer ce genre de travail d'intérêt public, pas l'imposer!"
Selon Ann-Laure, les chômeurs de longue durée pourraient apporter beaucoup à la nature. "Il faudrait vraiment du travail d'intérêt général pour les chômeurs comme moi, estime-t-elle. Non pas l'imposer, mais le proposer. Je suis à 100% pour les travaux d'utilité publique". Elle admet que ce n'est pas dans les mœurs. "Il n'y a rien de plus interpellant que de voir quelqu'un qui ramasse, les gens sont étonnés, car ça n'existe pas chez nous". Et pourtant, Ann-Laure est formelle: ça marche! "C'est très féminin ce que je fais, considère la quadragénaire. Les hommes trouvent que ce n'est pas nécessaire, que ça manque de sens car le lendemain, il faut tout recommencer. C'est faux. Un endroit propre, reste propre. Quand j'ai commencé il y a deux ans, en chaussée, là où je vis, il y avait en moyenne 14 kg de déchets par kilomètre de voirie. Aujourd'hui, il n'y en a plus que 5 et ça reste constant. C'est le fruit d'un entretien régulier des chaussées".
Le secteur environnemental l'adore, mais Ann-Laure ne trouve pas d'emploi
"La seule chose qui coince, c'est que je ne parviens pas à avoir un emploi dans ce secteur. Il n'y a pas de budget en Belgique pour rémunérer ce que je fais, affirme-t-elle. Je n'ai pas envie de m'asseoir derrière un bureau et de vendre des produits que les gens vont jeter dans la nature". La réalité d'Ann-Laure est d'autant plus frustrante que son travail est véritablement encensé par les autorités. "Ann-Laure s'est proposée spontanément comme bénévole et les gens comme elle sont très rares, confirme Claudia Boucsin, éco conseillère à Grez-Doiceau. Elle met vraiment la main à la pâte. Elle est utile car elle agit particulièrement le long des rivières, là où nos ouvriers n'interviennent pas car c'est une compétence de la Région ou de la Province". "A la suite des chantiers de nettoyage de Madame Furnel, nous avons effectivement remarqué qu’un site redevenu propre et agréable le restait plus longtemps. Nous saluons son travail exemplaire et très positif", renchérit Pierre Lavendy, conseiller environnement à Wavre. "Nous ne pouvons que la remercier et l'encourager", insiste Isabelle Delgoffe, responsable de la cellule de Coordination Contrat de rivière Dyle-Gette asbl.
Les sanctions pénales peuvent aller jusqu'à 10 millions d'euros
Ann-Laure ne traque pas les auteurs d'infractions environnementales. Son job bénévole n'est pas de les poursuivre, ni de les punir. L'aspect répressif appartient à la justice. Les sanctions pénales ou administratives peuvent d'ailleurs être très lourdes. Au niveau pénal, elles peuvent aller d'une amende de quelques euros pour les infractions de quatrième catégorie, à 10 millions d'euros assorties d'une peine de prison pour celles de première catégorie (par exemple, dans le cas de crimes environnementaux ayant mis la santé humaine en danger).
Ce travail d'enquête prend du temps. Un temps durant lequel les auteurs non identifiés peuvent continuer à commettre leurs dépôts sauvages. Et c'est là tout l'apport du travail bénévole d'Ann-Laure. Car en nettoyant les immondices pour lesquels l'identification des propriétaires est difficile ou impossible, Ann-Laure permet à l'endroit de retrouver sa propreté. Le nettoyage est d'autant plus efficace car elle utilise les sacs spécifiques qu'elle reçoit gratuitement de la commune pour effectuer son travail bénévole. "L’avantage réside dans le fait que ces sacs sont plus facilement évacués puisqu’ils ne sont pas considérés comme des dépôts qu’il faut investiguer pour essayer d’en déterminer les auteurs", souligne Pierre Lavendy, conseiller en environnement à Wavre.
"On ne pense jamais à la fin du parcours: il faut bien jeter"
Depuis le 1er janvier, toutes communes confondues avec rivières, Ann-Laure dit avoir ramassé 7 tonnes de déchets (cannettes, métaux, plastiques, déchets restants sur la vallée de la Dyle). Une conscience écologique que cette maman transmet à ses enfants de 15 et 11 ans. "Ils m'aident, assure-t-elle. Ils viennent de temps en temps, ils aiment bien les gros défis. En mars, avec l'aide d'un groupe de bénévoles, on a sorti 300 pneus d'un bois".
Ann-Laure sensibilise ses enfants, mais estime qu'il faudrait éduquer les citoyens. Selon elle, personne ne pense à ce que deviennent les déchets. "On incite toujours à consommer plus, mais nulle part on dit aux consommateurs "Attention, il faut bien jeter". On ne pense jamais à la fin du parcours".
Pour cette raison, Ann-Laure est incapable de consommer certains produits. "Jamais je ne boirai de Red Bull, de Coca-Cola, de Caprisonne ou de Spa Reine. J'en trouve des bouteilles vides partout!".
Elle veut rencontrer Maggie De Block
Le prochain défi d'Ann-Laure? Obtenir un rendez-vous avec Maggie De Block, la nouvelle ministre fédérale de la Santé. "Je voudrais lui soumettre mon idée: instaurer une police fédérale de l'environnement. Un peu comme les pompiers ou la police classique, mais dans l'idée d'une équipe verte. Les membres seraient chargés de traquer les lieux insalubres, les déchets polluants et dangereux", propose-t-elle. Car Ann-Laure sait à quel point les différents niveaux de pouvoirs représentent un frein dans la gestion des déchets: "Chaque parcelle est divisée et tombe sous la coupe d'un service différent : communal, provincial, régional", déplore-t-elle. Sans parler des terrains qui appartiennent à Infrabel, le gestionnaire de réseau ferroviaire, aux villes ou les terrains privés.
L'idée d'Ann-Laure serait donc de créer un système qui chapeauterait tous ces niveaux. "J'espère vraiment qu'elle me recevra et que je pourrai aussi lui demander de sensibiliser le grand public afin que les emballages des produits que nous consommons ne jonchent plus jamais les routes".
Justine Sow @Justine_Sow
"En octobre, j'ai ramassé 22 kg de cannettes, mais le pire, c'est la frigolite!"
Le pire qu'elle ait trouvé lors de ces séances de ramassage? "Des centaines de pot de fleurs, une demi Citroën, des tubes d'aération d'une plantation de cannabis en réserve naturelle, des emballages de snacks dont la date de péremption indiquait 1983. Mais le pire de tout, c'est la frigolite. Il y en a énormément. Chaque fois qu'il y a un arbre qui penche dans la Dyle, ça retient tous les déchets flottants. Là on se rend compte des dégâts. Lorsque la frigolite est jetée n'importe comment et que les vents l'amènent dans les rivières, elle se désolidarise. Du coup, chaque petite boule se sépare des autres et ça donne une vraie soupe de frigolite…", déplore-t-elle. Une soupe ingérée mortellement par les poissons.
Ann-Laure trie les cannettes de fer et d'aluminium à l'aide d'un aimant
"Je le fais du lundi au vendredi, poursuit-elle. Cela me demande autant de travail qu'un temps plein". Et pour cause: l'activité d'Ann-Laure ne se limite pas au ramassage. "Ensuite, tout est pesé et trié". Lorsqu'elle rentre chez elle, la voiture remplie de sacs réutilisables gonflés de déchets, elle entame un tri minutieux. "Je déverse le sac sur le trottoir, je me mets accroupie, décrit-elle. Je prends mon aimant, il attire les cannettes en fer, et en 15 minutes, tout est trié".
Un aimant: voilà l'une des astuces d'Ann-Laure. Bien entendu, elle n'en a pas acheté. Comme pour tout le reste, elle l'a trouvé dans la nature: "On trouve des aimants très facilement, dans les disques durs, les ordis, les télés, les baffles, … Ils sont très puissants", révèle-t-elle.
Elle revend les cannettes chez un ferrailleur certifié: "80 cents le kg pour celles en aluminium"
Lorsqu'Ann-Laure a trié les cannettes, elle poursuit le processus écologique et fait en sorte de leur donner une seconde vie. "Vous savez, dans la nature, on trouve énormément de fer, de zinc, de plomb, de cuivre jaune et rouge. Moi, je trie tout et les fais recycler. Je revends cela chez un ferrailleur en Flandre, certifié Ovam (l'agence publique flamande de gestion des déchets, ndlr). Pour les cannettes en fer, c'est 15 à 17 cents du kg en fer et 70 cents du kg pour celles en aluminium". Autant dire pas grand-chose. Mais c'est par idéalisme qu'Ann-Laure effectue cet immense travail, et non pour l'appât du gain.
Ensuite, l'infatigable ange gardien rassemble les déchets non recyclables dans des sacs offerts par la commune et prévient les autorités qui viennent les ramasser. "Les bouteilles en verre, je les dépose dans les bulles, bien sûr. J'obtiens d'excellents résultats", se réjouit-elle.
Ann-Laure a eu un déclic devant un reportage sur le plastique
Cette quadragénaire, mère de deux enfants, a eu un déclic devant sa télévision. "Je regarde beaucoup Arte et j'ai vu les documentaires Addicted to plastic (voir le documentaire, en anglais), se souvient-elle. J'ai pris conscience de ce 7e continent qui flotte dans l'océan, il est fait de plastique. 10% de ces déchets proviennent de l'industrie marine, 10 autres des plages et 80% proviennent des continents! J'ai regardé par ma fenêtre et j'ai vu… J'ai commencé par nettoyer ma route. Et petit à petit, j'ai nettoyé plus ou moins 10 ans de déchets sur ma commune".
Au total, sur les onze derniers mois, Ann-Laure assure avoir ramassé l'équivalent de 7 tonnes de déchets. Selon les professionnels du milieu, ce chiffre est tout à fait crédible. "Lors d'un nettoyage de rivière avec des bénévoles, on a ramassé des quantités phénoménales sur un petit tronçon, reconnait Bénédicte Maréchal éco-conseillère à la commune de Jodoigne. En une matinée, nous avions atteint 5 mètres cube de déchets, soit un camion complet de plus d'une tonne". "On peut difficilement remettre ces chiffres en cause, renchérit Raphaël Lateur, chargé de communication à l'Intercommunale du Brabant wallon. Au niveau provincial, on récupère près de 200 tonnes par an de déchets disposés autour des bulles à verre. Les dépôts clandestins sont un gros problème".
Les dépôts clandestins aux abords des bulles à verre peuvent d'ailleurs frôler l'absurde. Sur ces photos, Ann-Laure dénonce: "Vous pourriez croire que j’ai pris mes courses alimentaires en photo, dit la légende. Eh bien non: ce ne sont que des emballages non ouverts de nourriture pour une valeur de 250 à 300 € date de péremption de 2012 à 2014 déposés à la bulle à verres de Sint-Agatha-Rode. No comment".
Les autorités ne doutent pas d'Ann-Laure. "Je lui fais entièrement confiance pour les chiffres, assure Isabelle Delgoffe, responsable de la cellule de Coordination Contrat de rivière Dyle-Gette asbl. En mars dernier, suite à son repérage de terrain à Wavre, elle nous a informés de la formation d’un "bouchon" sur la Dyle. Nous avons fait intervenir une grue afin de dégager les arbres écroulés sur la rivière. Un barrage flottant a été placé en aval pour récolter les déchets qui ont approximativement atteint une tonne".
Son bénévolat l'a sortie de la déprime liée au chômage et lui a permis de trouver l'amour
Ann-Laure insiste: "Physiquement et moralement, c'est génial. Lorsque j'ai perdu mon emploi de secrétaire commerciale il y a 2 ans, j'ai connu une période de dépression. J'ai un peu zoné pendant quelque temps", confie-t-elle. Aujourd'hui, grâce à son activité bénévole, elle fait de l'exercice tous les jours "sans débourser 1€ en salle de sport". "Je fume moins, j'ai gagné en dignité. Je n'ai plus besoin de voir mon psy et j'ai trouvé l'amour après 7 ans de célibat", se réjouit-elle. En effet, après un an de ramassage, Ann-Laure s'est rapprochée du chef d'équipe des ouvriers des espaces verts de sa commune. "On est allé boire un verre, on a papoté. Aujourd'hui, il partage ma vie et me soutient à 200%. Depuis qu'on est ensemble, mon action en faveur de l'environnement a amplifié".
"Il faudrait proposer ce genre de travail d'intérêt public, pas l'imposer!"
Selon Ann-Laure, les chômeurs de longue durée pourraient apporter beaucoup à la nature. "Il faudrait vraiment du travail d'intérêt général pour les chômeurs comme moi, estime-t-elle. Non pas l'imposer, mais le proposer. Je suis à 100% pour les travaux d'utilité publique". Elle admet que ce n'est pas dans les mœurs. "Il n'y a rien de plus interpellant que de voir quelqu'un qui ramasse, les gens sont étonnés, car ça n'existe pas chez nous". Et pourtant, Ann-Laure est formelle: ça marche! "C'est très féminin ce que je fais, considère la quadragénaire. Les hommes trouvent que ce n'est pas nécessaire, que ça manque de sens car le lendemain, il faut tout recommencer. C'est faux. Un endroit propre, reste propre. Quand j'ai commencé il y a deux ans, en chaussée, là où je vis, il y avait en moyenne 14 kg de déchets par kilomètre de voirie. Aujourd'hui, il n'y en a plus que 5 et ça reste constant. C'est le fruit d'un entretien régulier des chaussées".
Le secteur environnemental l'adore, mais Ann-Laure ne trouve pas d'emploi
"La seule chose qui coince, c'est que je ne parviens pas à avoir un emploi dans ce secteur. Il n'y a pas de budget en Belgique pour rémunérer ce que je fais, affirme-t-elle. Je n'ai pas envie de m'asseoir derrière un bureau et de vendre des produits que les gens vont jeter dans la nature". La réalité d'Ann-Laure est d'autant plus frustrante que son travail est véritablement encensé par les autorités. "Ann-Laure s'est proposée spontanément comme bénévole et les gens comme elle sont très rares, confirme Claudia Boucsin, éco conseillère à Grez-Doiceau. Elle met vraiment la main à la pâte. Elle est utile car elle agit particulièrement le long des rivières, là où nos ouvriers n'interviennent pas car c'est une compétence de la Région ou de la Province". "A la suite des chantiers de nettoyage de Madame Furnel, nous avons effectivement remarqué qu’un site redevenu propre et agréable le restait plus longtemps. Nous saluons son travail exemplaire et très positif", renchérit Pierre Lavendy, conseiller environnement à Wavre. "Nous ne pouvons que la remercier et l'encourager", insiste Isabelle Delgoffe, responsable de la cellule de Coordination Contrat de rivière Dyle-Gette asbl.
Les sanctions pénales peuvent aller jusqu'à 10 millions d'euros
Ann-Laure ne traque pas les auteurs d'infractions environnementales. Son job bénévole n'est pas de les poursuivre, ni de les punir. L'aspect répressif appartient à la justice. Les sanctions pénales ou administratives peuvent d'ailleurs être très lourdes. Au niveau pénal, elles peuvent aller d'une amende de quelques euros pour les infractions de quatrième catégorie, à 10 millions d'euros assorties d'une peine de prison pour celles de première catégorie (par exemple, dans le cas de crimes environnementaux ayant mis la santé humaine en danger).
Ce travail d'enquête prend du temps. Un temps durant lequel les auteurs non identifiés peuvent continuer à commettre leurs dépôts sauvages. Et c'est là tout l'apport du travail bénévole d'Ann-Laure. Car en nettoyant les immondices pour lesquels l'identification des propriétaires est difficile ou impossible, Ann-Laure permet à l'endroit de retrouver sa propreté. Le nettoyage est d'autant plus efficace car elle utilise les sacs spécifiques qu'elle reçoit gratuitement de la commune pour effectuer son travail bénévole. "L’avantage réside dans le fait que ces sacs sont plus facilement évacués puisqu’ils ne sont pas considérés comme des dépôts qu’il faut investiguer pour essayer d’en déterminer les auteurs", souligne Pierre Lavendy, conseiller en environnement à Wavre.
"On ne pense jamais à la fin du parcours: il faut bien jeter"
Depuis le 1er janvier, toutes communes confondues avec rivières, Ann-Laure dit avoir ramassé 7 tonnes de déchets (cannettes, métaux, plastiques, déchets restants sur la vallée de la Dyle). Une conscience écologique que cette maman transmet à ses enfants de 15 et 11 ans. "Ils m'aident, assure-t-elle. Ils viennent de temps en temps, ils aiment bien les gros défis. En mars, avec l'aide d'un groupe de bénévoles, on a sorti 300 pneus d'un bois".
Ann-Laure sensibilise ses enfants, mais estime qu'il faudrait éduquer les citoyens. Selon elle, personne ne pense à ce que deviennent les déchets. "On incite toujours à consommer plus, mais nulle part on dit aux consommateurs "Attention, il faut bien jeter". On ne pense jamais à la fin du parcours".
Pour cette raison, Ann-Laure est incapable de consommer certains produits. "Jamais je ne boirai de Red Bull, de Coca-Cola, de Caprisonne ou de Spa Reine. J'en trouve des bouteilles vides partout!".
Elle veut rencontrer Maggie De Block
Le prochain défi d'Ann-Laure? Obtenir un rendez-vous avec Maggie De Block, la nouvelle ministre fédérale de la Santé. "Je voudrais lui soumettre mon idée: instaurer une police fédérale de l'environnement. Un peu comme les pompiers ou la police classique, mais dans l'idée d'une équipe verte. Les membres seraient chargés de traquer les lieux insalubres, les déchets polluants et dangereux", propose-t-elle. Car Ann-Laure sait à quel point les différents niveaux de pouvoirs représentent un frein dans la gestion des déchets: "Chaque parcelle est divisée et tombe sous la coupe d'un service différent : communal, provincial, régional", déplore-t-elle. Sans parler des terrains qui appartiennent à Infrabel, le gestionnaire de réseau ferroviaire, aux villes ou les terrains privés.
L'idée d'Ann-Laure serait donc de créer un système qui chapeauterait tous ces niveaux. "J'espère vraiment qu'elle me recevra et que je pourrai aussi lui demander de sensibiliser le grand public afin que les emballages des produits que nous consommons ne jonchent plus jamais les routes".
Justine Sow @Justine_Sow
Galerie - Ann-Laure a ramassé 7 tonnes de déchets: "Chômeuse longue durée, je suis à 100% pour le travail d'utilité publique"
Rosetta sur 67P et l'initiative au Parlement
Le revenu de base se discute au Parlement
Chère/Cher Denis,
Deux événements majeurs ont marqué la semaine passée: Rosetta s’est posée sur la comète 67P et le revenu de base est entré au Parlement suisse ! La commission des affaires sociales du Conseil national (CSSS-N) a ainsi commencé à étudier notre initiative. Et pour les fêtes de fin d’année, la première édition du nouveau journal francophone « l’Inconditionnel », entièrement consacré au revenu de base, sera disponible partout en Suisse romande.
Au sommaire :
Le PS propose l'AGR comme contre-projet
L'Inconditionnel, à qui allez-vous l'offrir ?
Bonne lecture !
Le PS propose l'AGR comme contre-projet
L'initiative était en discussion au parlement les 13 et 14 novembre dans la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS-N). Par 15 voix contre 6, la CSSS-N a refusé de suspendre l’initiative pour un revenu de base et d’élaborer un contreprojet indirect. La discussion continuera au parlement lors de la session d’hiver.
En séance, le groupe socialiste avait proposé l'Assurance général sur le revenu (AGR) en tant que contre-projet indirect, un système d'indemnisation unifié et permanent en cas de perte de revenu professionnel pensé par le Denknetz (réseau de réflexion proche du parti socialiste). Le PS justifie sa proposition par sa crainte que le Parlement profite de l'introduction du revenu de base pour provoquer un démantèlement social.
Dans notre communiqué de presse du 14 novembre, nous répondons à cette inquiétude : « Les craintes de démantèlement des acquis sociaux du PS ne sont à notre avis pas fondées. Toutes les forces politiques présentes au Parlement sont en effet d’accord sur la nécessité d’une protection sociale suffisante. Si tel n’était pas le cas, le démantèlement aurait déjà eu lieu. Les pressions qui s’exercent aujourd’hui contre certains secteurs de notre système social peuvent être vues comme un indicateur que celui-ci ne parvient plus à accomplir efficacement son but dans le contexte actuel d’une augmentation significative des besoins. Le revenu de base, en apportant une simplification à un système déjà trop complexe, pourrait au contraire satisfaire à la fois les partisans d’une protection sociale conforme aux principes de la dignité et ceux qui souhaitent rationaliser des dépenses mal utilisées. »
La CSSS-N refuse l’AGR du PS comme contre-projet
La peur du PS devant le revenu de base socialiste (Tages-Anzeiger))
L'Inconditionnel, à qui allez-vous l'offrir ?
La livraison du journal l'Inconditionnel est imminente ! On espère recevoir le bébé en Suisse début décembre pour que tout le monde puisse le déposer sous le sapin à Noël. Quel beau cadeau : un journal entièrement dédié au revenu de base, coproduit par les mouvements belge, français et suisse !
Des stocks de journaux seront disponibles dans plusieurs villes romandes (nous cherchons encore un lieu de stockage à Fribourg et à La Chaux-de-Fonds). Vous pouvez dores et déjà nous aider à assurer la diffusion du journal en remplissant le formulaire pour proposer des Point-Relais et participer à les approvisionner.
Vous êtes nombreux à avoir soutenu la naissance de ce projet en contribuant au financement participatif et nous tenons à vous en remercier chaleureusement. Nous remercions aussi l'équipe qui a travaillé d'arrache-pied avec enthousiasme pour faire naître ce journal et plus spécialement Barbara Garbarczyk et Stanislas Jourdan, les artisans et rédacteurs en chef de ce projet collaboratif. Un clin d'oeil également à notre illustratrice de choc Malizia Moulin qui a réalisé les illustrations du journal, à Lucie Caouder qui a assuré la mise en page avec soin et Hugo Stephan, l'oeil aiguisé du journaliste.
Site du journal l'Inconditionnel
* * * WANTED * * *
Un minibus pour 2015 !
En 2015, nous avons le projet de faire la tournée des villes suisse-romandes avec un grand stand d’information. Ce stand fera la paire avec celui qui tourne déjà en Suisse-allemande (DE). Nous aurions donc besoin d'un minibus en prêt tout au long de l'année pour y entreposer le matériel (stand, parasols, chaises, documents publicitaires, etc..).
p.s. Une voiture pourrait faire aussi l'affaire parce que quelqu’un pourrait nous prêter son minibus en échange d'un véhicule de remplacement.
Cher/ère Denis, nous te remercions donc par avance de nous contacter si tu peux nous aider pour rendre ce projet possible.
Info pour l'Initiative fédérale
Si Nicolat c'est tranformé, c'est signe d'intelligence,
d'adaptation et si lui as pris conscience alors tout le monde peut le faire
Nabilla, feu de l’insignifiance. Nicolas Hulot s’indigne !
Découvrez le coup de gueule de Nicolas Hulot publié le 14/11/2014 sur sa propre page facebook. Un message qui parle au nom de beaucoup.
« L’ÈRE DU VIDE »
« Les géologues nous disent que nous sommes brutalement rentrés dans
l’anthropocène, une nouvelle étape géologique qui signifie que nous
avons basculé dans l’ère de l’Humanité. L’Homme en peu de temps, dans sa
toute puissance est devenu son propre facteur d’évolution, il est lui
même une force géologique.« Je déplore que le sort de l’humanité soit dans d’aussi mauvaises mains que les siennes » disait déjà au 18ème siècle le philosophe Julien Offray de La Mettrie. Pour ma part, je me bats, avec bien d’autres, pour donner tort à cette sentence. Je considère que tant que l’avenir dépend de nous, l’improbable est possible et le meilleur aussi. Sauf que la fenêtre d’opportunité entre ce que nous pouvons décider ou ce que nous devrons subir se réduit à chaque instant.
Mais j’avoue qu’au retour d’un déplacement au Sahel, je me demande dans un accès de colère si l’avenir ne va pas va pas cruellement donner raison au philosophe. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais. « Science sans conscience sera la ruine de l’Homme » oserai-je paraphraser !
Ce qui motive ma fureur de l’instant (mauvaise conseillère), c’est le contraste saisissant entre la situation de l’Afrique au carrefour de toutes les douleurs et de toutes les menaces et l’objet chez nous de nos attentions. Une Afrique engluée dans les conflits qui subit déjà pour une partie des conditions climatiques difficiles mais qui voit sous le joug des changements globaux le phénomène tragique de désertification s’accélérer. Une Afrique abreuvée de l’extérieur de bonnes intentions mais ignorées souvent des réalisations concrètes. Une Afrique qui attend désespérément la matérialisation des innombrables engagements énoncés ici et là et notamment au sommet de Copenhague. Une Afrique qui en définitive aura toute légitimité à migrer vers le Nord si celui ci ne remplit pas d’urgence ses obligations. La désertification aura porté aux portes de l’Europe, entre 2000 et 2020, 60 millions de personnes nous dit Monique Barbut, secrétaire exécutive de la convention des Nations Unies sur la désertification.
A peine posé sur notre sol et parcourant d’un œil distrait mais consterné la presse de ces derniers jours, me saute aux yeux combien une fois de plus, mais avec un art consommé, nous avons inversé l’ordre des priorités entre l’utile et le futile. Le futile, l’inutile et même le sordide en terme d’espace sont devenus l’objet premier d’un microcosme qui malheureusement préempte l’attention et détourne de l’essentiel au profit du superficiel.
Le summum a été atteint avec le fait divers Nabilla. Je crois que nous étions proche de l’orgasme médiatique tant il y avait matière à alimenter le feu de l’insignifiance. Un cas d’école où la même machine qui a consacré sans précaution au rang de star un personnage vide de tout talent et d’intérêt, la même machine se repaît aujourd’hui des conséquences de notre inconséquence.
Au regard il y a quelques semaines de l’hystérie collective provoquée par la publication d’un livre d’une ex première dame, événement qui aurait dû se réduire à une simple brève dans les journaux, nous sommes dans la même logique ou plutôt illogisme. Comparé avec le traitement insignifiant de la publication du dernier volet du 5ème rapport du GIEC qui met ni plus ni moins en lumière l’incertitude de plus en plus forte sur l’avenir de l’humanité, avouons qu’il y a de quoi pleurer.
Si l’on ajoute à cela le spectacle constant et désolant des affaires, et le climat tout aussi édifiant d’une permanence d’élection présidentielle, avec son lot de petites haines et phrases assassines qui fait le bonheur de l’info continue et de ses commentateurs avisés, je me dis que garder espoir devient vraiment un acte de bravoure.
Paris va accueillir en décembre 2015 la conférence climat où 195 états vont décider pour le meilleur, je l’espère ou pour le pire, je le crains, de l’avenir de la planète et donc de l’humanité. Cet enjeu éminemment complexe qui oblige à combiner 2 notions de temps, le court terme et le long terme, et à remettre à plat un modèle économique, dopé depuis 150 ans par l’usage des énergies fossiles qui, aujourd’hui, ne sont plus la solution mais le problème, ce carrefour de complexité ne peut en aucun cas s’accommoder de cette inversion consacrée des valeurs. La France qui sera sous l’œil du monde doit se ressaisir et renouer avec la hiérarchie des priorités.
Chacun de nous doit prendre sa part de responsabilités dans ce cycle du futile. Dans cette complaisance silencieuse, voire même cette gourmandise avec le frivole, nous nous réduisons. Car derrière les fonctions, derrière nos différences culturelles, politiques ou sociales, c’est notre responsabilité de parents qui doit primer.
Ne sacrifions pas l’avenir de nos enfants à l’aune de nos futilités ! » – N. Hulot
Bonus
Source : Nicolas Hulot
Popularisée
à Notre-Dame des Landes et Sivens, la notion de "Zones à Défendre"
(ZAD) gagne du terrain. À Roybon, en Isère, des "zadistes"...
www.francebleu.fr
Promesse ...........
Nos dirigeants ...
Plus d'inspiration ici: http://www.lasolutionestenvous.com
"Je suis désolé..
Pardonne-moi stp...
Merci...
Je t'aime..."
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Appel au Boycott, par Coline Serreau
http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/palmares-ecologie-2014/le-palmares-2014-de-l-ecologie-en-france-0
Pour
celles et ceux qui ne l'auraient pas vu, "Empreintes : Pierre Rabhi,
les clés du paradigme", réalisé (2013) par une belle et solide équipe ! http://www.youtube.com/watch?v=wDC71tKGS6o
Diffusé
le 15/03/2013 Reportage sur Pierre RABHI, pionnier de l'agriculture
biologique en France, écrivain et humaniste. Un exemple dont on devrait
s'inspirer.
youtube.com
«
Le revenu de base aura le mérite de faire taire les débats incessants
sur les prestations sociales et sur l’idée que la France serait un pays
d’assistés »
Il est plutôt aisé de remarquer que la France traverse en ce moment une période un peu...
newmanity.com
Une histoire d'amour avec la vie! http://youtu.be/UJ8t6SLZQAA
Page du Défi des 100 jours http://www.defides100jours.com/profile/Lilou Pour commencer un Défi des 100 jours http://www.defides100jours.com/page/commencer-ici
youtube.com
Charlotte était l'une des blogueuses de la version britannique du Huffington Post depuis 2013. Elle est décédée mardi 16 septembre, des suites d'un cancer de l'intestin. Avant de mourir, elle a écrit un dernier billet qu'elle souhaitait partager avec tous ses lecteurs. Nous avons l'honneur de vous le présenter ici.
J'ai toujours été une bonne organisatrice. J'aime faire des listes, cocher les choses que j'ai accomplies et me fixer des objectifs. Je sais très bien entreprendre mais, pour tout vous dire, je me lasse facilement dès que l'enthousiasme initial est retombé.
Je n'ai, en revanche, pas eu la chance de me lasser du cancer. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut laisser de côté quand on ne se sent pas d'attaque. Il n'y a pas d'interrupteur pour les jours sans. En tout cas, pas pour moi. Depuis que j'ai été diagnostiquée, je suis allée à tous mes rendez-vous, faire tous les tests et tous les scanners qui m'ont été prescrits. J'ai essayé tous les traitements proposés, des thérapies médicales habituelles aux régimes à base de fromage blanc, en passant par l'acupuncture et les jus de kale. Le cancer fait aujourd'hui partie de notre quotidien. Les vacances, les coupes de cheveux et les cours de pilotage d'hélicoptère ont été organisés en fonction de mes bons ou mauvais week-ends de chimiothérapie. Nous avons préservé nos enfants, Danny et Lu, témoins involontaires de ma maladie, mais leur enfance s'articule autour de mes différents traitements. Ils n'ont connu que cela mais j'ose espérer que ce sont des enfants plutôt bien dans leur peau et qui se sentent aimés.
Ce dont nous les avions protégés jusqu'à présent a dû leur être annoncé. Quelque temps après mon anniversaire, j'ai commencé à me sentir "un peu fatiguée". Nous avons "fait un saut" à l'hôpital où j'ai subi la batterie de tests habituels. Malheureusement, la conclusion, confirmée par un scanner récent, était accablante. Fini, le plan d'action mensuel, suivi d'une période tampon d'environ deux mois sur la fin. Il ne me restait plus que quelques jours, voire deux semaines à vivre. Il n'était pas prévu que je reparte de l'hôpital mais j'ai réussi, je ne sais comment, à trouver la force de rentrer à la maison pour passer le peu de temps qui me reste avec mes enfants chéris et mon mari adoré.
On m'a installée dans le canapé pour que je puisse écrire cet article. Je ne souffre presque pas, et je m'active à mes petits projets: organiser mes funérailles et vendre ma voiture. Chaque matin, je suis heureuse de pouvoir embrasser mes petits et les serrer dans mes bras.
Quand vous lirez ces lignes, je serai morte. Rich s'efforcera de mettre un pied devant l'autre, de s'en sortir, un jour à la fois, sachant que jamais plus je ne me réveillerai à ses côtés. Il me retrouvera dans ses rêves mais, dans la lumière crue du matin, le lit sera vide. Il sortira deux tasses du placard avant de se souvenir qu'il est le seul à prendre du café. Lucy aura besoin qu'on l'aide à ouvrir sa boîte d'élastiques mais il n'y aura plus personne pour lui faire des nattes. Danny aura perdu un de ses policiers en Lego, et personne ne saura exactement lequel, ni l'endroit où il se trouve vraisemblablement. Vous attendrez le billet suivant sur mon blog. Il n'y en aura plus. Ceci est le chapitre final.
J'ai créé un trou béant, injuste, cruel et inutile à Halliford Road, mais aussi dans toutes les maisons, les pensées et les souvenirs des gens qui m'aiment, mes amis, ma famille. J'en suis désolée. J'aimerais être encore parmi vous, à rire, dévorer le dernier aliment miracle, parler de tout et de n'importe quoi. J'ai encore tant de choses à vivre, mais je sais que je ne les vivrai pas. Je voudrais être là quand mes amis ont besoin de moi, j'aimerais que nous puissions voir nos enfants grandir et devenir des vieux ronchons. Tout cela, j'en serai privée.
Mais ça n'est pas votre cas. Alors, en mon absence, je vous en supplie, profitez de la vie. Saisissez-la avec les deux mains, serrez-la fort, secouez-la et dégustez-en chaque seconde. Adorez vos enfants. Vous ne vous rendez pas compte à quel point vous avez de la chance de pouvoir leur crier de se dépêcher et de se laver les dents avant de les emmener à l'école.
Soyez là pour ceux que vous aimez et, s'ils sont incapables d'en faire de même, cherchez quelqu'un qui puisse être là pour vous. Tout le monde mérite d'aimer, et d'être aimé en retour. Ne transigez pas sur ce point. Trouvez un boulot qui vous plaît, mais n'en devenez pas l'esclave. On n'écrira jamais "Il aurait aimé travailler davantage" sur votre tombe. Dansez, riez et partagez des repas avec vos amis. Les vraies amitiés, honnêtes et solides, sont miraculeuses parce que nous les choisissons, au lieu de fonder notre loyauté sur des liens de consanguinité. Choisissez-les avec soin, et aimez-les du mieux que vous le pouvez. Entourez-vous de belles choses. Au milieu de la grisaille et la tristesse qui envahissent souvent nos existences, sachez repérer l'arc-en-ciel et en préserver le souvenir. Trouvez la beauté en toute chose, même s'il vous faut parfois y regarder d'un peu plus près.
Voilà, c'est à peu près tout ce que j'avais à dire. Je vous remercie du fond du cœur pour l'amour que vous m'avez témoigné et la gentillesse dont vous avez fait preuve pendant 36 ans. Depuis les chipies qui m'ont poussé dans les orties quand j'avais six ans aux veufs éplorés qui m'ont expliqué cette semaine ce que leurs femmes avaient fait pour préparer les enfants à leur disparition, sans oublier tous les autres. A leur échelle, ils m'ont tous aidé, et vous aussi, à devenir celle que j'ai été.
Je vous demande aujourd'hui de donner à Rich, mes enfants, ma famille et mes amis proches autant d'amour que vous m'en avez témoigné. Et ce soir, en fermant vos rideaux, choisissez une étoile. Je serai cette étoile, vous observant, tandis que je sirote une pina colada avec une boîte de chocolats de luxe.
Bonne nuit, adieu et que Dieu vous bénisse.
Quand vous avez demandé sa main, vous avez promis une chose : Être cet homme qui avait conquis son coeur, et qui saura le protéger et le garder à tout prix. C'est le trésor le plus important, le plus sacré que vous aurez jamais entre vos mains. Elle vous a CHOISI. N'oubliez jamais cela, et ne soyez jamais indolent et laxiste dans votre amour.
2. Protégez votre propre coeur.
Tout comme vous avez prêté le serment d'être le gardien de son coeur, vous devrez vous occuper du votre avec la même vigilance, les mêmes égards. Aimez vous vous-même, aimez le monde qui vous entoure, mais gardez ce petit espace dans votre coeur dans lequel personne, à l'exception de votre femme, ne pourra rentrer. Gardez ce petit espace toujours prêt à la recevoir, invitez-la à y entrer tous les jours, mais défendez-en l'entrée car personne d'autre ne doit y accéder.3. Retombez amoureux, encore et encore.
Les gens changent, en permanence. Vous ne serez plus les mêmes personnes que vous étiez lorsque vous vous êtes mariés, et dans cinq ans, vous ne serez plus les mêmes personnes que celles que vous êtes aujourd'hui. Le changement est inéluctable, et c'est pour cela que vous devrez vous choisir l'un et l'autre une nouvelle fois chaque jour. Elle n'est PAS obligée de rester avec vous, et si vous ne faites pas attention, vous pouvez la perdre et ne plus jamais pouvoir rattraper votre erreur. Le combat pour conquérir son coeur est un combat de chaque instant.4. Voyez toujours son meilleur côté.
Concentrez vous sur les choses que vous aimez. Car les choses auxquelles on prête le plus d'attention se développent. Si vous vous focalisez sur ce qui vous énerve, tout ce que vous verrez, ce sont des raisons d'être énervé. Si vous vous focalisez sur ce que vous aimez, vous ne pourrez pas vous empêcher d'éprouver de l'amour. Focalisez vous dessus, jusqu'à parvenir au point où vous ne pourrez plus rien voir d'autre que l'amour, et le sentiment inébranlable d'être l'homme le plus chanceux sur terre d'avoir une telle femme comme compagne.5. Ce n'est pas à vous d'essayer de la changer ou de la faire s'améliorer.
Votre tâche est très simple : L'aimer comme elle est, sans attentes ni désir de la voir changer. Et si elle change, aimez ce qu'elle devient, que ce soit ce que vous auriez voulu au départ — ou non.6. Prenez les responsabilités de votre propre vie.
Soyez responsable de vos émotions. Ce n'est pas le travail de votre femme de vous rendre heureux, et elle ne peut pas vous rendre malheureux non plus. C'est à vous qu'incombe la tâche de trouver votre propre bonheur, et c'est à travers cela que ce bonheur se déversera dans votre relation amoureuse.7. Ne rejettez pas la faute sur elle si vous êtes énervé.
Ne rejettez JAMAIS la faute sur elle si VOUS êtes frustré ou énervé. Ce sont des émotions qui VOUS appartiennent. Quand vous ressentez ce genre de sentiments, prenez le temps de faire un pas en arrière, de prendre du recul. Cherchez ce qui se trouve en VOUS et qui doit être soigné, réparé. Si vous avez été attiré un jour par cette femme, c'est parce qu'elle à sû vous mettre du baume au coeur, panser vos blessures.8. Laissez-la vivre.
Inversément, quand elle est triste ou qu'elle est stressée, ce n'est pas a vous de tenter de résoudre ce problème. Vous devez simplement la tenir dans vos bras et lui dire que tout va bien. Laissez-lui savoir que vous l'aimez, que vous tenez à elle et que vous l'entendez. Vous êtes l'épaule sur laquelle elle peut venir s'appuyer. Quand vous la voyez énervée, ne l'esquivez pas. Restez présent et écoutez ce qu'elle a à dire vraiment.9. Faites l'idiot, de temps en temps.
Arrêtez de vous prendre autant au sérieux. Riez. Faites la rire. Le rire rend les choses tellement plus faciles...10. Remplissez la d'amour, tous les jours.
Apprenez son langage, la manière spécifique dont elle aime être traitée. Chérissez la, faites-lui sentir à quel point elle est importante à vos yeux. Si il le faut, demandez-lui de faire une liste des 10 choses qui la font se sentir aimée et mémorisez-les. Faites la se sentir traitée comme une reine, tous les jour.11. Soyez présent.
Ne faites pas que lui consacrer votre temps, mais offrez lui aussi votre attention, votre énergie et votre âme. Faites tout ce qui se trouve en votre pouvoir pour vider votre esprit pour que, quand vous êtes avec elle, vous soyez VRAIMENT avec elle.12. Soyez prêt à la prendre sexuellement.
Emmenez-là ailleurs, consumez la, dévorez la de votre présence masculine, pénétrez la jusqu'au plus profond de son âme. Laissez la être une femme, laissez vous être un homme.13. Ne soyez pas un idiot.
Ne soyez pas un idiot, mais n'ayez pas peur non plus d'en être un. Tout le monde fait des erreurs, elle aussi, et vous aussi. On ne peut pas éviter de faire des erreurs, mais on peut essayer d'en faire le moins possible. Tirez des leçons des erreurs que vous faites.14. Donnez lui de l'espace.
La première qualité qu'ont les femmes, c'est celle de savoir donner sans compter. Parfois, vous devrez la conduire à prendre soin d'elle même aussi. Elle devra s'éloigner un peu de vous pour trouver ou nourrir ses passions. Laissez la prendre du temps pour elle-même, SURTOUT si vous avez des enfants.15. Soyez vulnérable.
Soyez prêt à partager vos peurs et vos émotions, et sachez reconnapitre vos erreurs.16. Soyez transparent.
Si vous voulez gagner sa confiance, vous devrez être prêt à TOUT partager, surtout les choses que vous voulez le moins partager. Cela demande du courage d'aimer quelqu'un pleinement, d'ouvrir son coeur, et de la laisser y rentrer sans savoir si elle va aimer ce qu'elle va y trouver. Car pour aimer véritablement quelqu'un , il faut l'aimer dans sa totalité, y compris le côté sombre. Laissez tomber les masques: si vous avez le sentiment que vous devez porter un masque lorsqu'elle est présente, et d'être parfait tout le temps, vous ne vivrez jamais l'expérience de l'amour dans toute son intégralité.17. N'arrêtez jamais de grandir ensemble.
Les eaux stagnantes attirent les moustiques et les maladies, l'eau vive est toujours fraîche et bouillonnante. Lorsu'on arrête de faire travailler un muscle, il s'atrophie, et il en va de même pour une relation amoureuse. Trouvez des enjeux communs, des buts, des rêves vers lesquels vous souhaitez avancer ensemble.18. Arrêtez de trop vous préoccuper avec l'argent.
L'argent n'est qu'un jeu. Vous êtes des coéquipiers qui doivent jouer ensemble, dans la même équipe. Cela n'arrange jamais les choses quand les coéquipiers se chamaillent. Apprenez à utilliser votre force commune.19. Pardonnez immédiatement.
Concentrez-vous sur le futur plutôt que d'essayer de porter le poids du passé. Ne laissez pas le passé vous garder en otage. Le pardon est la liberté. Coupez les chaînes qui vous retiennent aux erreurs du passé, et allez de l'avant tant que vous pouvez.20. Choisissez l'amour. Toujours.
Au final, c'est peut être le seul conseil dont vous aurez vraiment besoin. Si c'est la pierre d'angle, le principe de base de toutes vos actions et vos choix, rien ne pourra jamais ébranler le lien que vous avez avec votre femme. L'amour résiste à tout.Au final, le mariage n'a rien à voir avec le fait de vivre heureux et d'avoir beaucoup d'enfants. Le mariage, c'est du travail, énormément de travail. Et la volonté de grandir ensemble, de créer quelque chose ensemble.
Le mariage est comme la vie, il y a des hauts et des bas. Il s'agit d'en apprécier tous les cycles, les expériences qu'il procure, d'avoir la force et le courage de continuer à construire, brique après brique, sans s'arrêter.
Ces leçons, je les ai appris malheureusement à mes dépends. Ces leçons, je les ai appris trop tard.
Mais ce sont des leçons que j'ai acqui désormais, et je me suis juré de ne plus refaire les mêmes erreurs. La vérité c'est que j'aimais beaucoup être marié, et quand le temps viendra, je recommencerai ma construction, en repartant à zéro. Seulement cette fois, je la bâtirai avec des fondations solides, si solides qu'aucune tempête ne saura jamais l'ébranler.Si vous lisez ceci, et que vous trouvez une quelconque sagesse dans ma souffrance, partagez ce message à ceux qui en auront besoin. Aux jeunes couples, aux futurs maris qui ont le coeur encore plein d'espoir, et à ceux et celles qui pensent qu'ils ont oublié ce qu'était l'amour. Peut être que l'une de ces personnes sera dans une situation similaire un jour ou l'autre, et que ces leçons que j'ai appris à la dure puisse lui ouvrire les yeux et qu'il fera le nécessaire pour être l'homme que sa compagne attendait.La femme qui lui dira "oui", et qui a remis un beau jour son coeur entre ses mains.
Soyez le mari dont votre femme sera fière.
Ralentir Vivre a la vitesse de la marche
Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle
« Nous
sommes pris au piège de la dynamique perverse d’une civilisation qui ne
fonctionne pas si elle ne croît pas et qui, avec sa croissance, détruit
les ressources naturelles qui la rendent possible. (...) Une
civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle. » Et vite ! Voici le Manifeste « Le dernier appel » lancé il y a peu en Espagne.
Il y a peu en Espagne, le manifeste "Le dernier appel" a été lancé par plus de 250 chercheur-e-s, militant-e-s, syndicalistes, politiques de différents partis, etc., afin d’alerter sur l’effondrement écologique et social à venir si rien n’est fait pour y remédier.
En peu de jours, ce manifeste a reçu plus de six mille signatures et a été diffusé largement au travers des réseaux sociaux et de la presse en Espagne et bien au-delà, en anglais, en portugais, en italien, en grec, en esperanto... Le voici en français.
Les citoyennes et citoyens européens, dans leur grande majorité, pensent que la société de consommation actuelle peut « s’améliorer » dans le futur (et qu’elle devrait le faire). En même temps, une bonne partie des habitants de la planète espère se rapprocher petit à petit de nos niveaux de bien-être matériel.
Néanmoins, ces niveaux de production et de consommation ont été atteints au prix de l’épuisement des ressources naturelles et énergétiques et d’une rupture des équilibres écologiques de la Terre.
Vers un effondrement de civilisation
Rien de tout cela n’est nouveau. Les chercheur/ses et scientifiques les plus lucides tirent la sonnette d’alarme depuis le début des années 1970 : si les tendances de croissance actuelles (économique, démographique, d’utilisation des ressources, de génération de pollution et d’augmentation des inégalités) se poursuivent, le résultat le plus probable sera l’effondrement de la civilisation.
Aujourd’hui, les nouvelles indiquant que la voie de la croissance est un génocide au ralenti s’accumulent. La baisse de la disponibilité d’énergie bon marché, les scénarios catastrophiques du changement climatique et les tensions géopolitiques pour les ressources montrent que les tendances de progrès du passé s’écroulent.
Face à ce défi, ni le mantra superficiel au sujet du développement durable ni le simple fait d’adopter les technologies éco-efficaces ou ladite « économie verte » — qui dissimule la marchandisation généralisée des ressources naturelles et des services écosystémiques — ne suffisent. Les solutions technologiques censées lutter contre les nombreuses crises environnementales ou contre le déclin énergétique ne suffisent pas non plus.
De plus, la crise écologique n’est pas quelque incident isolé. Elle est essentielle et affecte bien des aspects de la société : alimentation, transport, industrie, urbanisation, conflits militaires… En fin de compte, elle concerne le fondement de notre économie et de nos vies.
- Pollution au-dessus de New-York -
L’impasse
Nous sommes pris au piège de la dynamique perverse d’une civilisation qui ne fonctionne pas si elle ne croît pas et qui, avec sa croissance, détruit les ressources naturelles qui la rendent possible. Notre culture, qui idolâtre la technologie et le marché, oublie que nous sommes, fondamentalement, dépendants des écosystèmes et interdépendants.
La planète ne peut pas soutenir la société productiviste et consumériste. Nous avons besoin de bâtir une nouvelle civilisation capable d’assurer une vie dans la dignité pour une énorme population humaine (aujourd’hui, plus de 7,2 milliards de personnes), en constante croissance, qui habite un monde dont les ressources sont en déclin. Ce but ne peut être atteint que si nous changeons radicalement de mode de vie, de formes de production, de conception des villes et d’aménagement du territoire.
Et, plus que tout, il ne peut être atteint qu’au moyen de changements radicaux dans les valeurs qui orientent ces notions. Nous avons besoin d’une société axée sur la récupération de l’équilibre avec la biosphère et pour qui la recherche, la technologie, la culture, l’économie et la politique sont des moyens pour avancer vers cet objectif.
Pour y arriver, toutefois, nous aurons besoin de toute l’imagination politique, de toute la générosité morale et de toute la créativité technique dont nous disposons.
- Dessin de El Roto : « La solution à la crise est très simple : il faut juste consommer plus pour relancer l’économie et consommer moins pour ne pas bousiller la planète. » -
Une profonde rupture politique avec l’hégémonie en vigueur
Mais, pareille Grande Transformation se heurte à deux obstacles titanesques : l’inertie du mode de vie capitaliste et les intérêts des groupes privilégiés. Afin d’éviter le chaos et la barbarie vers lesquels nous nous dirigeons actuellement, nous avons besoin d’une profonde rupture politique avec l’hégémonie en vigueur et d’une économie qui soit destinée à satisfaire les besoins sociaux dans les limites imposées par la biosphère, et non pas l’augmentation du bénéfice privé.
Aujourd’hui en Espagne, l’éveil de la dignité et de la démocratie qu’a signifié le « Mouvement indigné » du 15M (depuis le printemps 2011) est en train de jeter les bases d’un processus constitutionnel qui ouvre des possibilités à d’autres formes d’organisation sociale.
Cependant, il est essentiel que les divers projets alternatifs prennent conscience des implications associées aux limites de la croissance. Ainsi, doivent-ils proposer des changements beaucoup plus audacieux. La crise de régime et la crise économique ne pourront être surmontées qu’en même temps que le sera la crise écologique.
Dans ce sens, les anciennes politiques fondées sur les recettes du capitalisme keynésien sont loin d’être suffisantes. Ces politiques nous ont amenés, dans les décennies qui suivirent la 2e guerre mondiale, à un cycle d’expansion qui nous a conduits au bord des limites de notre planète.
Un nouveau cycle d’expansion n’est pas envisageable : il n’existe ni la base matérielle, ni l’espace écologique, ni les ressources naturelles qui le permettraient
- Naufrage d’un pétrolier -
Le siècle le plus déterminant de l’histoire de l’Humanité
Le 21e siècle sera le siècle le plus déterminant de l’histoire de l’Humanité. Il sera une épreuve remarquable pour toutes les cultures et les sociétés, voire, pour l’espèce dans son ensemble. Une épreuve qui décidera de la continuité de notre présence sur la terre et de la possibilité de qualifier d’« humaine » la vie que nous organiserons à l’avenir.
Nous sommes confrontés au défi d’une transformation dont le calibre est analogue aux grands événements historiques tels que la révolution néolithique ou la révolution industrielle.
Mais, attention : la fenêtre d’opportunité est en train de se refermer. Certes, il existe dans le monde entier de nombreux mouvements de résistance qui poursuivent la justice environnementale (l’organisation « Global Witness » a enregistré près d’un millier d’écologistes morts au cours des dix dernières années, au cours de leur lutte contre des projets miniers ou pétroliers, alors qu’ils défendaient leurs terres et leurs eaux).
- Logo de Ultima Llamada (le dernier appel) -
Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle
Mais nous disposons de cinq ans tout au plus pour établir un débat large et transversal sur les limites de la croissance et pour bâtir démocratiquement des alternatives écologiques et énergétiques qui soient tout à la fois rigoureuses et viables. Nous devrions être en mesure de convaincre de grandes majorités en faveur d’un changement de modèle économique, énergétique, social et culturel.
Outre la lutte contre les injustices causées par l’exercice de la domination et de l’accumulation de la richesse, nous parlons d’un modèle qui prenne en compte la réalité, qui fasse la paix avec la nature et qui rende possible le « vivre bien » dans les limites écologiques de la Terre.
Une civilisation se termine et nous devons en bâtir une nouvelle. Ne rien faire ou en faire trop peu nous mènera directement à l’effondrement social, économique et écologique. Mais si nous commençons aujourd’hui, nous pouvons encore être les protagonistes d’une société solidaire, démocratique et en paix avec la planète.
1) Honte à ces Français qui nous gouvernent, qui se prétendent héritiers de Jaurès ! « Si l’on veut bâtir une société juste, et il le faut, ce ne peut être que sur des fondations
nouvelles. On ne changera la société qu’en changeant de société. Le monde,
qui repose sur le culte barbare de
l’argent et la soif du profit, doit changer de bases. Interdire l’appropriation
privée des grands moyens de la production, de la banque et du commerce, c’est enrayer
le processus mortifère de l’accumulation exponentielle des fortunes et de
l’aggravation mécanique des inégalités, c’est s’ouvrir une ère nouvelle. Le
socialisme est l’avenir de l’humanité ou pour mieux dire, émancipant l’homme de
toute les superstitions et de toutes les servitudes, sera le début de
l’humanité. »Jaurès
Des enfants, des femmes
et des hommes ,citoyens européens Roumains vivent aujourd’hui dans les
bois ; ils ont été délogés de leur aire de stationnement où
ils vivaient depuis plusieurs mois « expulsés
« manu-militari » par ordre de la Préfecture (donc l’Etat) avec l’aval des élus de l’Agglo
Annemassienne.
La confusion qui
existe entre les familles françaises dites « du voyage », établies
sur notre territoire annemassien, et celles provenant de différents coins de France
et qui sont elles aussi expulsées par les Autorités, entraîne un amalgame de
ses situations concernant des
citoyens français, avec les Familles Roumaines expulsées.
En effet toutes ses
situations confondues, entraînent au rejet et ouvrent au racisme vis-à-vis des
familles ROM. Ces réalités d’expulsion empêchent de saisir le terrible drame
vécu par les familles Roumaines ; la destruction de leurs camps, leurs caravanes données par Emmaüs et la LDH (Ligue des Droits de
l’Homme), Elle les prive de tous leurs effets personnels, papiers
administratifs compris.
J’accuse le Gouvernement de violation des Droits de l’Homme (les plus élémentaires : voir, ceux qui
fondent notre adhésion à l’Union Européenne et s’originent dans la Déclaration
Universelle de Droits de L’Homme. Un Gouvernement qui est capable
de se comporter ainsi présage
un sombre avenir pour la
Démocratie.
Des enfants
ont été maltraités, des femmes et des hommes ont été chassés de leur
camp sur Juvigny, Cranves-Sales. Des personnes
bienveillantes leur donnaient ce qu’elles pouvaient et leur
rendaient visite régulièrement pour qu’elles ne sentent pas abandonnées de la
communauté humaine. Par exemple, le restaurant « Chez
Grand-Mère », tenu par Madame Daphné Santos, Celle-ci mettait à disposition la salle de son restaurant tous les mercredi après-midi, afin que Marie-Laure
Stiquel puisse animer le groupe d’enfants
qui venait y apprendre le Français dans la bonne humeur. Ces jeunes ne demandent qu’une chose
: s’intégrer.
J’ai mal et je ne suis pas le seul ; j’ai honte de ce pays des Droits
de l’Homme, que nous bafouons
par égoïsme.
Honte à vous les Politiques, qui trahissez vos engagements d’exercer
la justice pour les plus faibles, qui avez décidé de telles exactions à l’encontre des familles,
portant ainsi atteinte à leur dignité humaine.
Comment peuvent-ils
s’intégrer, ces hommes et femmes Roumains, rejetés, avec leurs enfants ? Comment ? Si chaque fois qu’ils commencent
à se “poser”, ils sont de nouveau chassés,
avec leurs caravanes cassées, détruisant le peu qu’ils
ont : literie, batterie de cuisine, vêtements, effets personnels,
papiers administratifs. Comment peuvent-ils tenir dans ces traumatismes
successifs de « déportation » de leurs lieux de vie.
Honte ! Honte ! Honte !
Mais comment
est-ce possible ? Est-ce légal
de casser leur matériel ?
De détruire tout ce qui leur appartient ?!?!
Je ne peux pas le croire ;
il y a donc des responsables qui donnent des ordres aussi odieux
?
Que va-t-il arriver à toutes ces familles ?
Faire cela pendant les vacances (comme cela se pratique chaque année), pour que cela passe inaperçu...
Si des voyous
avait détruit des caravanes dans un camping, que se passerait-il ?
Les policiers auraient l’ordre de les arrêter.
Quand on leur donne
l’ordre de détruire à des fonctionnaires, les « lieux de vie » de ces
familles ; qui sont les « voyous » ?
Une petite fille est remplie
de psoriasis…
Que font les familles quand il pleut ?...
Ils mendient dans la ville :
que peuvent-ils faire d’autre
pour manger, survivre et si vous les empêchez de s’intégrer ?
De plus ! Mesdames
et Messieurs les Elus en France
une Loi fait obligation de dispenser
un enseignement aux enfants. Des Maires sont prêts à les accueillir dans les
établissements scolaires.
Nous, Citoyens, allons-nous laisser faire cela ?
Allons-nous, nous rendre complices de ces exactions ?
Je
demande des explications aux Responsables politiques qui ont été légitimés par leurs
concitoyens.
François
Hollande explique "qu'il n'y a pas d'autres règles que l'application de la
loi". "Ce sujet doit être traité au niveau européen. (...) La
Roumanie et la Bulgarie doivent utiliser les fonds mis à leur
disposition". Le président a ajouté qu'il n'avait pas "à rougir"
sur le dossier des expulsions. Il a insisté qu'en matière de Roms il n'y avait
pas de politique du chiffre mais une politique du droit. "La politique du
chiffre, c'était avant...", a-t-il glissé.
Monsieur
Hollande dite nous le montant de la somme et à quoi servent ces fonds qui ont été alloué par UE pour les Roms.
L’homme est il prioritaire, le droit comprend la protection de l’enfant c i d
e, le droit des familles, (le droit au logement, a l’éducation, la santé)…
Denis Cheneau
Voyez-vous, vous vivez dans une des plus belles vallées que j’aie
jamais vue. Il s’y attache une atmosphère particulière. Avez-vous
remarqué, surtout au crépuscule et aussi au point du jour, une certaine
qualité de silence qui pénètre, qui imprègne toute la vallée ? Je crois
qu’il y a autour de nous des collines parmi les plus anciennes du monde
et l’homme ne les a pas encore abîmées. Partout où l’on va, dans les
villes et ailleurs, l’homme détruit la nature, abat les arbres pour
construire de plus en plus de maisons, polluant l’air avec ses
automobiles et ses industries ; il détruit les animaux - comme le tigre
qui a presque disparu. Il détruit tout parce qu’il naît de plus en plus
d’enfants et qu’ils ont besoin de plus en plus d’espace. L’homme répand
graduellement la destruction dans le monde entier. Quand on arrive dans
une vallée comme celle-ci - où la population est peu nombreuse, où la
nature n’est pas profanée, où règnent le silence, le calme, la beauté -
on en est tout étonné. Chaque fois que l’on vient ici, on ressent
l’étrange particularité de cette terre, mais il est probable que vous
vous y êtes habitués. Vous ne contemplez plus les collines, vous
n’écoutez plus les oiseaux, vous n’entendez plus le vent dans les
feuilles. Petit à petit, vous êtes devenus indifférents.
L’éducation ne consiste pas à apprendre dans des livres, à confier certains faits à la mémoire, mais à apprendre comment regarder, comment écouter toutes ces choses que racontent les livres, que ce qu’ils racontent soit vrai ou faux. Tout cela fait partie de l’éducation. Elle ne consiste pas simplement à passer des examens, à obtenir un diplôme et une situation, à se marier et à s’installer, mais encore à savoir comment écouter les oiseaux, comment voir le ciel, l’étonnante beauté d’un arbre, le dessin des collines, comment les sentir, comment être vraiment en contact avec toutes ces choses. Tandis que vous allez vieillir, ce sentiment d’écouter, de regarder, disparaîtra malheureusement, parce que vous aurez des soucis, parce qu’il vous faudra plus d’argent, une plus belle automobile, plus ou moins d’enfants. On devient jaloux, ambitieux, avide, envieux ; et ainsi on perd ce sentiment de la beauté de la terre. Vous savez ce qui se passe dans le monde. Vous êtes forcément au courant de l’actualité. Il y a des guerres, des émeutes, une nation se dressant contre une autre. Dans ce pays également, il y a des divisions, des séparations, et il y a un taux de natalité croissant, une misère, des conditions sordides, une dureté grandissante. L’homme est indifférent à tout ce qui peut arriver à son prochain, pourvu qu’il soit, lui, bien en sécurité.
On vous éduque, on vous prépare à l’acceptation de tout. Savez-vous que le monde est dément, que tout ce qui se passe participe de la folie, les combats, les querelles, les brutalités, les agressions ? Et vous allez grandir de façon à vous insérer dans cet état de choses. Peut-on dire que c’est bien ? Est-ce là le but de l’éducation, de vous obliger volontairement ou non à vous adapter à cette structure démente qu’on appelle la société ? Savez-vous ce qui se passe avec les religions à travers le monde ? Là encore, l’humanité est en pleine désintégration : personne ne croit plus à rien. L’homme n’a pas de foi et les religions ne sont que le résultat d’une vaste propagande.
Mais puisque vous êtes jeunes, encore pleins de fraîcheur et d’innocence, ne pouvez-vous pas contempler toute la beauté de la terre, et vous emplir de cette qualité d’affection ? Et ne pouvez-vous la faire vivre en vous ? Si vous n’en êtes pas capables, vous grandirez en vous conformant aux usages parce que c’est la façon la plus facile de vivre. A mesure que vous allez grandir, certains d’entre vous se révolteront, mais cette révolte, elle non plus, ne résoudra pas le problème. Certains d’entre vous chercheront à fuir la société, mais cette fuite n’aura pas de sens. Il vous faut changer la société, mais pas en tuant des gens. La société, c’est vous et c’est moi. Vous et moi, nous créons cette société dans laquelle nous vivons. Donc, vous devez la changer.
Vous ne pouvez pas vous adapter à cette société monstrueuse... Êtes-vous disposés à vous conformer, à vous adapter et à accepter toutes les vieilles valeurs ? Vous savez ce qu’elles sont, ces valeurs : l’argent, la situation, le prestige, la puissance. C’est là ce que l’homme désire et la société se propose de vous couler dans ce moule. Mais si, maintenant, vous commencez à observer, à apprendre, non pas dans des livres, mais apprendre par vous-mêmes en regardant, en écoutant tout ce qui se passe autour de vous, vous deviendrez un être humain différent, quelqu’un qui a le souci des autres, qui est plein d’affection, qui aime".
Krishnamurti – Réponses sur l’éducation. Pocket ou Editions Bartillat p.15-16
L’éducation ne consiste pas à apprendre dans des livres, à confier certains faits à la mémoire, mais à apprendre comment regarder, comment écouter toutes ces choses que racontent les livres, que ce qu’ils racontent soit vrai ou faux. Tout cela fait partie de l’éducation. Elle ne consiste pas simplement à passer des examens, à obtenir un diplôme et une situation, à se marier et à s’installer, mais encore à savoir comment écouter les oiseaux, comment voir le ciel, l’étonnante beauté d’un arbre, le dessin des collines, comment les sentir, comment être vraiment en contact avec toutes ces choses. Tandis que vous allez vieillir, ce sentiment d’écouter, de regarder, disparaîtra malheureusement, parce que vous aurez des soucis, parce qu’il vous faudra plus d’argent, une plus belle automobile, plus ou moins d’enfants. On devient jaloux, ambitieux, avide, envieux ; et ainsi on perd ce sentiment de la beauté de la terre. Vous savez ce qui se passe dans le monde. Vous êtes forcément au courant de l’actualité. Il y a des guerres, des émeutes, une nation se dressant contre une autre. Dans ce pays également, il y a des divisions, des séparations, et il y a un taux de natalité croissant, une misère, des conditions sordides, une dureté grandissante. L’homme est indifférent à tout ce qui peut arriver à son prochain, pourvu qu’il soit, lui, bien en sécurité.
On vous éduque, on vous prépare à l’acceptation de tout. Savez-vous que le monde est dément, que tout ce qui se passe participe de la folie, les combats, les querelles, les brutalités, les agressions ? Et vous allez grandir de façon à vous insérer dans cet état de choses. Peut-on dire que c’est bien ? Est-ce là le but de l’éducation, de vous obliger volontairement ou non à vous adapter à cette structure démente qu’on appelle la société ? Savez-vous ce qui se passe avec les religions à travers le monde ? Là encore, l’humanité est en pleine désintégration : personne ne croit plus à rien. L’homme n’a pas de foi et les religions ne sont que le résultat d’une vaste propagande.
Mais puisque vous êtes jeunes, encore pleins de fraîcheur et d’innocence, ne pouvez-vous pas contempler toute la beauté de la terre, et vous emplir de cette qualité d’affection ? Et ne pouvez-vous la faire vivre en vous ? Si vous n’en êtes pas capables, vous grandirez en vous conformant aux usages parce que c’est la façon la plus facile de vivre. A mesure que vous allez grandir, certains d’entre vous se révolteront, mais cette révolte, elle non plus, ne résoudra pas le problème. Certains d’entre vous chercheront à fuir la société, mais cette fuite n’aura pas de sens. Il vous faut changer la société, mais pas en tuant des gens. La société, c’est vous et c’est moi. Vous et moi, nous créons cette société dans laquelle nous vivons. Donc, vous devez la changer.
Vous ne pouvez pas vous adapter à cette société monstrueuse... Êtes-vous disposés à vous conformer, à vous adapter et à accepter toutes les vieilles valeurs ? Vous savez ce qu’elles sont, ces valeurs : l’argent, la situation, le prestige, la puissance. C’est là ce que l’homme désire et la société se propose de vous couler dans ce moule. Mais si, maintenant, vous commencez à observer, à apprendre, non pas dans des livres, mais apprendre par vous-mêmes en regardant, en écoutant tout ce qui se passe autour de vous, vous deviendrez un être humain différent, quelqu’un qui a le souci des autres, qui est plein d’affection, qui aime".
Krishnamurti – Réponses sur l’éducation. Pocket ou Editions Bartillat p.15-16
On ne sait pas d’où il vient ni comment il est arrivé là, mais le gigantesque...
srv497.fr.nf
https://www.youtube.com/watch?v=4uIPIzJgeHs
John Trudell : « Nous sommes le pouvoir »... Notre Histoire l'est aussi. (DiscouPermaculture au petit colibri le film - YouTube
www.youtube.com/watch?v=cZWb6mjMC6g
12 mars 2014 - Ajouté par docnagualx
Réalisateur : Marc Antoine Déprat Musique : Dr Nagual X (Feat Celici au chant) Projet ferme au petit colibri ...On dirait une maison de lutins ! ça redonne le moral
SI SI C'est vrai ...
Et bien a bientôt ...
Ce que je découvre la me surprend tellement que je me dit c'est pas possible c'est un montage
Peu importe la religion ou pas de religion mais écoutons Diam's
Merci d'avoir témoigner...
www.youtube.com
Sorte de contrat vous l'accepter???
Allons
plantons les voitures dehors, des navettes, des trames, des
télécabines… mais les voitures dehors rendons l’espace à la vie. Et
donnons de l’autonomie alimentaire, énergétique à nos villes. Les élus
qui sont encore dans les idées de... Afficher la suite
Les
auteurs-compositeurs-interprètes Gloria Duchesneau et Hugues Bergeron,
mettent leur talent en commun, pour créer la chanson ''Incroyables...
Donner quel joie...
Albert Dupontel "L'éducation c'est la méfiance des règles"
Tout est fait pour que l'on ne ce rencontre pas...
Marinaleda (Andalousie): Un modèle d'autogestion unique en Europe !
http://info-resistance.org/2012/01/marinaleda-en-espagne-lilot-revolutionnaire/
« Le soit disant “développement durable” est une illusion car il fait aussi appel de façon toujours croissante aux métaux et minéraux non renouvelables y compris aux terres rares. (...) Tant que notre système économique demandera une croissance infinie aucune réforme ne sera possible. »
BRESIL - Le conseiller municipal Mendes da Costa Mattos a été attaché à un poteau par la population de Mata Grande dans l'état d'Alagoas. Accusé d'avoir volé les deniers publics.
A PARTAGER !
Une pénurie de poteau verrait le jour si le peuple Français prenait exemple des Brésiliens...
"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde."
Dalaï Lama
En effet si tous les voleurs étaient attachés sur des poteaux, tous
ceux qui consomment plus que nécessaire, tous ceux qui polluent à
outrance simplement pour leurs petits plaisirs, tous ceux qui ne vivent
que pour eux mêmes…Les 20% de la
population qui affament le reste du monde dont je fais partie etc… Alors
nous allons être plusieurs millions sur ces poteaux. Mais tous ceux qui
sont aux manettes et exacerbent cette tendance doivent être éjectés de
toute urgence.
Dans ces 20% : Tous ceux qui ne veulent pas de cette bêtise sont en train de ce relier, des milliers d’associations se créent de partout, des millions de gens sont en train de monter en conscience et tous ensemble rassemblés sur les fondamentaux qui nous lient, faisons tomber ce vieux monde simplement par nos actions bienveillantes.
Dans ces 20% : Tous ceux qui ne veulent pas de cette bêtise sont en train de ce relier, des milliers d’associations se créent de partout, des millions de gens sont en train de monter en conscience et tous ensemble rassemblés sur les fondamentaux qui nous lient, faisons tomber ce vieux monde simplement par nos actions bienveillantes.
BRESIL
- Le conseiller municipal Mendes da Costa Mattos a été attaché à un
poteau par la population de Mata Grande dans l'état d'Alagoas. Accusé
d'avoir volé les deniers publics.
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Une pénurie de poteau verrait le jour si le peuple Français prenait exemple des Brésiliens...
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Bilan des maires : Jean-François Caron (Loos-en-Gohelle) :«Il existe une alchimie entre notre histoire rurale et notre passé minier très riche»
Publié le 23/10/2013
Il accepte
que l’on parle de sa ville comme d’un laboratoire d’idées. Il préfère
évoquer la communauté plutôt que les habitants et se décrit comme un
animateur plutôt qu’un maire au sens gestionnaire du terme.
Jean-François Caron est un maire à part dans le bassin minier. Fier de
son histoire, foncièrement tourné vers l’avenir, les deux pieds dans le
présent le tout agrémenté d’une bonne dose de développement durable.
Mais attention, prévient-il « Ici, on ne fait pas de l’écologie de bobo
».
Dresser le bilan du maire de Loos-en-Gohelle, c’est d’abord s’imprégner d’une philosophie à nulle autre pareille. Entendre parler de communauté, d’habitants placés sur un même pied d’égalité et d’un maire qui n’est pas là « juste pour balayer les trottoirs ». « Vous savez c’est compliqué de s’auto-évaluer et encore plus de se congratuler. Mais l’attractivité de Loos-en-Gohelle est un bon indicateur : les habitants ne veulent pas en partir, beaucoup veulent y venir. » Si autant de personnes veulent s’y installer, ce n’est évidemment pas pour les beaux yeux du maire, plutôt pour l’état d’esprit qui y règne. « Il y a à Loos une qualité de vie ; tout le monde se dit bonjour, il existe une alchimie entre notre histoire rurale (il reste encore seize exploitants agricoles dans la commune) et notre passé minier très riche. Une des caractéristiques de Loos-en-Gohelle, c’est que nous avons essayé de penser la ville comme une trajectoire entre le rural et le minier avec une fierté qui donne des forces pour encourager l’avenir. D’ailleurs, si je devais retenir une image de mon mandat, ce serait celle de l’écharpe longue de 375 mètres qui a rassemblé les habitants pour soutenir notre candidature à l’Unesco. »
L’avenir en se basant sur le passé, c’est l’esprit de la reconversion de la base du 11/19. « Il y a eu autour un gros développement économique ; c’est un endroit qui n’a pas d’équivalent en France. La pépinière d’entreprises sur les éco-matériaux et les constructions de demain est archi-pleine ; les apprentis d’Auteuil vont inaugurer leurs locaux en novembre. Imaginez, ils vont être trois cents apprentis spécialisés sur l’éco-construction. Ils voulaient venir à Loos-en-Gohelle, et seulement à Loos-en-Gohelle. C’est l’état d’esprit qui règne dans la commune qui les a séduits. » Un maire qui se voit donc comme un animateur, et qui préfère que les habitants prennent les projets en charge pour mieux se les approprier. « En un mandat, on a fait plus de deux cents réunions publiques parce qu’il n’y a pas d’action efficace si on n’est pas capable de mobiliser les acteurs autour. Il y a dix jours encore, on a emmené des habitants en bus pour voir des projets réussis d’écoquartier pour qu’ils puissent se faire une idée de ce que nous voulons faire. En cela, je suis radicalement opposé à l’héritage minier qui consistait à contrôler les gens. Au contraire, tout le monde a sa place, au sein du programme fifty-fifty. C’est l’idée de partager entre la ville et les habitants ce qu’il convient de faire dans un quartier. Parce que les Loossois ont droit à l’initiative, sont des sources de propositions en répondant à la question Comment je contribue à la réussite. »
Un mode de fonctionnement à part
Jean-François Caron est du coup fier d’avoir presque
doublé le nombre des associations en deux mandats, passant de soixante à
cent dix. «
Le bénévolat est très actif. Prenez l’exemple de
la Route du Louvre : ils étaient 250 sur le bord des routes, là où dans
d’autres communes on a dû payer des gens…
» Reconnu en interne, le mode de fonctionnement
loossois est aussi salué à l’extérieur. Encore dernièrement,
Jean-François Caron est allé exposer sa vision devant les élus de la
région Centre, on vient chez lui pour s’inspirer de son exemple alors il
le dit avec un sourire : «
Il n’y a que deux villes aussi avancées au monde : Loos-en-Gohelle et Stockholm.
» D’ailleurs, des personnalités qui viennent à Loos, ça ne surprend plus personne…Alors si Jean-François Caron se voit pousser des ailes et n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, c’est que son mandat a été marqué par deux événements majeurs. Le classement du Bassin minier à l’Unesco et l’ouverture du Louvre-Lens. « Quelque part on a recréé une fierté chez les habitants, on leur a même redonné une part de dignité. Alors que le Bassin minier partait en désespérance, l’Unesco a redonné de la confiance et l’envie de se projeter en donnant au territoire les moyens du renouvellement du territoire. »
Attractivité économique et environnementale
Et pour sa ville, comment a travaillé Jean-François Caron durant son mandat ? «
Nous avons cherché à renforcer notre attractivité économique et environnementale.
» En matière environnementale, cela veut dire ne
plus utiliser un seul litre d’eau potable aux services techniques,
équiper l’église de panneaux photovoltaïques, créer une nouvelle
référence en matière d’éco-construction dans la cité 5. La ville a
continué sa démarche d’innovation en accueillant des entreprises autour
de la base du 11/19, en renforçant ses services envers la population
comme le transport des personnes âgées pour faire leurs courses. «
Nous allons bientôt avoir trois béguinages : les
permis sont déposés pour deux d’entre eux, le troisième est déjà ouvert.
L’intérêt est double : offrir une solution pour les personnes âgées et
libérer des logements pour accueillir de nouvelles familles.
»Le maire est fier aussi de la ceinture verte qui entoure la commune sur quinze kilomètres de voies douces ; de l’amélioration du cadre de vie en renforçant le fleurissement via des prairies fleuries et de la naissance d’un immeuble de centre-ville dit de confort qui répond à une vraie demande. « Avec cette trentaine d’appartements, nous avons permis à un certain nombre de Loossois de rester dans la commune. » L’habitat est toujours au cœur des priorités de l’élu qui fait mûrir le fameux projet d’éco-quartier. Avec maisons passives, espaces entièrement piétonniers et véhicules électriques partagés. « Nous allons utiliser une trentaine d’hectares sur une ancienne friche au lieu de prendre des terres agricoles. D’ailleurs, tout est classé inconstructible autour de la commune. Et ça ne changera pas. Malgré tout, en vingt ans, ce sont six cents logements qui sortiront de terre. » L’agriculture parlons-en. Car un autre projet ambitieux, qui révolutionnera la manière de consommer, qui est en train d’éclore. « Quatre agriculteurs ont décidé de se mettre en groupement pour affecter quinze hectares à la culture du bio ; la production alimentera les circuits courts et les cantines scolaires. Nous avons déjà commencé lors du repas des aînés : tout ce qui a été servi venait de la production locale. Sauf le vin ! », sourit le maire. Qui verrait bien son initiative faire des émules dans l’agglomération voire plus loin encore.
Mais pour porter tous ces projets, le nerf de la guerre, c’est le budget municipal et donc l’imposition. Là aussi l’élu se démarque en pratiquant une politique assumée de faible imposition. « Je préfère une politique fiscale qui s’appuie sur la richesse des foyers ce qui n’est pas le cas des impôts locaux. Nous avons corrigé un peu nos taux parce que nous étions très bas, mais les habitants continuent à en payer peu. Je considère que le calcul des taxes d’habitation et foncière est très injuste, c’est pour cela que nous ne sommes pas dans une politique d’augmentation. » Un argument qu’il mettra aussi en avant lors de la campagne des municipales, puisqu’il est évidemment candidat à sa succession. Au risque de paraître prétentieux, il le confie « Je ne vois pas comment on pourrait être battu ». Même si les scores du FN lui posent question…
Avant le scrutin, il aura dû régler, le problème de la réforme des rythmes scolaires. « Je suis très en colère sur la méthode. Nous aurons besoin de soixante personnes pour encadrer les enfants. Comment fait-on pour trouver du personnel qualifié, avec les bons diplômes pour quelques heures par semaine ? Ce sera très compliqué. Mais si on regarde le bon côté des choses, cela pourrait permettre aussi de développer des actions en direction des enfants par exemple avec le CPIE de la Chaîne des terrils. Mais il nous reste encore un gros travail et un cycle de huit réunions à boucler. Il sera impossible de satisfaire tout le monde et il n’est pas question de prendre les enfants en otage. »
Je propose pour commencer une manifestation permanente.
Un brassard blanc porté par chacun d'entre nous symboliserait la CONSCIENCE, la NON-VIOLENCE.
Tous assis dans le silence, à n’importe quelle heure, durant le temps que l’on désire, devant des symboles de la République, devant les mairies, pour que notre devise « Liberté Égalité Fraternité » ait à nouveau un sens.
D'abord quelqu'un qui montre l'exemple, pour que des milliers suivent le mouvement, et pourquoi pas des millions.
des gens qui dorment...
Citoyen du monde et partisan d'un monde sans frontière Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’approbation tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous, dont voici les grandes lignes :
Contrat tacite des gens qui dorment...
1) J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants.
2) J’accepte d’être humilié ou exploité à condition qu’on me permette à mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale.
3) J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que la prise en charge de la société a ses limites.
4) J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mon argent à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients.
5) J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture (en ce compris le lait), pour ne pas que les cours s’écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année.
6) J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en ingérant ou en inhalant des substances toxiques autorisées par les états.
7) J’accepte que l’on fasse la guerre chez les autres pour faire régner la paix chez nous.
J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale, dont celle de mon pays en particulier...
8) J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait la perte de nos valeurs.
9) J’accepte que l’on condamne le meurtre, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi-terroriste et nous encouragent à le tuer.
10) J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. J’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux.
11) J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront.
12) J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, à l’amour, au sexe, et la liberté d’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie.
13) J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus assez productive.
14) J’accepte que l’on paie très grassement les joueurs de football ou des acteurs... et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations futures.
15) J’accepte que l’on mette au banc de la société les personnes agées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l’univers) nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se transmet.
16) J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. Je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous.
17) J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète.
18) J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale.
19) J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.
20) J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler quasi pour rien, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence sauf si c'est notre intérèt...
21) J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honneteté douteuse et soient corrompus. J'accepte qu'ils n'aient aucune qualification ni aucune intelligence. J'accepte qu'ils utilisent leur fonction pour s'enrichir et pour détruire ceux qu'ils n'aiment pas. J'accepte qu'ils nous mentent et nous plongent dans les pires difficultés. J'accepte même qu'ils peuvent nous faire exterminer en touchant des pots de vin des multinationales pharmaceutiques pour que celles-ci fabriquent des vaccins inutiles et crèent des virus. Pour la majorité du peuple par contre, la tolérance zéro doit être de mise.
22) J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident.
23) J’accepte que le reste de la planète, c’est-à-dire quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec des notions philosophiques primitives.
24) J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage, ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte.
25) J’accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, j'accepte de croire qu’aujourd’hui tout ceci n’existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l’entendons sans cesse dans nos discours politiques.
26) J’accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants.
27) J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine.
28) J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger.
29) J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent.
30) J’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer.
31) J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaut pas mieux.
32) J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout, y compris ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez.
33) J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.
Il est bien temps que je me confesse à vous : je ne suis pas fait pour la réalité actuelle.
Je me souviens qu'il y a eu un avant d'ici... c'était un jour de Noël, vers midi, je suis descendu à la rivière d'un endroit que certains de mes rares amis nomment "le bled de mes week-ends"...
C’est une affaire cette rivière, par là, où coule cette beauté.
Il y a un chemin qui sinue entre les châtaigniers, que bien des gens ignorent purement et simplement.
Je n’y ai jamais rencontré personne.
Sauf une fois, mais c’était il y a des ans.
Le sol était finement gelé, les feuilles à terre formaient un tissu tressé de lames jointes, craquantes, comme un filet blanchi jeté sur le monde entier.
Il y avait un silence minéral, l’air était de pierre froide, je ne croisais que des troncs abattus dans la pente et du roc.
Et puis j’ai entendu monter un petit bruit, qui a fini par s’étendre et tout dominer.
Un son gagnait mes oreilles et celles de tous les êtres vivant alentour.
L’eau.
Elle.
En bas, des blocs de quartzites, saupoudrés, montaient une garde précaire et provisoire juste au-dessus de la rivière.
Erratiques mais statiques.
Sur la grève, le sable avait disparu.
Le blanc qui le recouvrait n’était pas de la neige, ce n’était pas une pelisse, disons un voile, une poudre gelée.
Tout était gelé, mon pied butait contre le gel.
Je dois être un idolâtre, car j’ai mis mes mains dedans l’eau au moins sept ou huit fois, en parlant.
Je parlais à cette rivière, comme parfois je cause à mon chat..., pas de doute.
Elle n’était pas comme elle est parfois, nerveuse, pleine de bosses et de cavalcade, elle était grosse, embarrassée d’elle-même et de sa puissance, verte, profonde, conquérante, elle n’était plus le serpent vif d’antan, elle était une route traçant son chemin, une force, assurée que rien ne l’arrêtera jamais, souveraine de son grand pays de schiste, le paradis blanc....
Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonné
Et plus d'idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant
Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant
Un texte (extraits) de 'Paradis blanc' parue chez GatsbyOnline.com
Em'A via Danieldp (vimeo - citoyen du monde et partisan d'un monde sans frontière)
On veut du silence et du temps
On veut sortir à la lumière
On veut cultiver nos enfants
Et on veut cultiver nos terres
Notre-Dame des Landes de terre
Notre-Dame des chemins de long
Notre-Dame des oiseaux de terre
Notre-Dame des livres et des sons
On ne veut pas de tant de tant
On ne veut pas de tant de fer
Pour les avions il n'est plus temps
On ne veut pas de votre enfer
Notre-Dame des fils de fer
Notre-Dame des routes et des ponts
Notre-Dame des oiseaux de fer
Notre-Dame des bêtes à béton
Du ciel est descendu le vent
Du ciel est descendu le vert
On ne veut pas que du ciel descendent
Des cendres de mort et de fer
Pas de pistes aux oiseaux de fer
Pas de fer en place des oiseaux
Que c'est triste un monde sans chair
Que c'est cher un monde de sot
On a mis tant de tant de tant
On a mis tant de temps à faire
Et maintenant tenant tenant
Et maintenant faudrait défaire
La mort des fermes et du bocage
La mort des chemins, des oiseaux
La mort des mares, la mort des vaches
La mort du lait, la mort de l'eau
L'autre jour en m'y promenant
J'ai vu le vol d'une hirondelle
J'ai vu qu'elle avait du tourment
C'était le retour du printemps
Chanson de Hamon Martin Quintet : Notre-Dame des oiseaux de fer (Non à l'aéroport à Notre Dame des Landes !)
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